Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
À quelles conditions un objet inanimé peut-il, dans l'espace de la mémoire sociale, penser, prendre la parole ou répondre à un regard ? En apparence, l'objet semble agir comme l'être humain qu'il remplace.
Poursuivant le travail amorcé dans Le Principe de la chimère, les recherches ici réunies montrent que, lorsqu'un lien de croyance s'établit, l'objet-personne agit en fait de manière bien plus complexe. Sous forme de jouet, de statuette rituelle, de monument funéraire ou d'oeuvre d'art, cet être animé par la pensée est plus proche d'un cristal que d'un miroir.
Dans le primitivisme moderne, il faut toujours qu'un objet soit une oeuvre. Carlo Severi fait le choix inverse de considérer, d'une part, la production d'images comme un fait d'espèce, inséparable de l'exercice de la pensée (et donc universelle) et, d'autre part, « le jeu de l'art occidental » comme l'un des jeux possibles, et non le seul, que l'on peut risquer avec l'image. Pour développer cette hypothèse, il étudie trois types d'espace : abstrait, chimérique et gouverné par les lois de la perspective.
Au sein d'une même culture, et dans toute culture, cohabitent plusieurs niveaux ontologiques, liés à l'exercice d'une pensée par l'image. L'anthropologie de la mémoire telle que la construit Carlo Severi conduit à une anthropologie générale des formes d'exercice de la pensée.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !