"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Né en 1935 à Paris, Claude Esteban est le poète d'un partage des mots aux multiples aspects : une vingtaine de recueils de poésie et des proses, la revue Argile et les publications qui lui furent associées, la collection poétique qu'il dirigea aux éditions Flammarion, les études attentives et serrées qu'il consacre peintres de son temps comme aux images du passé. C'est cependant un veilleur aux confins qui paraîtra ici dans sa conjoncture singulière et la solitude essentielle qui accompagne jusque dans le partage le Traducteur de Virgile, Paz ou Gongora, le lecteur attentif des poètes et des peintres. Du recueil au tableau, de la page au paysage, ce livre collectif varie les modes d'approche selon la nature des attentions, des dettes ou des regards : ainsi des images répondent à des poèmes, des études à des lettres et des souvenirs à des traductions. En écho à ceux, depuis quarante ans, consacrés par Claude Esteban à ce vide qui vient, dans le visible comme dans le lisible, ouvrir le sensible au défaut des langues et aux méditations de l'oeil. On y distingue trois directions parallèles, qui se rejoignent à l'infini comme chacun sait : l'attention portée aux livres et aux tableaux, la volonté opiniâtre de traduire là même où se réfléchit l'impossible traduction, enfin et surtout le poème, depuis la dévastation originelle jusqu'aux fragments aigus d'un ciel inachevé.
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