Dans la moins connue de ses picces, Camus raconte l'apparition de la peste dans une ville maritime, mais les protagonistes ne ressemblent gucre ´r ceux du roman. TNotre XXe siccle est le siccle de la peurt, écrivait Camus en 1946. C'est le fil directeur de l'uvre. Qu'est-ce qui peut vaincre la peur, sinon l'amour ? C'est-´r-dire, dans un contexte politique, la solidarité. Car la picce est une allégorie de l'Occupation, de la dictature, des totalitarismes. Par l´r, elle n'a rien perdu de son actualité. Elle montre en effet comment une collectivité (et non un individu, comme dans Caligula) réagit face au malheur. Elle est écrite dans un style lyrique, qui chante l'amour, la solitude de l'homme face ´r son destin, la communion d'une cité.
A ceux qui pensent que tous les ouvrages de Camus se ressemblent, il est temps de découvrir autre chose que la peste et l'étranger.
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