Automne sur le massif de l'Ardenne, les " passantes d'octobre " s'abattent sur la tenderie aux grives du Gaston.
" Ce n'est pas une grive, qu'il avait aperçue, non ! Tout son sang reflua à gros bouillons. Livide, il ne put s'empêcher de se détourner pour vomir son café du matin au pied de la touffe du coudrier. Immobile, statufié, les pieds vissés dans l'ardoise de la sente, le corps dévêtu d'une gamine de 17 ans lui bondit au visage. Instinctivement. les Trompettes de la mort sur lesquelles s'excitaient quelques lardons endiablés dégageaient une délicieuse odeur.
Impudiques elles dansaient une macabre farandole. ". Tout un village situé à la frontière belge va être déstabilisé par une macabre découverte. C'est un drame qui se joue, avec en toile de fond, la crise sidérurgique et l'émergence du mouvement écologiste et antinucléaire. L'implantation de la centrale nucléaire de Chooz va exacerber les passions. Entre roman policier et roman du terroir, cette fiction d'un réalisme authentique entretient jusqu'au bout un lancinant suspens.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
