"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Qui veut tuer Greta Thunberg ?
Entre Paris et Neuchâtel, un serial-killer pulvérise à l'arme lourde toutes les jeunes filles qui se prénomment Greta. Très vite, on l'identifie. Le problème, c'est qu'il est mort depuis vingt ans. Un assassin fantôme.
Une fable écologique aussi violente qu'efficace. Nicolas Feuz au sommet de son art.
J’avais apprécié le style, l’efficacité et le côté un peu dérangeant de Nicolas Feuz dans Heresix, me promettant de revenir, à l’occasion, chez cet auteur suisse de polars et de romans noirs, exerçant la profession de procureur de la république.
Brume rouge de Nicolas Feuz, Lu par Baptiste Chalmet, SAGA Egmont, 2022 (1ère édition : Slatkine et Compagnie, 2022).
Un tueur en série que nous allons suivre dès les premières pages du roman, entre Genève, Neuchâtel et Paris. Climatosceptique, il a décidé de s’en prendre à des victimes portant le prénom de Greta, cristallisant ainsi sa désapprobation face à l’action de la militante écologique Greta Thunberg.
Des crimes atroces et gratuits visant des victimes innocentes : un bébé venant de naître, une fillette dans une gare, une sportive de haut niveau… Si je trouvais intéressante la posture de ce justicier voulant luter contre ce qu’il considère comme de l’hypocrisie écologique, le choix de ses victimes m’a offusquée.
Un procureur Norbert Jemsen et sa greffière Flavie que la vie n’a pas épargnés et qui se réfugient dans le travail pour tenir le cap… Une implication qui coûte parfois cher : en effet, chargé de l'enquête, le procureur est également empêtré dans une procédure disciplinaire pour avoir fait libérer une de ses proches, activiste écologiste.
Le début était très prometteur, ambigu aussi car certains détails me mettaient la puce à l’oreille sans que je parvienne à bien saisir ce qui me dérangeait.
J’ai apprécié la comparaison entre la France et la Suisse, non dénuée d’humour, parfois.
J’ai été sensible à la terrible histoire familiale distillée en filigrane tout au long du récit.
Mais le dénouement m’a paru un peu trop surprenant, hors de toute possible crédibilité ; j’avoue avoir rompu le pacte de lecture !
La version audio est correcte ; j’ai eu un peu de mal au début avec la tonalité et le débit du narrateur, aléas vite oubliés devant le suspense et le rythme soutenu de l’intrigue.
Cet opus est le tome 4 de la série consacrée par Nicolas Feuz au procureur Norbert Jemsen. Je vais essayer de reprendre la chronologie au début pour démêler le trouble passé de ce héros, intriguée par des rappels des enquêtes précédentes glissés dans le récit.
Un thriller d’actualité, une lecture soutenu, des scènes difficiles.
Fable écologique surprenante, un peu de gore mais la plume de l’auteur est fluide, ce thriller est très abouti. Maltraitance sur les enfants, crimes très sanglants, psychologie, relation discrète, un final qui vous laisse sans voix.
" C’était le Paris qu’il aimait, le Paris qu’il connaissait, il s’arrêtait toujours dans ce coin du XIIe pour ne pas trop s’éloigner de la gare. Et pourtant, Matthias se réjouissait de rentrer en Suisse. Il aimait Paris, mais comme à chacun de ses séjours, il n’avait qu’une seule envie, quitter la ville au plus vite. Trop de bruit, de stress, de pollution et de grandeur. Il aspirait à retrouver le calme de Neuchâtel, la sérénité que procurait la petite ville estudiantine, avec son lac et sa vue sur les Alpes."
Matthias Hodler exècre les défenseurs de la planète et du climat (qu’il surnomme avec mépris « les moutons verts ») et se fait un malin plaisir d’agir à l’opposé d’une exemplaire conduite écologiste. Il a une haine profonde pour Greta Thunberg, au point de commettre l’impensable, l’innommable, l’impardonnable …
Les victimes (bébé, enfants ou adultes – toutes de sexe féminin – ont un point commun …) Et quand la police pense avoir une petite idée du nom de l’assassin, la stupéfiante nouvelle tombe : Matthias Hodler est mort dans des circonstances tragiques en 1977, à l’âge de sept ans, avec sa petite soeur Sophie et leur père Willy !
Une nouvelle intrigue en compagnie du Procureur Norbert Jemsen de Neuchâtel en Suisse (eh oui : comme l’auteur …) et de sa greffière Flavie. On y retrouve également – cette fois en « pointillés » – Tanja Stojkaj, ancienne policière et petite amie de Flavie (voir les opus précédents …) En ce qui me concerne, je les ai tous lus et apprécie la présence de ce trio !
Une histoire d’écologie (mais si peu …) plutôt un polar social, le parcours d’une famille brisée, d’enfances maltraitées et sacrifiées … De nombreux rebondissements avant que notre procureur préféré puisse enfin faire toute la lumière sur cette affaire très glauque !
Bref, un bon cru qui m’a bien plu !
Nicolas Feuz est un écrivain Suisse. Son genre de prédilection est le roman policier. Ancien juge d'instruction puis procureur, il est spécialiste de la lutte contre le trafic de stupéfiants.
"Brume rouge" est son 9e roman.
Dès le prologue, nous nous retrouvons dans le vif du sujet et il faut s'accrocher, car c'est plutôt "gore" (très visuel).
Un homme entre dans un hôpital et il tue un nouveau-né à bout portant avec un fusil à pompe.
Nous savons rapidement que le meurtrier se nomme Matthias Hodler et que ce dernier se montre en désaccord total avec les défenseurs de la planète et du climat. Il les surnomme même "les moutons verts".
Et ce qui est plutôt amusant si on peut dire est qu'il prend un malin plaisir à faire le contraire de ce qu'il faut faire pour préserver l'environnement. Nous nous retrouvons donc en plein humour noir.
Pour couronner le tout, il s'est donc donné une mission, celle de tuer toutes les personnes se prénommant "Gréta".
Voilà, le ton est donné et l'on va se retrouver très rapidement dans une enquête qui va à cent à l'heure. Elle se déroule sur cinq jours et on ne s'ennuie pas un seul instant.
Les chapitres sont courts. Tout s'enchaîne aisément. Il y a de nombreux rebondissements et je trouve l'histoire bien ficelée.
L'auteur va surtout faire une bonne analyse psychologique de notre tueur grâce à des flash-back qui nous montreront son parcours plutôt difficile.
Mais voilà, j'ai été déçue du dénouement de cette histoire que j'ai trouvé rocambolesque et un peu tiré par les cheveux. De nombreux éléments improbables ont ponctué cette fin et c'est bien dommage, car j'ai eu vraiment du plaisir à suivre cette enquête rondement menée.
On voit que l'auteur connaît bien son sujet et il sait maintenir le lecteur en haleine.
J'ai quand même passé un bon moment en dévorant ce roman.
Après une petite incartade réussie avec le one shot « Heresix », Nicolas Feuz revient à ses amours avec une nouvelle affaire impliquant le procureur Norbert Jemsen. « Brume rouge » est le quatrième livre de cet auteur que je lis. Je suis donc parfaitement rôdé sur ce qui m’attends dans ses thrillers.
Et une nouvelle fois, les fans ne vont pas être dépaysés. On retrouve tout le savoir-faire de l’écrivain suisse dans cette aventure. Portée par un écriture facile d’accès et efficace, l’histoire est courte et va à cent à l’heure. Les chapitres courts assurent un rythme qui ne faiblit jamais. Aussitôt les premières pages tournées, les péripéties ne vous laissent pas le temps de reprendre votre souffle.
On suit l’évolution de l’enquête en alternance avec le point de vue et les actes du meurtrier. On sait donc qui est le coupable, enfin on croit savoir ! Les investigations sont entrecoupées de retours dans le passé. Quelques scènes sont parfois gores mais elles restent supportables parce que l’auteur ne s’y attarde pas trop.
Ce roman se lit indépendamment mais comme au fil des épisodes, l’auteur approfondit la vie privée des protagonistes, certains éléments risquent de vous manquer dans ce domaine. Pour ma part, c’est toujours un plaisir de repartir aux côtés de l’homme de loi et de ses acolytes. Dans cet épisode, il connaît des défaillances professionnelles et doit poursuivre en même temps un tueur en série sur fond d’écologie. Balloté par les révélations successives, il se retrouve en mauvaise posture.
Avec Nicolas Feuz, je m’attends toujours à être surpris par le dénouement. C’est encore le cas avec cette nouvelle énigme même si je l’ai trouvée plus tirée par les cheveux que les précédentes. Mon cerveau a pris un véritable plaisir à être mis sous pression et manipulé de la sorte, et j’en demande encore !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/05/31/761-nicolas-feuz-brume-rouge/
Nicolas Feuz n’est pas un auteur suisse inconnu pour moi. Lors d’une des éditions du Prix des Lecteurs des Editions du Livre de Poche à laquelle je participais comme jurée, j’avais eu en lice « Horrora Borealis », l’un de ses thrillers et ce fut un coup de coeur pour ma part, même s’il n’avait été retenu.
Avant tout, je tiens à vous signaler que ce livre fait partie de la série du procureur Jemsen. Hélas, ce n’était pas indiqué en quatrième de couverture sur les épreuves non corrigées que j’ai reçues et donc, j’avais déjà bien entamé ma lecture avant de m’en rendre compte. Bien que ces livres puissent se lire indépendamment les uns des autres, vous savez que j’aime lire chronologiquement les tomes faisant partie de suite, surtout pour apprécier l’évolution des personnages. Donc, je ne peux que vous conseiller vivement de les lire dans l’ordre. Pour moi, cela m’a donné envie de revenir sur les précédents bouquins de ce personnage.
Quoiqu’il en soit, parlons de « Brume rouge » qui est donc la quatrième aventure du Procureur Jemsen, qui pourrait être l’alter ego de l’auteur, puisqu’il est lui-même procureur du canton de Neuchâtel en Suisse.
Totalement d’actualité, ce thriller vous emmènera sur les traces d’un tueur qui poursuit les prénommées Greta. Faisant une véritable fixation sur Greta Thunberg, l’activiste écologiste suédoise, c’est une épopée sanglante que le tueur fera entre Paris et Neuchâtel.
J’ai été contente de retrouver la plume très fluide de Nicolas Feuz. Ce dernier opus est très addictif et se lit aisément. Une fois plongé dedans, on ne voit plus le temps passer. A la fois bien abouti et terriblement addictif, ce thriller fluide vous fera frissonner de plaisirs.
Cette fable écologique est surprenante et franchement, y a du gore ! On est bien d’accord, on est dans une oeuvre de fiction et donc, il faut accepter ce que l’auteur veut transmettre par certaines scènes mais là, les plus prudes risquent d’y laisser des plumes. Moi, je signe des deux mains.
Son personnage récurrent du procureur Jemsen évolue et c’est pourquoi, j’insiste pour que vous les lisiez dans l’ordre si vous en avez la possibilité. De toutes façons, vous passerez un très bon moment de lecture et donc, autant en profiter quatre fois plus, si j’étais vous!
J’entends parler depuis un moment de Nicolas Feuz, je le suis sur les réseaux sociaux, et ses différents romans me tentaient beaucoup. Lorsque j’ai vu qu’il en sortait un nouveau, je me suis dit que c’était le bon moment de le découvrir. Et cela a été une bonne surprise, je suis totalement conquise par ce que m’a offert cet auteur pendant le temps de ma lecture.
Je ne vais pas trop revenir sur le contenu de l’histoire, c’est un roman à suspense, c’est le genre qu’on arrive et surtout qu’on ne doit pas résumer, sous peine de trop en dévoiler.
On suit un homme, dès les premières pages, qui tuent des femmes. Elles ont toutes pour point commun de porter le prénom Greta. Et ceci parce qu’il est un climato-sceptique et qu’il ne supporte pas Greta Thumberg et toutes les idées qu’elle véhicule. Il va donc s’en prendre à toutes les personnes qui portent ce prénom quelque soit leur âge, bébé, enfant ou adulte. Le procureur Jemsen va mener l’enquête avec ses collègues, et notamment sa greffière Flavie Keller. Il va très vite trouver l’identité du meurtrier, le seul problème est que celui-ci a été déclaré mort vingt ans auparavant. Alors qui se cache derrière cette personne. Et dans un même temps, on suit aussi le procureur Jemsen qui est pris dans une histoire personnelle dont il a du mal à se dépêtrer.
Je ne connaissais pas du tout le personnage de Jemsen. Il apparaît dans des romans précédents de l’auteur. J’ai toujours peur de rencontrer un personnage déjà présent dans d’autres histoires, ne pas comprendre vraiment qui il est. Cela n’a pas été le cas ici, car l’auteur sait en quelques phrases résumer un peu les faits précédents, sans pour autant trop en dire. Je n’ai donc pas du tout été gênée pour la compréhension, et j’ai réussi à percevoir l’homme qu’est Jemsen. Par contre, cela m’a donné très envie de lire les romans antérieurs avec ce personnage afin d’en apprendre plus sur lui. Je l’ai apprécié.
L’originalité de ce roman à suspense, c’est que l’on connait dès le début l’identité du meurtrier. On est avec lui quand il repère ses cibles, quand il les tue, on est aussi avec lui dans sa vie personnelle. C’est un homme très ambigu, avec un passé très lourd qui le hante, et qui remonte à plusieurs générations. Bien sûr, cela ne l’excuse aucunement, mais connaître ses faiblesses permet de mieux le cerner. J’aime beaucoup quand les polars sont aussi intrigants. On s’imagine que parce que l’on connait l’identité du tueur, il ne va pas y avoir d’énigme, mais on se trompe. Car j’étais loin de m’imaginer tout ce qu’il va se passer, et je ne m’attendais pas à aller jusque là où m’a emmenée l’auteur. Tout ce qui se passe au fur et à mesure, toutes les découvertes faites par Jemsen et son équipe, m’a décontenancée. Et pour arriver à une conclusion qui m’a laissée sans voix. Je ne peux rien dire, mais vraiment, j’ai été épatée par la construction de l’histoire, et par le talent de l’auteur de perdre son lecteur dans les méandres psychologiques de son personnage. Par rapport à d’autres livres avec un enquêteur récurrent, ce livre est beaucoup plus centré sur le personnage du meurtrier et j’ai beaucoup aimé cette particularité.
La lecture est donc très addictive, prenante, l’auteur plonge le lecteur dès les premières lignes dans une ambiance angoissante et ne le lâche qu’avec les révélations finales. Les chapitres sont courts, très courts, cela donne beaucoup de rythme à la lecture, les pages se tournent sans se rendre compte, j’ai été absorbée dans l’histoire, plus je tournais les pages, plus j’avais envie de savoir. L’attachement aux personnages se fait également très facilement. Le choix narratif de l’auteur est à la troisième personne du singulier, ce qui est plutôt judicieux dans un thriller, car il permet de garder une certaine distance avec les personnages et de moins se prendre de plein fouet les émotions. Des émotions, justement, il y en a. L’histoire du tueur m’a touchée, c’est assez perturbant d’avoir de l’empathie pour un criminel. Les blessures de l’enfance causent parfois des troubles chez l’adulte qui sont très graves. Ses actes ne se pardonnent pas, bien sûr, mais on comprend juste ce qui a déclenché cette furie meurtrière.
Au-delà du suspense et des crimes, Nicolas Feuz fait passer plein de messages sur la société qui sont très intéressants. L’écologie est au centre de l’histoire, et surtout les personnes qui se battent pour, qui parfois énervent les autres, ceux qui ne veulent rien savoir, ni rien voir. Parfois ces luttes agacent, car elles remettent en cause notre façon de vivre, et nous demandent de trop gros changements dans nos modes de vie. Mais il faut aussi être lucide et se rendre compte que si l’on ne fait rien, on va droit dans le mur…
J’ai également apprécié la précision des faits au niveau policier et enquête. On sent que l’auteur connait le sujet pour être lui-même procureur. J’aime beaucoup lire des romans de ces auteurs anciens policiers, ils mettent toujours beaucoup d’eux et tout est bien argumenté. J’apprends plein de choses sur le déroulement des enquêtes, les procédures. Comme autre auteur, je pense notamment à Olivier Norek, dont j’ai aimé beaucoup de romans. J’ai maintenant découvert Nicolas Feuz et cela ne va pas s’arrêter là.
Il arrive très bien également à retranscrire les émotions, à faire passer les différents sentiments qui animent ses personnages. Il sait alourdir l’atmosphère quand il le faut, et l’alléger également, créant ainsi des pauses dans les ressentis.
Je vais continuer à suivre Nicolas Feuz, je vais aussi me procurer ses anciens romans, sortis au format poche pour en apprendre plus sur les personnages de Jemsen et Flavie. Si je ne me trompe pas, j’ai noté les titres Le miroir des âmes, L’ombre du renard et L’engrenage du mal. J’ai très envie de lire à nouveau cet auteur et retrouver son personnage, mais pas que, j’aimerais aussi beaucoup lire ces autres livres, même s’il n’y a pas Jemsen dedans. Il doit sortir dans peu de temps au format poche Heresix qui me tente beaucoup.
J’ai passé un excellent moment de lecture, plein de suspense, d’intrigue, de surprises aussi. J’ai aussi voyagé entre Paris et Genève, en Suisse romande, pays proche de chez moi et que j’aime visiter. L’auteur décrit très bien les personnages sans pour autant alourdir le texte. Et c’est très appréciable. L’Histoire avec un grand H a aussi sa place, je ne vais pas trop en dire sur ce sujet, car c’est trop lié au meurtrier, mais j’ai aimé également ces retours dans le passé qui éclairent sur le présent et qui nous plongent également dans les méandres noires d’un autre temps qu’il ne faut pas oublier.
Si vous aimez les polars et les thrillers, ce roman est fait pour vous. N’hésitez pas à découvrir cet auteur et ses écrits. Et si vous le connaissez déjà, je pense que vous ne serez pas déçus avec ce nouvel opus qui a une intrigue rondement bien menée.
Êtes- vous prêt à mettre le doigt dans l'engrenage mortel élaboré par Nicolas Feuz ? Réfléchissez bien, car il n'y aura pas de retour en arrière possible dans ce thriller mené tambour battant. Un peu plus de 200 pages pour suivre la piste d'un tueur en série de Paris à Neuchâtel, qui a décidé d'éliminer toutes les Greta du canton.
L'auteur ne prend pas de pincette après un prologue percutant, il enchaîne des chapitres courts et nerveux sur une temporalité de cinq jours seulement. Le rythme est donné pour le procureur Jemsen et sa greffière Flavie qui devront redoubler d'effort pour savoir qui se cache derrière ce tueur. Greta Thunberg et son combat écologique, servent ici de prétexte à un déchaînement de violence inouï. Le tueur est connu dès les premières pages et on sait de lui qu'il n'adhère pas aux théories sur l'écologie et le dérèglement climatique. Avec un style factuel et tranché, il y a peu de place pour l'émotion, encore moins pour l’empathie. Alors que c'est exactement ce que nécessitent les thèmes abordés. Vous l'aurez compris mon avis reste mitigé. Les événements s’enchaînent vite, pas le temps de s'attarder que déjà on est happé par autre chose. On alterne ainsi les points de vue des enquêteurs et celui plus déjanté du tueur. Au fil des pages on comprend où l'auteur veut nous entraîner sans jamais percevoir à l'avance tous les écueils qu'il a placé sur le chemin et ça c'était super. Un scénario redoutable et brillant même s'il mêle à mon humble avis beaucoup trop d'ingrédients comme s'il fallait cocher une liste de dysfonctionnement à remplir. Cela n'enlève rien au fait que j'étais heureuse de retrouver le procureur Jemsen dont je n'ai raté aucune des aventures précédentes et vu la fin ouverte de celle-ci, je sais déjà qu'il y aura une suite à cette série judiciaire. Affaire à suivre donc... Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/03/08/39373168.html
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