Des conseils de lecture pour toutes les envies !
En 2016, le pape François décide d'élever Marie-Madeleine au rang d'apôtre des apôtres, brisant ainsi l'image de prostituée véhiculée depuis des siècles par l'Église. Mais qui est Marie de Magdala dont l'évangile apocryphe a toujours été discrédité ?
« Moi, Marie, fille de Magdala, appelée la Magdaléenne, je suis arrivée à l'âge où je ne crains plus la pudeur que je n'ai jamais eue. Moi, Marie la Magdaléenne, je garde intacte la fureur qui s'est emparée et s'empare encore de moi face à la bêtise, à la violence et au fer que les hommes utilisent sur les hommes et contre les femmes.
J'ai connu le Nazaréen. J'ai été la seule à ne jamais le quitter. Jamais. Ce n'est pas de la vanité. C'est ainsi et ceci est ce qui s'est passé, c'est ce que je suis et aussi notre reconnaissance mutuelle. J'entreprends de tout raconter pour que tous ces mensonges soient effacés et que l'on comprenne sa véritable fin. Rien ne sera rapporté en vain. ».
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Cristina Fallaràs est une journaliste et autrice espagnole qui a reçu plusieurs prix pour son travail journalistique. Elle est par ailleurs reconnue pour sa défense des droits des femmes.
Dans ce roman, qui a fait polémique en Espagne, elle donne la parole à « celle qui est devenue apôtre des apôtres ».
Elle se réfère pour cela à la décision en 2016 du Pape François de reconnaître une place importante à Marie-Madeleine en l’élevant au rang d’apôtre des apôtres, ainsi qu’au travail de recherche qu’elle a effectué.
Finie donc l’image de la prostituée et réhabilitation de celle qui fut une femme sachant très bien gérer ses biens, notamment son entreprise de conserverie de pêche.
Une femme indépendante ne souhaitant nullement lier sa vie à un homme mais qui va suivre Jésus, l’homme dont elle se sent proche, et qui, pour elle, n’a été qualifié de « Fils de Dieu » que par les idiots n’ayant rien compris à son message.
Ce roman peut secouer très puissamment les lecteurs fortement attachés à leurs croyances.
A titre personnel, ayant reçu une éducation catholique, je trouve que le point de vue de Cristina Fallaràs est très intéressant.
» Après avoir vécu tout ce qui s’est passé depuis, je dois admettre aujourd’hui que le récit ultérieur de ce supplice a atteint son objectif dans sa restitution par les idiots. Ceux-ci ont fondé les enseignements du Nazaréen sur la torture et la mort. C’est effroyable ! Voilà, oui, voilà précisément la raison pour laquelle je raconte ce que moi, Marie la Magdaléenne, j’ai été la seule à voir depuis le début et jusqu’au dernier instant. C’est contre eux que j’écris, contre ceux qui ont besoin de la chair à vif, du sacrifice, de la mort et de la croix pour construire l’idée d’une existence meilleure, plus digne. Quelle horreur ! »
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