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Quand au début du XVIe siècle Thomas More écrit son Utopia, apparaît pour la première fois la promesse d'une société parfaite.
Utopie, cité juste et harmonieuse, n'existe nulle part, ou seulement dans l'esprit de son concepteur. Mais en la décrivant dans les moindres détails comme l'envers parfait de la société où il vit, un monde débarrassé de l'injustice et du mal, Thomas More crée un outil de critique sociale qu'aucun écrit théorique ne peut égaler.
Cet ouvrage fait défiler d'innombrables utopies, méconnues pour beaucoup, et brosse le portrait de leurs auteurs.
De Babeuf à Callenbach en passant par Fourier, Saint-Simon, Cabet, Godin, Faure, Duboin, Calzadilla, tous ont fait de la cité imaginée un instrument pour mieux comprendre et juger la société réelle - et suggérer un avenir possible. Marx condamna ce recours à l'imagination, masquant le fait que les utopies, fondées sur l'idée du bonheur commun, ont rendu envisageable la société communiste. Les principaux protagonistes de la Révolution bolchevique, quant à eux, ont su utiliser le rêve d'une société idéale pour légitimer le crime et la terreur.
Yolène Dilas-Rocherieux réhabilite ici la richesse critique et inventive de l'utopie, tout en soulignant ses dangers lorsqu'elle sert à justifier les idéologies et les politiques extrêmes.
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