Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
C'est la catastrophe à Aglot : les morts se relèvent ! Ils détruisent tout sur leur passage.Anthony, nouveau gardien à la prison de la ville, et Emilie, l'une des détenues, vont coopérer pour survivre. Entre tensions et révélations, ils vont tenter de percer le mystère de cette invasion.Réussiront-ils à sauver les citoyens et envisager un avenir heureux ?
Je n’avais encore jamais lu d’histoire sur les zombies, mais j’en ai toujours eu envie ! Lorsque l’occasion de découvrir Les survivants d’Aglot s’est présentée, je n’ai pas hésité bien longtemps. Les récits apocalyptiques avec une touche un peu sanguinolente, c’est mon dada. Pour ne rien gâcher, la couverture et le résumé annonçaient la couleur et j’étais curieuse de me faire un avis sur cette novella d’un peu plus de 100 pages.
Emilie est détenue à la prison d’Aglot pour un crime qu’elle prétend ne pas avoir commis. Sa vie est loin d’être une promenade de santé puisqu’elle subit les brimades d’une autre prisonnière. Un jour, alors qu’elle se retrouve au mitard, la jeune fille est alertée par des bruits étranges. Elle fait alors la connaissance d’Anthony, un des gardiens, qui l’informe de la situation : la prison est sens dessus dessous et a été envahie par des zombies. Nos deux protagonistes n’ont pas vraiment le choix. S’ils veulent survivre à cette catastrophe, ils vont devoir se serrer les coudes. Commence alors une lutte pour leur survie qui ne sera pas de tout repos.
Je ne le cache pas, j’ai un peu de mal avec le format « novella ». Je reste toujours sur ma faim avec des textes aussi courts et je finis plus frustrée qu’autre chose. C’était ma plus grande crainte avec Les survivants d’Aglot. Pourtant, ça partait bien. J’ai tout particulièrement apprécié le cadre dans lequel l’histoire prend place. La prison dégage un petit quelque chose de bien morbide et grisâtre, qui ne fait qu’accentuer l’impression de malaise et d’enfermement. L’idée de commencer par là était plutôt intéressante.
Là où le bât blesse, c’est au niveau des personnages, et c’est là que le format de la novella montre ses premières limites. Pour une histoire telle que celle-ci, j’aurais aimé m’identifier aux protagonistes, j’aurais aimé m’inquiéter pour eux et me sentir pleinement concernée par ce qu’ils vivaient. Malheureusement, le format court et le fait que l’on reste systématiquement en surface m’ont empêchée de m’impliquer personnellement dans leurs aventures ou de ressentir de l’émotion à leur encontre. On alterne entre le point de vue d’Emilie et d’Anthony (un concept que j’apprécie, en soi), mais il m’arrivait parfois de commencer un chapitre sans lire qui était le narrateur. Et dans ces moments-là, j’étais incapable de savoir qui parlait. Ils manquaient respectivement de relief et de complexité.
La plume en elle-même a du potentiel. On sent les efforts de Delphine Biaussat, ainsi qu’une réelle implication de sa part. On décèle encore quelques maladresses et quelques faiblesses par-ci par-là, mais c’est un bon début. J’aurais juste préféré lire un roman plutôt qu’une novella, afin de ne pas quitter aussi vite son univers. Car clairement, j’attendais une histoire plus profonde, plus aboutie, et susceptible de véhiculer de violentes émotions.
Je termine sur un point plus positif : la fin. Delphine Biaussat nous offre une réelle conclusion en saupoudrant son récit catastrophe d’une touche de fantastique. Certains apprécieront la référence, d’autres non, toujours est-il que cela lève le voile sur le plus gros mystère de l’histoire. J’ai apprécié que les aventures d’Emilie et Anthony trouvent une conclusion.
En résumé, Les survivants d’Aglot est une novella apocalyptique qui mêle zombie et magie. Malgré une plume prometteuse et un cadre morbide, j’en ressors assez mitigée. Le format très court m’a empêchée de m’immerger dans l’histoire et je ne suis pas parvenue à m’attacher aux personnages qui manquaient de relief et de personnalité. J’en attendais beaucoup, beaucoup plus, malheureusement, mais j’espère – pourquoi pas ? – retrouver cette histoire sous forme de roman un jour.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/science-fiction/les-survivants-daglot-delphine-biaussat
J’ai apprécié ma lecture des Survivants d’Aglot !
Nous rencontrons Emilie, détenue à la prison d’Aglot, alors qu’elle est au mitard. Un jour, un gardien vient la chercher et l’informe : Les zombies ont envahi Aglot, toute la population de la prison est morte ou transformée. Commence alors un périple pour se sauver et sauver Aglot !
Les survivants d’Aglot est un roman qui m’a séduite pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’ai apprécié un fait original lorsque l’on traite du thème des zombies dans un roman. Ici, ce n’est pas uniquement de la survie mais avant tout de la compréhension. C’est-à-dire que les personnages cherchent une solution, ils ne se contentent pas de tuer du zombie sans réfléchir mais au contraire, ils essaient de chercher la cause des événements. J’ai bien aimé ce côté-là parce que ça nous permet d’assouvir notre curiosité contrairement à beaucoup d’autres ouvrages du genre. De plus, la cause de tout ça était tout bonnement impossible à deviner et originale !
J’ai également aimé l’histoire en raison du suspens présent. On se demande donc tout au long de l’histoire ce qui a bien pu provoquer du jour au lendemain cette invasion de zombie mais on s’interroge également sur les raisons qui font qu’Emilie est en prison. C’est un personnage tout ce qu’il y a de plus sympathique et innocent dans sa manière d’être, ce qui rend son statut de détenue très mystérieux. On se questionne aussi sur l’animosité que Tatiana, une autre détenue d’Aglot, ressent envers Emilie. Qu’est-ce qu’Emilie a bien pu faire pour déclencher une telle haine ? Toutes ces questions trouvent une réponse à la fin du roman et c’est satisfaisant !
Concernant la longueur du roman, je suis partagée. D’un côté, je me dis que c’était tout de même un peu court et que ça aurait mérité encore plus d’action et de rebondissements pour tenir le lecteur en haleine plus longtemps. D’un autre, je me dis qu’au contraire, l’avantage de ce roman est que l’on nous raconte l’histoire, les faits, les tenants et les aboutissants, sans fioriture, sans s’attarder sur des millions de retournements de situation qui n’auraient que pour objectif de retarder le dénouement et ce n’est pas plus mal d’aller droit au but comme ça.
Ce que j’aurais aimé par un roman plus long, ç’aurait été des personnages un peu plus complets et complexes. En l’occurrence, on apprécie Emilie, on s’attache à Anthony et même à Tatiana quelque part. Cependant, aucun lien profond ne se fait véritablement parce que leurs caractères n’ont pas vraiment de reliefs, de traits distincts. Il n’y a pas de véritable émotion qui se dégage de chacun à mon sens.
En définitive, malgré ces derniers points, Les survivants d’Aglot est un roman original qui traite le thème des zombies en l’incluant dans un autre domaine bien connu que je n’évoquerai pas ici pour ne pas spoiler. C’est un livre à découvrir si vous aimez ce genre d’univers !
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