Quels sont les livres que les lecteurs ont préféré en août 2019 ?
Le 16 septembre 1943, alors que les Alliés s'apprêtent à libérer la Corse de l'occupation nazie, un convoi SS quitte un couvent situé sur les hauteurs de Bastia en emportant une mystérieuse cargaison. Chargées sur une barge à destination de l'Italie, les caisses sont victimes d'un bombardement américain et finissent englouties au large du Cap Corse.
Ainsi naît la légende du Trésor de Rommel, qui suscitera bien des convoitises et engendrera de somptueuses dépenses en recherches sous-marines durant plus de 70 ans. Toutes infructueuses.
Jusqu'à ce jour de l'été 2018 où un lingot d'or caractéristique réapparaît en Suisse, à côté du cadavre d'un vieux bijoutier de Neuchâtel. Le premier d'une longue série, qui va entraîner le procureur Norbert Jemsen, sa greffière Flavie Keller et l'inspectrice Tanja Stojkaj dans un tourbillon mortel entre la Suisse et la Corse.
Quels sont les livres que les lecteurs ont préféré en août 2019 ?
Dans cette nouvelle enquête, nous naviguerons entre deux temporalité, on retrouve nos personnages attachants dans des chapitres courts rythmé et intenses. Plusieurs histoires vont s’entremêler. Au menu, meurtre, chasse au trésor, histoire de la seconde guerre mondiale, mafia, infiltration et manipulation.
On aura du suspense, des retournements de situations, un procureur encore traumatisé des aventures précédentes.
"Une lettre différente attira l’attention de Tanja. Manuscrite, plusieurs pages. Une écriture ronde, soignée, féminine. Ajaccio, le 22 octobre 2016. Quatre mots perdus au milieu du premier paragraphe lui sautèrent immédiatement aux yeux. Le trésor de Rommel."
"La peur conduisait n’importe quel être humain à des réactions surprenantes. La guerre transformait irrémédiablement chaque homme. Les pleurs viendraient. Tôt ou tard."
Alors qu'un lingot frappé d'une croix gammée est retrouvé aux cotés d'une victime, le procureur Norbert Jemsem et sa fidèle greffière Flavie Keller remontent le court de l'histoire pour démasquer l'assassin. Entre légendes, mafia, meurtres et infiltration, entre la France, la Suisse et la Corse, on voyage aussi dans le temps entre 1943 et aujourd'hui, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les intrigues se mêlent et nous tiennent en haleine... tant et si bien qu'on se demande comment celà va finir et jusqu'où celà va nous mener dans l'horreur. Un revirement de situation m'a laissée sans voix (je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler) à tel point que mon intérêt pour cette histoire n'a plus du tout était le même et j'ai fini cette lecture sans plus aucun enthousiasme. Bien dommage celà avait tellement bien commencé !
Pour savoir qui sont le procureur Jemsen et ses collaboratrices, je recommande vivement de lire le premier volume. Ce volume-ci peut se lire indépendamment mais le lecteur manquera alors les dessous des cartes des principaux personnages.
Cette deuxième enquête est aussi animée que la première et Tanja Stojkaj prendra à nouveau de grands risques pour élucider tant bien que mal cette nouvelle énigme.
Les chapitres sont courts et le volume pas trop épais tout comme le premier.
Des enquêtes qui se lisent comme se boit une bonne tasse de thé ou de chocolat chaud, tout dépend des goûts et des couleurs, bien entendu.
Nouvel opus de l'auteur suisse qui reprend la plupart des personnages découverts dans « Le miroir des âmes » . On ne change pas une équipe qui gagne c'est bien connu …
Mais l'auteur n'a pas pour autant décidé de se reposer sur ses lauriers et encore moins de laisser le temps à ses principaux protagonistes de s'ennuyer .
A peine remis de ses blessures et de l'émotion provoqué par l'attentat qui a couté la vie à son frère , le procureur Jenssen , assisté de sa fidèle greffière, Flavie Keller s'embarque dans une nouvelle enquête transfrontalière . Secondé de l'inspectrice Tanja Stojkaj ( connue pour ses talents d'infiltration ) , le duo va en effet devoir quitter la Suisse et rallier la Corse afin de tenter d'élucider une série de morts suspectes qui ensanglantent les deux pays et qui semble partager des points communs .
Alors qu'à Neufchâtel , en Suisse , un trafiquant décidait dans une ultime fuite de s'immoler par le feu , un détenu , membre de la famille Mariani , tout juste libéré , était retrouvé mort , émasculé , dans une horrible mise en scène digne de l'inquisition . Un crime atroce commis dans l'église d'un ancien couvent sur les hauteurs de Bastia A la fin de l'été 1943 , alors que la Corse allait être libérée par les alliés , le couvent Saint Antoine était alors le théâtre d'étranges conciliabules d'une unité de soldats allemands au sujet d'une cargaison mystérieuse , qui part la suite devait prendre la mer . S'agissait -il du fameux trésor englouti de Rommel ?
Ceux qui ne connaissent pas encore le style de l'auteur suisse vont être surpris En effet Nicolas Feuz ne fait pas dans la demi mesure quand il s'agit de garder ses lecteurs scotchés et ses personnages en mouvement . Rebondissements , chausse trappes diverses et variées : vous ne serez pas déçus !
L'une des particularités de ce roman est d'être basé sur des faits réels et surtout sur une légende et le rêve de tout explorateur d'épaves : le fameux trésor de Rommel .
Outre un récit haletant et particulièrement captivant , on voit que l'auteur connaît bien la Corse , sacrifiant ses vacances d'été plusieurs années durant pour des enquêtes de terrain , afin de mieux s'imprégner des histoires locales , des couleurs chatoyantes de l'île comme de ses odeurs enivrantes . Lui que rien n'arrête quand il a une histoire en tête , a du sans doute faire une croix sur quelques savoureux mojitos au bord de la grande bleue pour mieux aller crapahuter dans l'arrière pays . Mais bien sûr c'était pour la bonne cause !
Trêve de plaisanterie , vous passerez, j'en suis sûr , un bon moment en compagnie de Ncolas Feuz à la découverte d'une Corse à l'histoire mouvementée propice à ces nouvelles aventures palpitantes .
www.dubonheurdelire.wordpress.com
Comme tous les mois, je participe à Masse critique Babelio. C’est toujours une bonne occasion de découvrir un roman. Cette fois pour la Masse Critique romans noirs, j’ai choisi et reçu le dernier roman de Nicolas Feuz, L’ombre du renard. Cela faisait quelques temps que j’entendais parler de cet auteur sur les réseaux sociaux mais sans jamais avoir lu un seul de ses romans. C’était donc l’occasion de sélectionner son dernier roman et de croiser les doigts pour le recevoir.
Nicolas Feuz fait partie de ces auteurs – comme Olivier Norek ou Christophe Guillaumot – qui ont mis leur expérience professionnelle au service de la littérature policière. Procureur à Naufchâtel, il est également désormais romancier. Son dernier roman se situe d’ailleurs en Suisse pour une partie de l’intrigue.
Voici la présentation de l’éditeur – Slatkine et Cie
Le 16 septembre 1943, alors que les Alliés s'apprêtent à libérer la Corse de l'occupation nazie, un convoi SS quitte un couvent situé sur les hauteurs de Bastia en emportant une mystérieuse cargaison. Chargées sur une barge à destination de l'Italie, les caisses sont victimes d'un bombardement américain et finissent englouties au large du Cap Corse.
Ainsi naît la légende du Trésor de Rommel, qui suscitera bien des convoitises et engendrera de somptueuses dépenses en recherches sous-marines durant plus de 70 ans. Toutes infructueuses.
Jusqu'à ce jour de l'été 2018 où un lingot d'or caractéristique réapparaît en Suisse, à côté du cadavre d'un vieux bijoutier de Neuchâtel. Le premier d'une longue série, qui va entraîner le procureur Norbert Jemsen, sa greffière Flavie Keller et l'inspectrice Tanja Stojkaj dans un tourbillon mortel entre la Suisse et la Corse.
En sortant de ma lecture, j’ai eu cette impression de trop peu. Je serais bien restée encore quelques heures dans cette lecture qui associe le passé mythique, le présent et des personnages forts en personnalité. Le récit croisé entre la légende du trésor de Rommel qui nous replonge dans les années terribles de la Seconde Guerre Mondiale et le présent dans le canton de Neufchâtel où les indices d’un passé qu’on pensait enfoui réapparaissent progressivement fait fonctionner nos méninges. Je ne vous en dirai pas plus mais j’ai aimé les rebondissements de l’intrigue et je me suis dit plusieurs fois que le romancier m’avait prise au piège de ses filets !
Le roman fonctionne bien dans sa dynamique mais je regrette un petit peu qu’il soit si court et qu’il ne développe pas plus cette partie historique qui est devenue légendaire.
J’ai passé un agréable moment de lecture et me voilà donc encore une fois à rajouter sur ma liste – interminable – de lectures les romans de Nicolas Feuz.
Quant à Slaktine et Cie, je peux dire que cette maison d’édition a du nez car à chaque fois que je lis un de leurs romanciers c’est une bonne pioche !
En résumé : Une bonne idée de cadeau à mettre sous le sapin de Noël !
J'avais besoin de lire un polar divertissant pour me vider la tête.
Super bonne pioche avec cette Ombre du Renard dont la qualité première est son incroyable efficacité. le récit est parfaitement construit : des chapitres courts quasiment tous se terminant par un cliffhanger redoutable qui te pousse à poursuivre comme un mort-la-faim. le sens du rythme de Nicolas Feuz est assez évidente, l'intrigue est vive et musclée, le puzzle se met en place progressivement avec cohérence, sans facilité ni invraisemblance, le tout porté par une écriture rigoureuse sans fioriture.
Et en plus, y a des Nazis et des super tueuses sadiques, hihi !
T'es de suite dans l'ambiance avec une scène d'ouverture frappante sans préliminaire, bien hard ! Et puis c'est parti pour une alternance de chapitres superposant deux trames temporelles à partir de la réapparition en Suisse d'un lingot d'or frappé de la croix gammée à côté du cadavre d'un bijoutier, le premier d'une lignée qui va égrener tout le récit. Un lingot qui pourrait provenir du mythique trésor de guerre du maréchal nazi Rommel ( le Renard, c'est lui ) qui aurait été coulé au large du Cap Corse en 1943 par les Alliés qui s'apprêtaient à libérer la Corse.
Une vraie légende dont s'empare avec intelligence Nicolas Feuz oour nourrir son polar, reprenant des faits réels, ce trésor n'ayant jamais cessé d'exciter les imaginations dès l'après-guerre : un témoins SS douteux qui l'utilise comme sauf-conduit pour éviter la prison, un ministère français des Finances qui met le paquet pour le retrouver, des plongeurs de grand fond embauchés pour une véritable chasse au trésor qui ne donnera rien. A moins que …
S'il s'agit de la deuxième enquête du trio Norbert Jemsen ( procureur ) – Flavie Keller ( sa greffière ) – Tanja Stojkaj ( inspectrice ) , après le Miroir des âmes, je n'ai absolument pas été gênée . Le dénouement est impeccable.
Rien d'inoubliable mais diablement efficace, et c'est la le principal !
Tout d'abord un grand merci aux éditions Slatkine et Cie pour l'envoi de ce livre en avant-première.
2018, un mafieux libéré d'une façon impromptue est retrouvé, deux jours après assassiné, atrocement mutilé sur les hauteurs de Bastia, dans un couvent qui aurait eu un rôle avec la disparition du trésor de Rommel en 1943 lors de la débâcle allemande.
En Suisse, à Neuchâtel, un toxicomane, victime d'hallucinations, s'immole sous les yeux de son amie, qui nest autre qu'une policière en mission avec en charge de remonter une filière de trafic de drogue et au domicile du toxicomane , est retrouvée une grosse somme d'argent provenant dune d'une bijouterie et dont le propriétaire est aussi retrouvé mort assassiné.
Quel rapport existe-t-il entre ses meurtres ?
Pour le savoir, il faut vous mettre à la lecture de ce polar très bien documenté et qui vous tiendra en haleine avec ses nombreux rebondissements et qui vous emmènera là où vous ne vous y attendez pas.
Hâte de lire les autres ouvrages de cet auteur. Beau coup de cœur
Ce que j’apprécie dans le monde du polar, c’est que les lectures ne sont jamais vraiment les mêmes. Il est bien sûr toujours question d’enquêtes policières, mais les auteurs appréhendent le genre de différentes façons. Certains approfondissent des personnages forts auxquels on s’attache, d’autres s’attardent sur l’atmosphère pour créer une ambiance ou traiter du social et d’autres encore s’appliquent à étoffer leur intrigue pour nous tenir en haleine. Et enfin, il y a la catégorie à laquelle appartient Nicolas Feuz, qui pourrait se résumer par « Droit au but».
En effet, dans ce livre, pas de gras, l’auteur mise tout sur l’efficacité. On entre très vite dans le vif du sujet. Les chapitres sont courts (3 ou 4 pages) et les scènes d’actions se succèdent sans répit. La plume de l’auteur est accessible et participe à la fluidité de l’histoire. La lecture se fait à cent à l’heure. On ne peut plus de reprendre son souffle et on enchaîne les pages à une cadence folle. Lancé à toute vitesse, on n’a pas le temps d’admirer le paysage ou de réfléchir à la condition humaine. On se fait embarquer par le rythme pour mieux se laisser surprendre par les rebondissements et les retournements de situations.
Nicolas Feuz propose un rapport action/page très élevé qui réalise parfaitement son objectif. De la première à la dernière ligne, le lecteur a la tête dans le guidon. Le scénario est bien ficelé et réserve au lecteur son lot de surprises. Pour ma part, j’ai dévoré les aventures du procureur et de sa greffière en 2/3 heures. Même si cette brièveté est un handicap à l’impact que va laisser cette aventure dans mon esprit, je conseille fortement « L’ombre du renard » pour l’efficacité de ce polar et pour la dose d’adrénaline qu’il va vous injecter !
http://leslivresdek79.com/2019/09/17/489-nicolas-feuz-lombre-du-renard/
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