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Ce recueil de nouvelles et novellas du talentueux auteur propose un éventail de courts écrits dans différents styles littéraires. Il nous emmène sur les sentiers du polar, de la littérature fantastique et du gore dans cette nouvelle collec- tion, Oka'poche, en collaboration inédite avec les éditions BSN Press. Laissez-vous balader dans des univers étranges, parfois à vous glacer le sang. Que cela soit une rencontre avec un mystérieux anglais coiffé d'un chapeau haut de forme, dans une ferme perdue en Oklahoma ou encore dans des bains thermaux, ces histoires ne vous laisseront pas de marbre.
Dans sa préface du recueil de nouvelles "Les passeurs", Marc Voltenauer dit de Nicolas Feuz qu’il est "non seulement un écrivain suisse talentueux et audacieux, mais c’est surtout un ami…" Bien évidemment, je ne retiendrai que le "non seulement…". Talentueux et audacieux, je plussoie.
Je dirai même plus : talentueux, audacieux mais aussi éclectique, inventif, ingénieux. Il y a déjà un moment que je lis cet auteur, procureur du Canton de Neuchâtel, et que je l’apprécie. Ce que j’aime particulièrement chez lui c’est la grande diversité de ses écrits et ces nouvelles en sont l’exemple parfait. Bien sûr, je ne vous les raconterai pas, peut-être parce que j’ai horreur d’apprendre par d’autres un contenu que je n’ai pas encore lu. A vous de le découvrir.
A vous de découvrir ces onze textes courts dont deux novellas déjà parues dans deux recueils à plusieurs voix des Editions Okama "Nuit blanche en Oklaoma" et "L’étrange noël de Sir Thomas" que j’ai relues avec un immense plaisir. Plus fantastiques qu’elles, tu meurs. S’y côtoient des personnages qui, le lendemain, n’existent plus, une forêt qui gagne du terrain minute par minute, des rêves qui n’en sont pas, des fantômes qui passent les portes. Le tout magnifiquement écrit, empreint de magie, où l’humour affleure au détour d’une réflexion pourtant des plus noires.
Et puis, bien sûr, il y a le "noir", le "très noir" et même le "gore". "Sous la cascade, Joël gesticulait encore comme un pantin désarticulé. Les os de son crâne étaient à nu...Quand le silence revint et que le sang des cinq malheureux finit par se diluer dans le bassin fumant, la voix conclut : "Je vous souhaite un joyeux Noël" Le polar, son genre de prédilection – de par son métier, j’imagine – est évidemment présent aussi dans ces petits récits aussi léchés qu’un roman de plusieurs centaines de pages et dont les chutes sont toujours spectaculaires. Et au milieu de ces atmosphères sombres, il parvient à traiter de l’écologie, de l’amour d’une mère, de tous ces sujets d’importance dont il fait des merveilles.
Talentueux, audacieux, inventif, éclectique…Nicolas Feuz c’est tout ça à la fois et j’adore.
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