"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'opéra-comique français, représenté à l'origine dans les loges ou baraques de foires, s'oppose au genre sérieux de la tragédie lyrique créé par Lully à la fin du XVIIe siècle, joué, lui, dans les théâtres. Après avoir bataillé des années, l'un pour se faire reconnaître, l'autre pour garder ses privilèges, les deux genres concluent un armistice. Désormais, l'opéra-comique est clairement défini comme un mélange de parlé et de chanté et il s'installe en 1783 à deux pas du boulevard des Italiens, salle Favart. Il va connaître son âge d'or au XIXe siècle, avec la création d'oeuvres parmi les plus célèbres du répertoire, Le Postillon de Lonjumeau (1836), Mignon (1866), Carmen (1875), Manon (1884), Les Contes d'Hoffrnann (1881), Louise (1900), Pelléas et Mélisande (1902). Dévastée à deux reprises par des incendies ( 1838 et 1887), la salle Favart est reconstruite une troisième fois et inaugurée en 1898. En 1939, c'est cependant la faillite et l'Opéra Comique devient une succursale de l'Opéra... Une nouvelle ère s'ouvre en 2005 : redevenu indépendant et dirigé depuis 2007 par Jérôme Deschamps, l'Opéra Cornique renoue avec son histoire pour assurer pleinement sa mission : faire découvrir au public le plus large son répertoire singulier d'oeuvres lyriques.
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