Haletante et glaçante, la série policière « The Outsider » est actuellement diffusée sur OCS
Le Diable peut avoir de nombreux visages. Et s'il avait le vôtre ?
Le corps martyrisé d'un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l'un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l'équipe locale de baseball, professeur d'anglais, marié et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses d'ADN ne laissent aucun doute. Dossier classé. À un détail près : Terry Maitland a un alibi en béton. Et des preuves tout aussi irréfutables que les preuves qui l'accusent.
Qui se cache derrière ce citoyen au-dessus de tout soupçon ?
Haletante et glaçante, la série policière « The Outsider » est actuellement diffusée sur OCS
Un très bon Stephen King entre polar et livre d'horreur avec un soupçon de fantastique ; normal c'est la marque de fabrique de l'auteur.
Un coach de base-ball est arrêté pour le viol et le meurtre d'un petit garçon. Tout l'accable : témoins oculaires, empreintes, traces ADN. Sauf qu'il était à un autre endroit au moment du meurtre et là aussi témoins, vidéo, empreintes...
On rentre alors dans un suspense haletant au rythme effréné.
La psychologie des personnages est détaillée et ils deviennent attachants malgré leurs erreurs.
Un vrai page turner. Près de 600 pages qui se lisent à la vitesse de l'éclair.
Cela faisait quelques temps que je ne m’étais pas plongé dans un Stephen King. J’étais un grand fan quand j’étais jeune, je l’ai beaucoup lu mais dernièrement mon programme de lecture surchargé et sa production prolifique m’ont découragé de remettre le couvert. Grâce à ce livre audio, j’ai pu entreprendre le dernier succès du maitre.
Comme à son habitude et grâce à son imagination incomparable, il nous met en présence d’une étonnante énigme. Suite au meurtre atroce d’un enfant, l’ensemble des indices récoltés lors des interrogatoires et des investigations tendent vers une conclusion inexplicable. Plus l’histoire avance, moins les explications du dilemme sont crédibles. On nage en plein brouillard et l’angoisse s’installe.
Stephen King ne serait pas Stephen King s’il ne prenait pas un temps conséquent à mettre en place ses personnages et tous les éléments de l’intrigue. Les faits sont répétés à l’envi et la lecture souffre alors de certaines longueurs. Mais lorsque l’on est habitué à cet auteur, on sait que ce développement permet de vraiment s’imprégner de l’atmosphère et d’être totalement en phase avec le récit. Stephen King reste un maitre conteur qui n’a pas son pareil pour nous faire voyager dans son univers.
La voix grave du lecteur concorde à merveille avec le texte. Le rendu audio est parfait et restitue bien le mystère. Même si je ne peux mettre ce roman au niveau de « 22/11/63 » mon dernier coup de cœur de l’auteur, je considère que « L’outsider » est un opus abouti qui remplit pleinement son objectif. Je ne suis pas un grand adepte du fantastique, mais du début à la fin, j’ai été hypnotisé par cette aventure dans laquelle la tension monte crescendo. Le King est toujours là et les frissons avec ! Je n’attendrai plus aussi longtemps pour reprendre une dose !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/10/25/701-stephen-king-loutsider/
Terry Maitland, marié, deux enfants, prof et entraîneur de l'équipe de Base-ball est apprécié de tous et pourtant l'inspecteur Ralph Anderson l'arrête en plein match sur un stade bondé. Il l'accuse d'avoir sodomisé, égorgé et assassiné le petit Franck Petterson.
Des témoins à la pelle, des traces ADN, des empreintes confirment qu'il est l'auteur de ce crime odieux. Mais voilà, Terry peut prouver qu'il n'était pas sur les lieux ce jour-là et ses collègues le certifient ainsi qu'une vidéo.
A partir d'événements étranges et mystérieux le doute s'installe. On oscille entre réalité et surnaturel. Les monstres sortent de leurs légendes.
Une succulente histoire fantastique qui fait froid dans le dos et nous tient en haleine. Un régal !
Même si l'intrigue à un peu de mal à basculer dans l'action, ce fut un immense plaisir de retrouvé Holly.
Me voici de nouveau face à un roman de Stephen King comme un enfant devant un sapin de Noël… regorgeant de cadeaux d’un genre bien particulier… On y trouve de multiples abominations (on sait d’avance que Stephen King va nous emmener là où nous n’avons pas envie d’aller… et pourtant on y va quand même, et avec plaisir…), des terreurs insaisissables diaboliquement orchestrées et distillées de façon insidieuse et efficace… Mais ce n’est pas tout : voilà qu’entre deux cadeaux empoisonnés (l’un contenant les tortures infligés à un jeune garçon et l’autre les hallucinations traumatisantes d’un flic alcoolique atteint d’un cancer fulgurant, par exemple), quelques surprises de taille sauront rapidement convaincre le lecteur de la valeur de ce roman.
L’Outsider est construit comme un bon polar, dans la lignée de Mr Mercedes, Carnets noirs et Fin de Ronde. On y trouve à bien des égards des similitudes avec CA et Docteur Sleep, qui raviront les fans. A propos de ces fameuses surprises que l’on découvrira au fur et à mesure de la lecture , Stephen King devient coutumier des références à ses propres livres, élargissant l‘univers partagé, dont il est le Dieu créateur. Une règle en écriture : quand on ouvre une porte, on la referme… Stephen King utilise cette règle à bon escient et cela tombe bien : son univers est empli de portes et de corridors qui ne demandent qu’à être ouvertes, refermées et arpentés… Jouissif, je vous l’avoue pour un mordu du maître…
L’histoire donc, commence ainsi : le corps de Franck Peterson, 11 ans est retrouvé violé et mutilé dans un parc de Flint City, Oklahoma. Plusieurs témoignages ainsi que des empreintes accablent Terry Maitland, professeur d’anglais, entraîneur du club de base-ball, et bon père de famille. L’inspecteur Ralph Anderson, dont Maitland a entraîné le fils, certain de sa culpabilité, l’arrête publiquement lors d’un match de base-ball. Maitland nie farouchement et fournit un alibi en béton : le jour du meurtre il assistait, à 100 kilomètres de là et accompagné de trois collègues, à la conférence d’un célèbre auteur de romans policiers…
Howard Gold, avocat, aidé d’un détective privé parvient à prouver la présence de Maitland à la conférence, alors que les policiers trouve les traces ADN du suspect sur les lieux du crime. La situation est complexe, d’autant plus que l’hypothèse du jumeau est éliminée rapidement… Devenu paria dans sa propre ville, Maitland est emmené au tribunal où l’attend une foule déchaînée. La manoeuvre vire au drame : Terry Maitland est tué sous les yeux de sa femme par le frère aîné de Franck Peterson… Suite à ce fiasco, Ralph Anderson est placé en congés administratif, mais rongé par la culpabilité et atterré par ce problème insoluble, il poursuit l’enquête, aidé par Yunel Sablo, policier et de Howard Gold . Le trio sera rejoint par une invitée de marque (une très bonne surprise pour ma part), qui parviendra à convaincre ses comparses de la présence du surnaturel dans cette délicate affaire. Le fantastique apparaît donc dans la seconde moitié du livre, par des références à la légende hispanique d’El Cuco, le croquemitaine dévoreur d’enfants…
De nombreux ingrédients sont donc présents pour faire de cette recette un succès du maître : les peurs ancestrales, le portrait de l’Amérique au travers d’une petite ville où tout le monde se connaît, les bons vieux tubes rock n’roll… Le pire de la race humaine opposé à des personnages très travaillés et emplis d’humanité auxquels on va forcément s’attacher… Difficile encore de refermer un livre comme celui-là…
Retrouvez mes chroniques sur https://loeilnoir.wordpress.com/
Lorsque le corps d’un garçon est retrouvé atrocement mutilé dans un parc de Flint City, tout désigne le respectable Terry Maitland, père de famille, professeur d’anglais et entraîneur de l’équipe junior de base-ball. Malgré les preuves a priori irréfutables (ADN, empreintes digitales, témoins oculaires) qui l’accablent, Terry nie et dispose même d’un alibi en béton. Dans la tête de l’inspecteur Ralph Anderson, le premier convaincu de sa culpabilité, le doute fait son chemin : comment Terry Maitland aurait-il pu se trouver à deux endroits différents au même moment ?
L’outsider démarre donc comme un bon polar digne de Harlan Cohen ou Robert Ludlum (cités dans le livre) puis à la page 278 survient un rebondissement digne de Game of Thrones et on bascule dans le surnaturel avec l’arrivée du détective privé Holly Gibney (page 418). Stephen King possède toujours le don inégalé d’introduire le surnaturel dans le quotidien de ses contemporains ( ici il revisite le thème du croque-mitaine mexicain).
« Un bon King » pour les fans, et un « King » pas trop effrayant pour ceux qui n’aiment pas la catégorie « horreur ». Moi j’aurais aimé une incarnation du mal plus effrayante (on est loin du clown maléfique de Ça).
Je venais de visionner le dernier épisode de la la série lorsque j’ai reçu le livre (Merci à lecteurs.com). Je me suis plongée facilement dans la lecture du pavé de 800 pour le plaisir de jouer au jeu des 7 différences. Par ailleurs l’écriture fluide de Stephen King en fait un page-turner. J’ai préféré le livre qui permet de mieux s’attacher à la psychologie des personnages mais la série a permis d’étoffer l’intrigue notamment avec l’ajout d’un épisode d’enlèvement qui n’existe pas dans le livre !
En conclusion je pense qu’il vaut mieux commencer par le livre quand même.
Encore un Stephen King qui se déguste avec délice mais me laisse un petit je-ne-sais-quoi d'insatisfaction.
Au travers de "L'Outsider" on retrouve avec plaisir la plume fluide, addictive et référencée de l'auteur. Ce dernier nous invite à partager l'histoire de Terry Maitland, un coach aimant et passionné. Père de famille, il n'a pour seul objectif que de faire ressortir le meilleur de chaque enfant qu'il entraîne. Confiant et professionnel, il va néanmoins se retrouver face à une accusation atroce qui va le mener tout droit en enfer ... Va-t-il réussir à garder la tête froide face aux preuves qui l'incriminent ? Qui est-il vraiment ?
Adepte des romans des années 80-90 voire 2000, j'avoue avoir été déçue par les nouvelles œuvres de Stephen King. C'est donc avec un léger scepticisme que j'ai entamé ce roman, cependant plus les chapitres défilaient, plus mon esprit se laissait prendre au jeu de piste de l'auteur. Je me suis sentie à la fois spectatrice et actrice de cette situation pas "si" hors du commun.
J'ai apprécié retrouver ce débat implicite autour de la peine de mort qui intime chacun de nous à réfléchir sur le sens de la vie et nous chuchote de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer. Stephen King possède ce don indéniable de narration qui nous embarque dans un récit de la vie, avec des personnages vivants, proches du peuple et parfaitement imparfaits. On ressent un doux malaise dans la première partie du récit, un curieux malaise qui nous pousse à poursuivre notre lecture, à connaître ce mal qui entoure la petite ville de Flint City. L'histoire déroule son fil d'Ariane et on partage au fil des pages les états d'âme des protagonistes, on s'insurge, on frissonne, on s'interroge. "Qui dit vrai ? Et si c'était lui ?"
Et au milieu de tout cela, un mythe s'installe, répand sa drogue dans notre esprit voire ravive des souvenirs d'enfance que l'on pensait enfouis. J'aime retrouver ce genre de récit, qui jongle entre réalité et surnaturel, qui laisse s'installer le doute. L'Outsider est un personnage énigmatique qui aurait mérité d'être plus effrayant dans la deuxième partie. J'aurai aimé qu'il soit plus charismatique, plus vorace, plus "Stephen King des années 90".
En définitive, L'Outsider est un bon roman, un très bon roman à mes yeux, qui se lit facilement mais qui accuse un peu trop de longueurs en deuxième partie. Une longueur qui aurait gagné à mettre un peu plus en avant l'esprit de L'Outsider, ses pensées noires et profondes.
Je tiens tout d'abord à remercier Lecteurs.com et les éditions "Le Livre de Poche" qui m'ont offert cet exemplaire et qui m'ont ainsi permis de me replonger avec plaisir dans l'univers de Stephen King.
Pour une fois, l’action ne se situe pas à Derry dans le Maine, mais à Flint City dans le Massachusetts. Comme à son habitude, Stephen King nous installe dans une bourgade comme il en existe tant. Ses cafés, sa police, son tribunal, ses commerces, son club de base-ball, son club de strip-tease.
Mais la routine de cette ville explosera après la découverte d’un crime des plus atroces ayant pour victime un enfant et pour suspect un homme bien sous tous rapports. Et nous voilà embarqués dans une enquête policière qui n’aura de cesse de nous confronter à l’impossible. Le surnaturel dont Stephen King nous parle maintenant depuis des années s’immisce petit à petit au fil des indices qui s’opposent les uns aux autres.
On passe d’une affaire d’homicide à quelque chose de plus vaste qui ne concerne pas seulement la ville de Flint City mais peut être l’humanité entière. Qui se cache derrière ce meurtre abject ? Et surtout pourquoi et comment les preuves se contredisent elles ?
Avec ce roman, nous suivons donc cette descente vers les enfers des légendes oubliées du plus grand nombre mais dont certains se souviennent encore. Et heureusement… Car faire vivre les légendes oubliées peut parfois s’avérer salvateur.
Stephen King, comme à sa bonne habitude, joue avec nos peurs d’enfants, nos peurs d’adultes et nos certitudes. Pourtant, peut-on prouver sans aucun doute que ce que l’on ne voit pas n’existe pas ? Peut-on prouver que ce que l’on refuse de voir n’existe pas ? Peut-on prouver ce que nous ne comprenons pas n’existe pas ?
Certaines choses nous dépassent et pourtant il faudra les accepter pour comprendre.
Des personnages attachants, surtout parmi les « seconds rôles » nous poussent à vouloir comprendre et savoir en même temps qu’eux jusqu’au dénouement où nous ferons partie de « ceux qui savent ».
Un roman qui nous permet de nous demander comment nous réagirions en face de ce qui paraît impossible.
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