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Nicolas Feuz

Nicolas Feuz

Nicolas Feuz a étudié le droit à l'Université et obtenu le brevet d'avocat, avant d'être élu en 1999 comme juge d'instruction, en 2008 comme président du collège des juges d'instruction, et enfin en 2011 comme procureur de cette petite République helvétique. 
Marié et père de deux enfants, il s'es...

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Nicolas Feuz a étudié le droit à l'Université et obtenu le brevet d'avocat, avant d'être élu en 1999 comme juge d'instruction, en 2008 comme président du collège des juges d'instruction, et enfin en 2011 comme procureur de cette petite République helvétique. 
Marié et père de deux enfants, il s'est lancé dans l'écriture de romans noirs en 2010.

Avis sur cet auteur (83)

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    Couverture du livre « Heresix » de Nicolas Feuz aux éditions Slatkine Et Cie

    Jean-Paul Degache sur Heresix de Nicolas Feuz

    Nicolas Feuz est un auteur de polars dont j’ai souvent entendu parler car il est Suisse comme Marc Voltenauer, écrivain que j’apprécie beaucoup. Il fallait que je lise enfin un de ses livres. C’est fait avec HERESIX, polar à la fois actuel et médiéval.
    Tout commence très fort dans un prologue...
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    Nicolas Feuz est un auteur de polars dont j’ai souvent entendu parler car il est Suisse comme Marc Voltenauer, écrivain que j’apprécie beaucoup. Il fallait que je lise enfin un de ses livres. C’est fait avec HERESIX, polar à la fois actuel et médiéval.
    Tout commence très fort dans un prologue terrible, sanglant et très intriguant. Six hommes nus marchent dans la nuit vers l’église de Saint-Thibéry remplie d’une foule où se trouvent des gendarmes qui enterrent un des leurs. Le premier de ces six hommes, infâmes, a un œil crevé. Les autres ont les deux yeux crevés et, tous les six, ont le nez tranché ! En lettres de sang, HERESIX est gravé sur la poitrine de chacun.
    On ne peut pas lancer d’une façon plus terrible une histoire qui va me balader d’une époque à l’autre. Parfois, je ne sais pas trop où je suis : aujourd’hui ou des années auparavant ?
    Par contre, là où c’est clair, d’entrée, c’est quand Nicolas Feuz retrace l’époque cathare. Bernadette Lafargue, professeure d’Histoire à l’université de Montpellier, est spécialiste de ces années qui ont vu le pape Innocent III lancer la croisade contre les Albigeois, croisade qui s’est vite transformée en conquêtes territoriales pour le royaume de France.
    Habilement, l’auteur relie ces massacres du XIIIe siècle aux drames qui se jouent autour de Montpellier avec, pour point de départ le cap d’Agde où la débauche sexuelle sévit en contradiction complète avec l’esprit du naturisme.
    Une certaine Sandy agit avec un sang-froid terrible. Elle retrouve des hommes qui ont souillé des femmes et qui, surtout pour celui qui se fait appeler le Toulousain, règnent sur la prostitution sans hésiter à utiliser des mineures.
    Bien sûr, la police et la gendarmerie tentent d’intervenir mais une concurrence certaine entre leurs services n’aide guère. Une lettre anonyme parle d’une croisade contre le Toulousain et son empire comme cela se fit contre les Cathares. Avec à-propos, Solange Darrieussecq, gendarme chargée de l’enquête, indique que ça ne colle pas car la cause des cathares était juste et que la croisade menée contre eux n’avait rien à voir avec une croisade contre le crime.
    Dominique Roustan intervient pour le SRPJ (Service régional de police judiciaire). Il veut mettre un grand coup de pied dans la fourmilière des acteurs du sexe tarifé, de la drogue, de la corruption et du blanchiment d’argent car tout se tient.
    Depuis sa villa de Saint-Guilhem-le-désert, le Toulousain tire les ficelles alors que le mystère s’épaissit de plus en plus. Entre temps, j’apprécie les rappels historiques d’une période qui ensanglanta toute l’Occitanie comme le siège de Lavaur, celui de Toulouse, ou celui de Béziers, ville qui tomba le 22 juillet 1209 et où l’on dénombra 20 000 tués et bien d’autres encore après : Carcassonne, Castres, Albi, Fanjeaux, Mirepoix, Saverdun, Preixan, Bram, Minerve...
    La fameuse réplique attribuée à Arnaud Amaury, légat du pape, à Simon de Montfort : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens. », si elle est discutée, témoigne bien de la valeur de la vie humaine à l’époque ; impossible de ne pas penser à ce qui est arrivé ensuite dans l’Histoire de l’humanité, jusqu’à aujourd’hui encore…
    Si ces rappels historiques sont précieux, je n’oublie pas la terrible intrigue qui se joue dans HERESIX. De coup de théâtre en révélation terrible, l’action ne cesse de me surprendre et j’apprécie tout le talent de Nicolas Feuz pour m’emmener jusqu’à un Épilogue renversant…
    J’ajoute enfin que l’auteur fait aimer ces villes, ces villages, les paysages du Gard et de l’Hérault grâce à des descriptions courtes et précises qui donnent envie d’y aller, d’y retourner pour apprécier à nouveau leur beauté.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/12/nicolas-feuz-heresix.html

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    Couverture du livre « Brume rouge » de Nicolas Feuz aux éditions Slatkine Et Cie

    La Pirate sur Brume rouge de Nicolas Feuz

    J’avais apprécié le style, l’efficacité et le côté un peu dérangeant de Nicolas Feuz dans Heresix, me promettant de revenir, à l’occasion, chez cet auteur suisse de polars et de romans noirs, exerçant la profession de procureur de la république.

    Brume rouge de Nicolas Feuz, Lu par Baptiste...
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    J’avais apprécié le style, l’efficacité et le côté un peu dérangeant de Nicolas Feuz dans Heresix, me promettant de revenir, à l’occasion, chez cet auteur suisse de polars et de romans noirs, exerçant la profession de procureur de la république.

    Brume rouge de Nicolas Feuz, Lu par Baptiste Chalmet, SAGA Egmont, 2022 (1ère édition : Slatkine et Compagnie, 2022).

    Un tueur en série que nous allons suivre dès les premières pages du roman, entre Genève, Neuchâtel et Paris. Climatosceptique, il a décidé de s’en prendre à des victimes portant le prénom de Greta, cristallisant ainsi sa désapprobation face à l’action de la militante écologique Greta Thunberg.
    Des crimes atroces et gratuits visant des victimes innocentes : un bébé venant de naître, une fillette dans une gare, une sportive de haut niveau… Si je trouvais intéressante la posture de ce justicier voulant luter contre ce qu’il considère comme de l’hypocrisie écologique, le choix de ses victimes m’a offusquée.
    Un procureur Norbert Jemsen et sa greffière Flavie que la vie n’a pas épargnés et qui se réfugient dans le travail pour tenir le cap… Une implication qui coûte parfois cher : en effet, chargé de l'enquête, le procureur est également empêtré dans une procédure disciplinaire pour avoir fait libérer une de ses proches, activiste écologiste.

    Le début était très prometteur, ambigu aussi car certains détails me mettaient la puce à l’oreille sans que je parvienne à bien saisir ce qui me dérangeait.
    J’ai apprécié la comparaison entre la France et la Suisse, non dénuée d’humour, parfois.
    J’ai été sensible à la terrible histoire familiale distillée en filigrane tout au long du récit.
    Mais le dénouement m’a paru un peu trop surprenant, hors de toute possible crédibilité ; j’avoue avoir rompu le pacte de lecture !

    La version audio est correcte ; j’ai eu un peu de mal au début avec la tonalité et le débit du narrateur, aléas vite oubliés devant le suspense et le rythme soutenu de l’intrigue.

    Cet opus est le tome 4 de la série consacrée par Nicolas Feuz au procureur Norbert Jemsen. Je vais essayer de reprendre la chronologie au début pour démêler le trouble passé de ce héros, intriguée par des rappels des enquêtes précédentes glissés dans le récit.

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    Couverture du livre « Le philatéliste » de Nicolas Feuz aux éditions Rosie & Wolfe

    Anita Millot sur Le philatéliste de Nicolas Feuz

    Nous sommes en Suisse – quelque part entre Lausanne et Genève – à l’approche de Noël. Imaginez un peu un psychopathe, qui fabrique des timbres-poste avec de la peau humaine.

    Ana Barthomeu (brigade criminelle) Mitch (son ancien collègue) et Yves Morin (policier) vont se retrouver plongés dans...
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    Nous sommes en Suisse – quelque part entre Lausanne et Genève – à l’approche de Noël. Imaginez un peu un psychopathe, qui fabrique des timbres-poste avec de la peau humaine.

    Ana Barthomeu (brigade criminelle) Mitch (son ancien collègue) et Yves Morin (policier) vont se retrouver plongés dans une enquête particulièrement horrifique ! Sur ce coup-là, Nicolas Feuz n’y va pas « avec le dos de la cuillère » ! C’est gore à souhait ! Heureusement pour le lecteur qui n’aime pas trop ça (moi, par exemple …) les principaux protagonistes sortent de l’ordinaire (ils ressemblent à tout, sauf à des héros ! …) et rendent le récit plus attractif.

    Au cours de cet opus (qui se déroule dans le présent et le passé) nous ne faisons cette fois encore, qu’entrevoir le fameux Procureur Norbert Jemsen et sa greffière Flavie Keller. Et je dois bien avouer que le dénouement de cette déprimante intrigue m’a semblé plutôt « tiré par les cheveux » … Bref, il ne s’agit pas de mon préféré de l’auteur …

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    Couverture du livre « Les extradées » de Nicolas Feuz aux éditions Rosie & Wolfe

    Sophie Wag sur Les extradées de Nicolas Feuz

    Nicolas Feuz mène une double vie bien remplie: procureur d'une part et auteur de polar à ses heures perdues, des polars plutôt réalistes pour lesquels il faut avoir le coeur bien accroché!
    Un roman policier assez dur qui se passe en Suisse, entre une ado harcelée qui va mettre fin à ses jours,...
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    Nicolas Feuz mène une double vie bien remplie: procureur d'une part et auteur de polar à ses heures perdues, des polars plutôt réalistes pour lesquels il faut avoir le coeur bien accroché!
    Un roman policier assez dur qui se passe en Suisse, entre une ado harcelée qui va mettre fin à ses jours, une enfant kidnappée par sa mère et l'univers carcéral féminin. J'ai mis un moment à rentrer dans l'histoire car je n'ai pas lu les 5 tomes précédents, puis je me suis laissée emporter par ce polar haletant qui ne laisse pas le lecteur reprendre son souffle. Les différents récits s'imbriquent dans un final un tantinet capilotracté. Mais on passe un bon moment de lecture.