"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Préface de Marc de Launay
Traduction d'Isabelle Kazlinowski et Marc de Launay
Pourquoi pendant près de deux millénaires a-t-on pensé l'oeuvre d'art comme une imitation de la nature ? Comment la conception grecque de l'art au sens large a-t-elle pu être conciliée avec la doctrine chrétienne de la création ? La réponse à ses questions fait apparaître les arrière-plans philosophiques et théologiques des grands tournants fondateurs de la modernité esthétique. Cette dernière repose également sur la tentative sans cesse renouvelée d'articuler le sens des oeuvres et l'histoire de leur genèse, plus encore l'historicité même qui les parcourt : la critique de la tradition philosophique du concept débouche alors sur une anthropologie où la notion de métaphore permet de relire l'histoire des tentatives de définir l'homme en réhabilitant la rhétorique. La critique de la philosophie ne s'appuie pas alors sur un scepticisme finalement relativiste, mais permet au contraire d'intégrer l'historicité essentielle du langage à la compréhension des oeuvres. L'originalité de la pensée de Blumenberg est là : entrecroiser Nietzsche, Cassirer et Husserl pour dynamiser la modernité philosophique dans la perspective d'une phénoménologie de l'histoire qui ne peut plus désormais se passer de l'art.
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