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Les suprêmes appels de Bossuet à l'unità chrétienne (1668-1691)

Couverture du livre « Les suprêmes appels de Bossuet à l'unità chrétienne (1668-1691) » de Francois Gaquere aux éditions Beauchesne
  • Date de parution :
  • Editeur : Beauchesne
  • EAN : 9782701004181
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le grand rêve de Bossuet.
La Réunion des Eglises, conçue par Bossuet, comme un Retour des protestants, au sein de l'Eglise romaine, en de fraternelles retrouvailles, fut le grand et sublime rêve de l'illustre docteur. A cette tâche difficile, quasi impossible humainement, il devait consacrer le... Voir plus

Le grand rêve de Bossuet.
La Réunion des Eglises, conçue par Bossuet, comme un Retour des protestants, au sein de l'Eglise romaine, en de fraternelles retrouvailles, fut le grand et sublime rêve de l'illustre docteur. A cette tâche difficile, quasi impossible humainement, il devait consacrer le meilleur de sa vie de prêtre et d'apôtre, conjointement avec ses autres et prodigieuses activités spirituelles, intellectuelles, pastorales, durant un demi-siècle, dans la conviction qu'il nourrissait que, à une époque d'intolérance et de ressentiments, le seul moyen d'y réussir était l'instruction, la persuasion, la charité, la prière.

Trois périodes.
On peut répartir son action irénique sur trois périodes. Elles sont marquées :
1) par sa controverse, puis son dialogue irénique avec le ministre messin, Paul Ferry, de 1652 à 1668 ;
2) par ses controverses avec les principaux ministres : Claude, Jurieu, Basnage, Burnet, de 1668 à 1691 ;
3) par son dialogue irénique avec le savant philosophe allemand, Leibniz (1691.1702).
Nous avons raconté, en deux volumes précédents, les première et troisième phases, closes l'une et l'autre par un échec.
La seconde phase, que nous abordons dans le présent volume, fut de beaucoup la plus mouvementée, l'évêque de Meaux s'étant alors heurté, chez les divers ministres, ses interlocuteurs, à une passion, sinon à une agressivité qu'il n'avait pas rencontrées chez le modéré Paul Ferry, ni chez le sage Leibniz.
Nous nous y arrêterons à ses principaux actes, à savoir :
1) L'Exposition de la Doctrine Catholique sur les matières de controverse (1671) ;
La Conférence avec le ministre Jean Claude (1678) ;
Le Traité de la Communion sous les deux Espèces (1682) ;
L'Histoire des Variations des Eglises protestantes (1688) ;
Les Six Avertissements aux Protestants (1689-1691).
Les deux premiers traités, le premier surtout, « Chef d' oeuvre des Chefs-d'oeuvre », « écrit pour l'éternité » selon Brémond, présentant un intérêt capital, pour notre époque actulle de recherche oecuménique, nous en reproduirons, en outre, le texte intégral, au risque de nous répéter, après les avoir présentés.

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