Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Une enquête sanglante en Polynésie
L'ex-inspectrice Tanja Stojkaj s'est exilée en Polynésie française pour protéger sa mère et son fils de la mafia balkanique.
Sur un motu de Bora Bora, elle mène une vie paisible jusqu'à la découverte d'un corps près du récif corallien. La gendarmerie conclut rapidement à une attaque de requin.
Agacée par cet empressement à classer l'affaire, Tanja cède à ses anciens réflexes d'enquêtrice et découvre, derrière les eaux turquoise et les plages de sable blanc de la Perle du Pacifique, l'envers de la carte postale : trafics, pauvreté, croyances occultes, matériel militaire à l'abandon, pollution du lagon.
Au-dessus de tout cela plane l'ombre d'un mensonge : celui de la politique métropolitaine et des essais nucléaires français.Du Paradis à l'Enfer, il n'y a qu'un pas. Et un torrent de larmes
Très belle découverte !
On suit Tanja, exilée en Polynésie française.
Le récit est addictif et la plume se lit très facilement.
Si vous aimez les secrets, vous allez être servi !
Au travers de l’histoire, on découvre aussi la rancœur de la Polynésie française vis-à-vis de la France.
Et au vu des circonstances, ça se comprend…
J’ai adoré découvrir ce coin du monde, une part de son Histoire mêlé à l’histoire de Tanja.
Une lecture que j’ai beaucoup apprécié.
Mais que j’aurais d’autant plus savouré en ayant lu les tomes précédents.
Il m’a manqué des éléments autour Tanja, pour comprendre son passé, m’attacher plus à elle, et comprendre pourquoi elle se retrouve ici.
Mais au-delà de ce bémol, ça m’a donné envie de découvrir la saga depuis le début !
Un livre lu pour le Prix des Lecteurs @livredepoche pour la sélection du mois de juillet.
Tanja Stojkzj vit en Polynésie française avec son fils de deux ans et sa mère.
Rapidement le lecteur comprend que cette ancienne policière a fuit Neuchâtel, mais surtout quelqu'un, et elle est internationalement recherchée.
Sa vie s'écoule paisiblement sur une île de Bora-Bora. Jusqu'à ce matin où elle découvre un cadavre près du récif de corail.
Que s'est il passé ?
Attaque de requin pour la police locale.
Mystère à résoudre pour Tanja, car son ancien métier et son intuition lui dictent tout autre chose, plus sournois, malsain même.
Sur cette île paradisiaque, nous voilà donc avec un cadavre, un médecin légiste assassiné, un couple de faux suisses qui disparaît...
Les catastrophes s'accumulent.
Remémorant à tous les années noires du Rainbow Warrior et le décès du photographe Fernando Pereira. Tout au long du roman Nicolas Feuz revient sur cet épisode catastrophophique de la politique des années 80. On ne manquera pas de lire à ce sujet le roman "french bomber" du regretté Xavier Maniguet, disparu bien trop tôt, pour se faire une idée précise des événements.
Mais aussi les dégâts causés par les essais nucléaires sur cette région du pacifique, les déchets laissés partout dans le lagon par le départ des militaires américains ou encore quelques croyance locales qui parfois perturbent l'analyse des évènements, devenant de fait plus subjective que factuelle.
Alors que Tandja continue de poser des questions et tente de résoudre le mystère de ces disparitions, la police essaie de comprendre ce qu'elle cherche, la trouvant bien curieuse pour une banale touriste.
Mais toute la brigade est bien occupée avec l'arrivée prévue sur l'île d'une personnalité de premier plan.
En parallèle, elle aide Flavie Keller à résoudre une enquête en Suisse.
Le rythme est soutenu, les événements s'enchaînent et les question fusent pour savoir comment Tanja va pouvoir se sortir de cette situation particulièrement périlleuse pour elle, son fils et sa mère
L'auteur sait faire monter le suspense en distillant quelques informations à mesure qu'il fait évoluer ses différents protagonistes, et le lecteur n'a plus qu'une envie, comprendre ce qu'il se passe et résoudre les énigmes proposées à sa sagacité.
J'ai apprécié cette incursion en Polynésie Française, la découverte de ses îles et lagons à travers des faits importants de son histoire récente. Se remémorer le mal qui a été fait lors de l'opération dramatique du Rainbow Warior, sous François Mitterrand.
Ou encore la période des essais nucléaires dans le pacifique ne fait pas de mal et donne envie d'approfondir notre connaissance des faits par respect pour les nombreuses victimes de l'époque.
https://domiclire.wordpress.com/2024/08/05/les-larmes-du-lagon-nicolas-feuz/
Cinquième tomes de la série du procureur Norbert Jemsen, j'ai déjà reposté sur Lecteur.com plusieurs de mes avis sur certains des précédents tomes il m'en reste plus beaucoup a repartager avec vous.
Les Larmes du Lagon lecture qui est dans ma P.A.L de juillet pour le Prix des Lecteurs 2024 Le Livre de Poche.
Une nouvelle enquête palpitante en parallèle à "brume rouge", dont Tanja sera l’héroïne on suivra un autre personnage récurent de la saga à distance. Dans ce paradis cette mort révélera les mensonges d’états et les complots. Les affaires du passé refont surfaces. Nicolas Feutz s’est beaucoup documenté et il s'inspire de fait historique de la Polynésie. L'écriture est fluide, maitrisé, le rythme est haletant, du suspense et des rebondissements. On alterne plusieurs temporalités. Avec en prime une final ouvert.
"Dans quel monde vis-tu, Tanja ? Aujourd’hui, tout le monde centralise tout sur son téléphone. C’est plus pratique. Et c’est une vieille qui te le dit."
Nicolas Feuz m'a fait passer un bon moment.
L'écriture est fluide, l'énigme s'enchevêtre dans d'autres faits réels ayant marqués notre temps, on passe de la France, à la Suisse et à la Polynésie Française.
C'e sont d'ailleurs les descriptions des paysages, du climat et de l'ambiance polynésienne qui m'ont le plus attirés dans ce polar. Il réussit à nous embarquer sur l'île, à nous la faire sentir mais aussi à saisir l'envers du décor de ce paysage paradisiaque. La pauvreté, la pollution, les trafics et les croyances côtoient la politique métropolitaine, dont certaines sales affaires telles que celle du couple Turenge, des essais nucléaires, du sabotage du Rainbow Warrior de Greenpeace orchestré par nos chers hommes politiques au gouvernement à cette époque.
L'enquêtrice Tanja, son fils et sa mère sont profondément attachants.
Mais surtout et comme le dit la quatrième de couv, "Du paradis à l'enfer, il n'y a qu'un pas. Et un torrent de larmes".
Polynésie française. Le corps d'une femme est retrouvé près du récif corallien. Au vu de l'état du corps, les gendarmes constatent une attaque de requin.
Tanya, un ex enquêtrice, exilée, retrouve ses anciens réflexes et décide d'enquêter. Et ce qu'elle va découvrir va au delà de la thèse de l'attaque de requin. Derrière l'image carte postale de l'archipel, on retrouve les mêmes problèmes qu'ailleurs : misère, drogue, trafics en tous genres, pollution auxquels s'ajoutent les conséquences des essais nucléaires de la métropole.
Ce roman au rythme soutenu - l'histoire se déroule sur cinq jours - est bien documenté et alterne des bonds dans le temps, ce qui permet de comprendre les différents évènements qui ont eu lieu par les passé et leurs conséquences aujourd'hui. Mais l'intrigue fait défaut, elle est parfois trop décousue et pas assez crédible.
Le personnage de Tanya est assez horripilant, pour une enquêtrice hors pair, elle a tendance à foncer tête baissée sans beaucoup réfléchir. on a envie de lui dire de prendre du recul mais comme elle n'en fait qu'à sa tête on sait ce qui va arriver. On n'a plus le plaisir de la surprise, du suspense."
https://quandsylit.over-blog.com/2023/07/les-larmes-du-lagon-nicolas-feuz.html
Tel le petit poucet, je suis la sortie des romans de Nicolas Feuz avec un vif intérêt. Toujours prête à le suivre dans de nouvelles aventures, à retrouver des personnages récurrents comme le procureur Jemsen. Dans ce nouvel opus, nous allons suivre plus précisément l'ex inspectrice Tanja Stojkak et la greffière Flavie Keller avec laquelle elle une relation amoureuse à distance. Tanja a du s'expatrier et changer d'identité pour protéger son fils et sa mère. Pourtant le jour où l'on trouve un corps baignant dans les récifs coralliens, Tanja ne peut s'empêcher d'enquêter de son côté. Quel cadre plus idyllique que la Polynésie française pour situer une intrigue sombre et violente. Je ne sais pas pour vous mais rien que le no nom de Bora-Bora me fait rêver et l'auteur n'est pas avare en description pour nous garder sous le charme. Toujours en lien avec le passé historique de ce département d'outre-mer comme à son habitude, il va tisser des liens entre faits passés réels et fiction. C'est intelligent et brillamment mené, j'ai aimé me replonger dans l'histoire des essais nucléaires français, les actions de Greenpeace etc... Une période de l'histoire qui mise en lumière se révèle terrible pour les populations locales qui en gardent encore les stigmates. Les chapitres s'enchaînent a un rythme soutenu, une fois les premières pages lues, je ne pouvait déjà plus lâcher ce polar. Une intrigue surprenante et intense qui nous montre l'envers du paradis. Il faudra avoir le cœur bien accroché et ne pas avoir peur des attaques de requins, c'est cru et réaliste, on en prend plein les yeux et la tachycardie n'est pas loin. Une fin ouverte qui présage d'une suite que j'ai déjà hâte de découvrir, de quoi appâter la lectrice compulsionnelle que je suis. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/01/02/39765823.html
Nicolas Feuz est un auteur que je suis depuis longtemps et je me réjouis de retrouver son nouveau roman chaque année. Mais 2022 déroge à cette régularité avec l’arrivée d’un second volume. Maintenant que j’ai terminé cet opus supplémentaire, je comprends la nécessité de celui-ci.
Dans « Brume rouge », on suivait la cinquième aventure du procureur Norbert Jemsen et de sa greffière Flavie Keller. Mais pas de nouvelles ou très peu de l’inspectrice Tanja Stojkaj, le troisième personnage récurrent. Elle était partie sous d’autres cieux lors de l’épisode précédent pour protéger sa famille.
C’est donc dans cet opus que l’on vient aux nouvelles et que l’on découvre ce qu’elle a fait pendant son absence. Le lecteur la retrouve exilée en Polynésie française où elle vit paisiblement. Seulement son instinct d’enquêtrice entre très vite en action lors de la découverte d’un cadavre. Elle se lance tête baissée dans cette quête de vérité.
Comme souvent avec cet auteur, les investigations suivent les traces de l’Histoire. Pour sa trame, il fait appel à des évènements du passé qui lui servent de toile de fond. Mais il reste surtout appliqué sur la puissance de son intrigue. Et là, le savoir-faire de l’écrivain suisse est encore à l’œuvre. Le texte se lit vite mais intensément. Le rythme est entretenu par des chapitres brefs et il nous emporte dès la première page. L’écriture est agréable et participe à la montée crescendo du suspense. Le scénario réserve son lot de rebondissements et de surprises. Si vous cherchez l’expression « simple et efficace » dans le dictionnaire, vous y trouverez « Voir Nicolas Feuz » !
Une nouvelle fois, il m’a pris par ma main pour m’entrainer à toute allure dans son divertissement. Et comme d’habitude, je me suis laissé faire, pour mon plus grand plaisir !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/12/21/811-nicolas-feuz-les-larmes-du-lagon/
Une fois de plus, Nicolas Feuz nous offre une lecture passionnante ! J’ai été happée (dès le prologue) et projetée – sans ménagement – dans cette dramatique intrigue !
Nous retrouvons (en dehors des policiers – et d’un médecin légiste – polynésiens) le procureur helvète (Norbert Jemsen) et sa fidèle greffière (Flavie Keller) mais aussi – et surtout ! – l’ex- inspectrice albanaise, Tanja Stojkaj. Une jeune femme au passé complexe, qui a dû fuir – fort précipitamment – la Suisse, pour s’installer à Bora Bora avec sa mère (Erina) et son fils de deux ans (Loran) afin d’échapper à la police et à de dangereux criminels (voir les romans précédents : « Le miroir des âmes » (2018), « L’ombre du renard » (2019), « L’engrenage du mal » (2020) et « Brume rouge » (2022)
Cette fois, nous voici plongée dans une intrigue qui se situe en Polynésie, en compagnie de requins tueurs (ou pas !…) et de (nauséabondes) réminiscences, concernant de monstrueux essais nucléaires français …
Percutants, les romans accrocheurs (et tragiques) de Nicolas Feuz suscitent rapidement l’intérêt des lecteurs. Car il sait de quoi il parle, ce procureur suisse ! Forcément, cela donne du crédit à tous ses récits, mélange de polars et de thrillers politico-sociaux, bien éloignés de la banalité ! Comme d’habitude, j’ai beaucoup aimé ce nouvel opus très sombre (de la série du Procureur Jemsen) qui aurait pourtant dû se dérouler plus sereinement, si l’on se fie à son environnement paradisiaque …
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