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Après trois décennies d'activisme, après avoir signé « Les femmes et la folie », bestseller vendu à plus de 2,5 millions d'exemplaires, Phyllis Chesler, figure incontournable de la deuxième vague, a décidé d'écrire à son fils pour lui raconter l'histoire de sa lutte, sa puissance et son esprit, mais aussi les pièges dans lesquels les féministes sont tombées ; des lettres pensées comme un héritage pour les générations à venir, pour qu'elles puissent continuer à défendre, avec force, les idées d'égalité portées par ce mouvement. Les lecteurs réalisent à travers son expérience, son franc-parler, son regard sincère, plein de vitalité et intransigeant, les avancées extraordinaires menées par les générations précédentes dans la sphère professionnelle et privée. Mais ils se rendent aussi compte du travail qui reste à accomplir pour qu'une agression subie par une femme soit vue comme une agression (peu importe qu'elle porte ou non une jupe, qu'elle ait bu ou pas), qu'une prise de parole publique soit jugée comme une prise de parole (et non comme une prise de pouvoir ) ou encore que la maternité soit accepté comme un choix et non une obligation sociale. Enfin, il reste encore à la société de prendre en compte pleinement la maternité pour organiser les mêmes conditions d'accès aux métiers et aux responsabilités que celles dont bénéficient les hommes. Lettres aux jeunes féministes joue ainsi un rôle de premier plan pour renforcer les jeunes générations dans leur combat féministe, qui a déjà franchi un cap décisif avec #metoo, et celles à venir pour continuer à changer en profondeur le regard portées sur les femmes et donc les comportements à leur égard. Ce texte rend aussi toute sa puissance à l'activisme, qui pour être fécond et efficace, ne doit pas se nourrir d'idéologie ou de quête identitaire mais de valeurs universelles. Lettres aux jeunes féministes s'adresse aux femmes et hommes. Ce texte est pour la première fois traduit en français. Traduit de l'américain par Caroline Nicolas et Camille Nivelle
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