80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Claude Michel Cluny n'a que dix-huit ans lorsqu'il commence de prendre des notes " venues sous la main ", sur des lectures, des faits ou des rencontres.
La Deuxième Guerre mondiale vient à peine de s'achever. Il l'a vécue comme une initiation intellectuelle autant que païenne aujourd'hui dévoilée dans un récit, Sous le signe de Mars, véritable préface à ce qui allait devenir un journal d'écrivain, L'Invention du temps. L'engrenage des jours accumule peu à peu, au gré d'une inlassable curiosité pour les arts et la vie, un matériau divers et considérable en parallèle aux oeuvres publiées.
Ce premier tome s'étend de 1948 à 1962. Marqué par une lucidité précoce aiguisée aux leçons de l'histoire, le jeune écrivain se tient tôt à distance des événements. Ses jugements sur le temps présent, les pays qu'il découvre, les idéologies, le personnel politique sont sévères, étonnamment dépourvus d'illusions. On le voit aussi découvrir un milieu littéraire qui ne l'éblouit pas. Les aphorismes sur l'art ou les moeurs, les portraits attentifs, cruels ou drôles, les scènes vues, établissent un dialogue avec l'oeuvre à faire, avec le doute, et l'affirmation d'un amour de vivre sans tabou.
Une liberté de ton et de pensée qui donne tout son prix à la sensualité et au désenchantement profond du jeune païen, seul dans " le silence de Delphes " et les ruines d'un idéal à jamais perdu.
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