80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Jeune cinéaste rêveur, Ignacio se prend à croire qu'il réalisera un jour un film, le film, celui qui, à l'entendre, sauvera le cinéma cubain de la médiocrité ou de l'oubli, celui qui le mènera de La Havane à Hollywood.
En attendant, il se repaît d'applaudissements - ceux qu'il a enregistrés dans les stades ou sur la place de la Révolution - en répétant mille et une fois son discours de remerciements pour la cérémonie de remise des Oscars. A chaque artiste sa muse. Celle d'Ignacio se prénomme Juana. Sale nom pour un générique. Elle sera donc Jane, Little Jane, la petite. Little Jane s'obstine à courir derrière les rêves d'Ignacio.
Mais à Cuba, toute pensée qui va de l'avant est une planche savonneuse, un demain peut-être qui s'éternise jusqu'à la douleur. A l'amour de l'art, la petite finit par préférer celui de son chéri français : l'espoir d'un vrai lendemain qui chante. Viendront alors les trahisons, les déceptions, la distance, le souvenir amer d'une rencontre de cinéma avortée. Tout au long du roman, Juana et Ignacio tentent de combler les blancs en racontant tour à tour l'histoire de leur vie : un scénario écrit d'avance et qui finit par tomber en des mains étrangères.
Les mots, parfois, sont vains, mais s'il ne reste que les mots...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année