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Passé à la postérité grâce à ses opéras (Faust, 1859 ; Roméo et Juliette, 1867), Charles Gounod (1818-1893) laisse également un important corpus de musiques religieuses qui témoignent de sa foi chrétienne : cantates, cantiques latins à une ou plusieurs voix, messes brèves, messes de requiem et oratorios dont Mors et vita (1885), déjà dédié à Léon XIII. Tenant compte « des accents de la prosodie latine qu'il s'efforce de faire coïncider avec les temps forts », Gounod s'intéressait aussi aux polyphonies de la Renaissance dont le style peut imprégner certaines de ses oeuvres.
Composées dans la dernière période créatrice de Gounod, les présentes litanies sont méconnues, mais elles rejoignent plusieurs pièces du compositeur consacrées à la Vierge (motets, etc.) et attestent de cette orientation mêlant simplicité archaïsante et harmonies typiques du temps. Leur dédicace (« Notre-Dame de Chartres ») provient de la proximité de Chartres avec Morainville où Gounod trouvait refuge lorsqu'il se rendait dans la propriété de ses amis Beaucourt.
Siba Sousou, sous la direction scientifique de Jean-Christophe Branger et Nicolas Moron
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