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L'histoire à rebrousse-poil ; 1815-1830 ; les élites, la Restauration, la Révolution

Couverture du livre « L'histoire à rebrousse-poil ; 1815-1830 ; les élites, la Restauration, la Révolution » de Emmanuel De Waresquiel aux éditions Tallandier
  • Date de parution :
  • Editeur : Tallandier
  • EAN : 9791021005297
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Après la chute de l'Empire, la Restauration ne parvint pas à s'imposer. L'échec de la fusion entre les anciennes et les nouvelles élites, est l'élément central pour comprendre l'évolution politique de la période. C'est l'une des causes principale de l'effondrement du régime de la... Voir plus

Après la chute de l'Empire, la Restauration ne parvint pas à s'imposer. L'échec de la fusion entre les anciennes et les nouvelles élites, est l'élément central pour comprendre l'évolution politique de la période. C'est l'une des causes principale de l'effondrement du régime de la restauration.
Formés sous l'Ancien Régime, les membres de l'élite de la Restauration traversent une période où les bouleversements politiques et sociaux les poussent soit à se réfugier dans un passé fantasmé, soit à se projeter dans un avenir en construction, ceci à travers le prisme de la Révolution.
Cette monarchie restaurée est-elle celle d'avant ou d'après 1789 ? L'aristocratie accepte mal de se trouver dépouillée de ses privilèges et de ses fonctions. La conservation des acquis révolutionnaires lui paraît intolérable. Le pouvoir se tourne donc vers les nouvelles élites, issues de la Révolution et de l'Empire, tentant de les intégrer, particulièrement par la mise en place du bicaméralisme. L'ancienne noblesse s'isole alors dans ses prétentions, vit dans son monde et ne daigne fréquenter qu'elle-même.
Charles X qui partage les points de vue des ultras oeuvre à renforcer l'aristocratie traditionnelle aux dépens des nouvelles élites, provocant ainsi des tensions qui participe au cheminement vers 1830.
L'auteur considère que la racine de tous les maux du régime se trouve dans les Cent-jours, qui sont l'occasion d'une guerre idéologique : guerre des symboles : drapeaux, cocardes, décorations ; guerre des mots et guerre des armes. Mais si Napoléon et Louis XVIII sont tous deux assimilés à l'étranger, l'empereur en tant que Corse, le roi en tant qu'émigré, c'est surtout l'image des fourgons de l'étranger qui reste collée aux Bourbons et leur fait du tort jusqu'à la fin du régime.

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