En partenariat avec Le Livre de Poche
Sur les rives du lac de Neuchâtel, en Suisse, des coups de feu éclatent en plein festival de musique. Le site est évacué. La grande scène devient le théâtre d'une prise d'otages. Un négociateur intervient. Le groupe d'intervention de la police s'organise. Dans l'esprit de Walker, une seule question compte : que s'est-il passé en Laponie ? Ses souvenirs sont flous. Mais il est clair que, de longue date, il ne croit plus au Père Noël. Et vous, y croyez-vous encore ?Le Maxime Chattam suisse. L'Express.
En partenariat avec Le Livre de Poche
Rentrant chez lui, Walker se sent suivi dans les rues de Neuchatel. Pour échapper à la menace, il se réfugie sur le site d'un festival de musique, où il est rejoint par son poursuivant. La confrontation vire rapidement au drame...
Un temps non précisé plus tôt, la famille Walker, Sandra, Rolf et leurs trois enfants, Samuel, Alia et Quentin, arrive en vacances en Laponie finlandaise. Une idée de vacances dont on sent rapidement qu'elle va dégénérer en tragédie...
Il faut reconnaître à Nicolas Feuz un excellent sens du suspense, reposant ici sur l'ambigüité des deux narrations qui se croisent. Qu'est-il arrivé à la famille Walker en Laponie, et pourquoi Walker se retrouve-t'il plus tard au centre d'une tuerie ? La cé de l'intrigue n'est fournie au lecteur qu'à la toute fin du roman.
La qualité du roman repose largement sur la force de cette intrigue. Les personnages, à l'exception du commissaire Marc Blondeau, manquent en effet de caractère et de profondeur. Ils subissent les événements et ne semblent pas acteurs de leur destin. C'est la faiblesse de ce thriller.
L'écriture n'a rien de particulièrement remarquable. Les aller-retours entre le vécu de la famille Walker en Laponie, et le drame du festival de musique de Neuchatel, ainsi que les alternances de points de vue sur les deux situations, entretiennent le rythme du roman et rendent la lecture très fluide, tout en multipliant les questions du lecteur, au risque de le perdre.
Finalement, Horrora Borealis se révèle un très bon thriller, à l'intrigue originale.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/08/20/horrora-borealis-nicolas-feuz-le-livre-de-poche-un-tres-bon-thriller/
Quand j’ai rencontré Nicolas Feuz, à Annecy, en octobre 2019, il m’a non seulement dédicacé "L’ombre du renard", sorti quelques mois plus tôt mais également "Horrora Borealis", paru l’année précédente. Je viens de terminer ce dernier. Sa lecture m’a prouvé, s’il en était encore besoin, combien les auteurs romands que j’apprécie tant sont talentueux.
Tout commence un soir d’été sur le site de Jeunes rives à Neuchâtel où se déroule le fameux open’air festival de musique, le Festi’Neuch. Des coups de feu éclatent, tous les spectateurs sont évacués et la scène devient le théâtre d’une prise d’otage. Un négociateur se rend sur place… Vous n’en saurez pas plus, si ce n’est le nom du preneur d’otage : Walker…Walker "Et cette petite voix lointaine, qui répétait de manière lancinante : Qu’est-ce qui s’est passé en Laponie ?"
En effet, si l’histoire débute sur les bords du lac de Neuchâtel, force est de constater qu’elle prend sa source en Laponie. Et Nicolas Feuz a ce don de nous faire voyager par chapitres alternés entre la Suisse et la Finlande. L’écriture simple et sans chichi aucun laisse toute la place aux faits. A coup de retours en arrière, de cliffhangers, de petits détails semés tels les cailloux du Petit Poucet – et dont je n’ai compris l’importance qu’à la fin – l’auteur déroule les actions à un rythme qui ne cesse de s’accélérer jusqu’au final. Ce roman est complètement addictif et je l’ai lu à la vitesse d’un cheval au galop. Le suspens est maîtrisé, les personnages sont à la fois troublants et attachants. Et si le noir – profond même – domine, si le rouge coule aussi abondamment, on peut y discerner le rose de l’amour, oui il y en a, et le vert des aurores boréales qui "Dans les croyances de certaines peuplades du Grand Nord… représentent les âmes d’enfants mort-nés." J’allais oublier le blanc des grandes étendues neigeuses car c’est aussi ça le récit de Nicolas Feuz : un magnifique voyage au pays du Père Noël.
Bref ! ce fut pour moi une lecture passionnante, un thriller envoûtant.
https://memo-emoi.fr
Vous aimez les thrillers ?
Lisez "Horrora Borealis" de Nicolas Feuz paru en exclusivité au Livre de Poche, et vous ne serez pas déçu !
De Neuchâtel en Suisse jusqu'aux froids intenses de la Laponie, le lecteur part sur les traces de Walker pour une plongée dans les souvenirs effacés...
Ce thriller va vous surprendre et vous tenir en haleine sur 270 pages, une réussite !
Voilà le deuxième livre de la sélection pour le mois de mars dans la catégorie « Polar » (après « Dans les angles morts » d’Elizabeth Brundage dont vous pouvez retrouver ma chronique ici : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/03/dans-les-angles-morts-delizabeth.html) en lice pour le Prix des Lecteurs des éditions Le Livre de Poche. Il s’agit de « Horrora Borealis » du suisse, Nicolas Feuze.
Lorsque j’ai lu la quatrième de couverture où le journal « L’Express » évoquait l’auteur comme le Maxime Chattam suisse, cela a encore titillé plus ma curiosité nonobstant le résumé de l’histoire. Je ne connaissais Nicolas Feuz que par les couvertures de ses bouquins, n’ayant pas eu l’occasion de les lire. Grâce au « Prix des Lecteurs » dont je fais partie du jury, j’ai eu la chance de le recevoir dans la sélection du mois de mars qui - doucement - se termine déjà et cela a été véritablement une très bonne surprise !
Lors du festival musical Festi’neuch à Neuchâtel, des coups de feu sont tirés faisant plusieurs morts mais surtout une prise d’otage. Preneur d’otage et otage semblent avoir partagé des faits traumatisants mais ils devront retourner dans leurs souvenirs pour comprendre comment les choses ont pu tourner de la sorte. Mais que s’est-il passé en Laponie, pays des rennes, du Père Noël et des aurores boréales ?
Le résumé est assez nébuleux et c’est bien mieux pour le lecteur d’en découvrir toutes les subtilités du récit. Comptant un peu moins de 269 pages, j’ai été littéralement happée par le récit et eu du mal à le lâcher avant de l’avoir terminé.
Même si l’histoire, et surtout la fin, sont peut-être un peu rocambolesque, j’ai beaucoup aimé ce livre qui m’a fait à la fois découvrir la Laponie, la Suisse et plus particulièrement la ville de Neuchâtel. Les descriptions sont si réalistes que j’ai parfois eu l’impression de ressentir le froid glacial du cercle polaire alors je cuisais sous le soleil tropical du Cap-Vert.
J’ai trouvé que le suspens grandissait assez vite au fil des pages grâce notamment à une écriture assez incisive de l’auteur. Je voulais vraiment découvrir ce qu’il avait pu se passer en Laponie et connaître le destin de la famille Walker. Quand je pensais enfin avoir découvert le fin mot de l’histoire, l’auteur m’occasionne un total twist que je n’avais pas vu venir. Franchement, c’est bien tourné et ce, sans que le lecteur ne se doute d’un temps soit peu du final.
Peut-être parce que c’est invraisemblable mais l’auteur a réussi sa mission de me divertir et de m’avoir fait autant apprécié ce récit malgré le pan assez glauque de l’histoire mais on n’est pas dans un livre des Bisounours non plus. Cela pourra en heurter plus d’un, mais vous savez tout comme moi que les auteurs de thrillers ne font pas dans le monde des licornes courant sur des arcs-en-ciel et mangeant des pâquerettes.
En fin de compte, j’ai trouvé que la comparaison avec l’auteur Maxime Chattam n’était pas volée. Nicolas Feuz est un auteur que je compte à l’avenir suivre avec beaucoup d’intérêts et j’espère découvrir très vite son nouveau roman « Le miroir des âmes », paru en août 2018, chez Slatkine et cie.
Ma chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/03/horrora-borealis-de-nicolas-feuz.html
HORRORA BOREALIS
Je tiens à remercier Lecteurs.com qui, en m'envoyant ce livre, m'a permis de découvrir Nicolas FEUZ, merveilleux auteur de thrillers, digne héritier de Maxime Chattam ou Stephen King.
Le festival de musique de Neuchâtel, en Suisse, le "Festi'Neuch" à Neuchâtel se transforme en réplique du massacre du Bataclan. Des coups de feu claquent, les spectateurs sont pris de panique et le site rapidement évacué. Un homme, dont on ne connaît que le nom « Walker » a pris des otages. Il semble amnésique et obsédé par une seule question qui tourne en boucle dans sa tête, tel un mantra : Que s'est-il passé en Laponie ?
Un négociateur, choisi spécialement par le forcené, qui semble le connaître, est dépêché sur le site.
Le livre de Nicolas Feuz s'articule sur deux espaces : Neuchâtel et la Laponie ; deux lieux et deux temps différents ; le « ici et maintenant » de la prise d'otages et le « là bas et avant » : la Laponie où la famille Walker (les parents et leurs trois enfants) ont passé des vacances douze ans aupravant.
Les chapitres, parfois même les sous-chapitres nous entraînent en un ballet incessant d'un lieu à l'autre, d'une époque à l'autre. Ménageant un suspense diabolique, Nocols Feuz distille à doses homéopathiques des indices pour aider le lecteur à comprendre ce qui s'est véritablement passé en Laponie et comment ces événements ont pu impacter un fetival de musique en Suisse.
Et ce sera tout le travail du négociateur de faire remonter à la mémoire de Walter les souvenirs qu'il a enfouis afin d'échapper à l'horreur (horrora) vécue dans ce si beau pays aux étendues boréales.
Le style peut paraître plat, le vocabulaire pauvre mais j'y vois, personnellement, une sorte de reportage, de rapport de police, sans fioritures, concis, précis comme une lame de scalpel qui relate les événements, parfois dans leur nudité la plus crue.
Je n'avais encore jamais entendu parlé de cet auteur vendu comme la petite pépite du polar helvétique.
Mon avis va sûrement être moins dithyrambique.
Il y a une chose que l'on ne peut pas reprocher à ce court roman policier, c'est de manquer de rythme. Tout va à cent à l'heure et on se laisse facilement emporté par ce rythme infernal.
Autre point positif mais qui relève vraiment du ressenti personnel, j'ai plutôt bien accroché avec les différents protagonistes. J'ai également plutôt été surpris par les différents retournements de situation / surprises de ce roman, un bon page turner.
Mais là ou j'ai été nettement été plus dérangé c'est par l'écriture et les répétitions un peu lourdes que l'on retrouve au fil du livre. Dire la même chose quasiment au mot près à quelques pages d'intervalle m'a vraiment donné une désagréable impression de livre bâclé. Et c'est bien dommage car ce roman a des atouts !
En conclusion, un polar agréable (en faisant fi des imperfections parfois énormes dans l'écriture), rapide à lire et prenant pour amateur au cœur bien accroché car l'auteur ne lésine pas sur les détails et c'est quand même bien violent.
Horrora Borealis, à lui seul ce titre promet un roman émotionnel fort. Quelles seront les horreurs?
Au "Festi'Neuch" à Neuchâtel en Suisse, des coups de feu retentissent c'est la panique. Un homme a pris des otages. Les forces de l'ordre ont encerclé la scène. Walker est obsédée par une seule question : Que s'est-il passé en Laponie?
Dans ce livre de Nicolas Feuz, l'action se déroule sur deux époques et deux lieux différent.
Dès le début, nous sommes emmenés directement dans l'action, à Neuchâtel, le personnage, Walker, sait qu'il va mourir, pourquoi?
L'auteur ménage le suspens, nous prépare à l'horreur avec quelques descriptions bien senties. Les réponses à ces questions nous seront délivrées à petites doses avec une précision chirurgicale en nous baladant de la Laponie à Neuchâtel par l'alternance des chapitres et ensuite dans l'action même par l'alternance des sous-chapitre. Chaque fin de ces épisodes nous laisse sur notre faim par un révélation, un indice. Tout cela est mené de main de maître par l'écrivain qui nous décrit la Laponie comme si nous y étions, le froid nous enserre, nous pénètre, est-ce la température -20°, -25° ou l'horreur qui petit à petit nous fait frissonner et nous glace.
Et enfin un final qui tombe comme une massue, j'ai eu tellement envie de connaître l'issue de ce livre, lu en à peine une bonne journée, et en même temps, tellement addict à l'histoire que je n'ai pas eu envie qu'elle finisse.
Mais bon sang que s'est-il passé en Laponie? Au pays du Père Noël, où tous les enfants et même les parents aimeraient aller pour rencontrer e Personnage, après cette lecture le désir sera-t'il le même?
Vous l'aurez compris, je vous recommande ce fantastique mais terrible livre mais aussi de vous bloquer une journée, un après -midi dans votre canapé, fauteuil, avec une bonne théière ou cafetière bien chaude et un plaid et vous mettez l'inscription "Ne pas déranger, sous peine de terribles sanctions" (rires).
Une petite surprise aussi à la fin de ce livre, les premières pages du prochain roman de Nicolas FEUZ " Le miroir des âmes", mais je vous laisse découvrir tout cela.
J'adresse mes plus intenses remerciements à Lecteurs.com, aux Editons Slatkine et Cie, à LGF pour m'avoir offert ce roman et la chance de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas et aussi à Nicolas FEUZ pour avoir écrit un tel roman.
C'est à 5 qu'ils sont partis en famille en Laponie et c'est seul qu'est revenu Walker. Il a des questions pleins la tête et notamment : Que sont devenus ses proches ? Il se sent traqué et bientôt ceux qui le suivent vont se trouver à sa merci et il ne les lâchera pas tant qu'il n'aura pas de réponses à ses questions, tant qu'il ne saura pas la vérité, aussi douloureuse soit-elle.
De son côté, le commissaire Boileau attend un coup de fil des médecins qui opèrent sa femme qui a un cancer.
Alors quand on l'appelle pour jouer les négociateur et aller auprès de Walker afin de désamorcer la situation, il n'est pas chaud et finalement se laisse convaincre.
C'est une histoire assez incroyable que nous livre là l'auteur et en commençant ce livre, je ne m'attendais pas à une telle fin, à mille lieues de ce qu'on pourrait imaginer au début de ce thriller.
A lire absolument !
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