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Reynaldo Hahn a été sans doute un des êtres que Marcel Proust a le plus aimés. Proust avait vingt-deux ans lorsqu'il le rencontra pour la première fois, au printemps de 1894. De cette première entrevue devait sortir une amitié à la fois profonde et délicate. Ces cent quatre-vingt-quinze lettres en témoignent. La première date de 1894; la dernière de 1915. L'intérêt d'une telle correspondance est exceptionnel:elle nous fait connaître un Proust intime, charmant au sens le plus fort du terme, souvent cocasse, quelquefois grave, toujours merveilleusement sensible. Chose curieuse et bien digne d'être notée:les dernières lettres ne sont ni plus ni moins gracieuses et chatoyantes que les premières. Celles-ci datent de l'époque où Proust crayonnait ses nouvelles les moins réussies, celles-là de l'époque où il écrit À la recherche du temps perdu:il a déjà publié Swann, il a acquis sa personnalité, il travaille à une oeuvre dont il mesure parfaitement l'importance. Et cet énorme progrès, ses lettres à son meilleur ami ne le font même pas soupçonner.
On a reproduit dans cette édition les dessins dont Proust, pour Reynaldo Hahn, et pour lui seul, parsemait ses lettres.
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