Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
L'instant fossile, c'est l'instant du trauma. Tous les gosses de putes vous le diront. Quand ils apprennent le « métier » de maman. C'est l'histoire d'un gosse qui joue avec le trauma et le déjoue en pistant la beauté : « La peur ne me bouffera pas la beauté. Que le réel aille se faire foutre. Je trouverai les mots, un jour, au pilori le clouer ». C'est là une crucifiction du réel. Hugo, le gosse, ne se laisse pas démonter. Il fugue comme un damné. Il fuit sa mère, plus précisé-ment le métier de sa mère. Comme dit le proverbe : « Les parents ont mangé des raisins verts, mais ce sont les enfants qui ont mal aux dents. » Les putes ont sucé et ce sont les enfants qui gerbent... L'instant fossile, c'est ça : un tréfonds transformé en trédits. Hu-go ne mâche pas ses mots. Il recherche son père. Il retrouve son père. Et l'éclat de dire, l'éclat de rire, les illumine, un bel éclat de retrouvailles au pied d'une cabine téléphonique, sur un banc. Entre Beckett et Almodovar, l'autrice se tient, nous tient...
Valéry Meynadier, dans Sa mère toute bue, nous a déjà habitués à son style lyrique et cru. Entre prose et poésie, à l'encre baroque, elle trace des lignes sans compromis. Dans son gueuloir à la Flaubert, elle va et vient, devient icarienne, jusqu'à la brûlure des ailes, pour retomber dans la mère. Peinture de couverture : « Les âmes errantes » de Albert Woda.
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