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Les Souvenirs Nous Vengent

Couverture du livre « Les Souvenirs Nous Vengent » de Georges Oltramare aux éditions Deterna
  • Date de parution :
  • Editeur : Deterna
  • EAN : 9782913044319
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Durant la guerre, Georges Oltramare dirigera à Paris La France au Travail et animera de plusieurs émissions de Radio-Paris, puis animera des émissions de radio. En 1947, il est condamné en Suisse à trois ans de prison. En 1952, il gagne l'Espagne, puis Le Caire où il devient le speaker de... Voir plus

Durant la guerre, Georges Oltramare dirigera à Paris La France au Travail et animera de plusieurs émissions de Radio-Paris, puis animera des émissions de radio. En 1947, il est condamné en Suisse à trois ans de prison. En 1952, il gagne l'Espagne, puis Le Caire où il devient le speaker de Nasser. En 1958, il fait reparaître Le Pilori. Il meurt le 16 août 1960. Précédé d'un portrait de Jean Mabire.

Homme d'entregent et d'amitié, habitué aux contacts interna­tio­naux, agitateur impénitent, le Suisse Georges Oltramare devait jouer, sous le nom de Charles Dieu­donné, un rôle relativement impor­tant dans le petit monde de la collaboration intellectuelle pari­sienne sous l'Occu­pa­­tion. Rédacteur en chef de La France au Tra­vail et animateur de plu­sieurs émissions de Radio-Paris, il ne se débarrassa jamais d'une gouail­le estu­dian­tine et boulevardière qui faisait son origi­na­lité et lui assura une réputation, où l'on comptait certes plus d'ennemis que d'amis.

Mais ce neutre qui ne l'était guère bénéficiait d'un talent de plume certain et il publia, après être passé fort près du poteau au temps de l'épuration, un livre de mémoires où foisonnent les anecdotes savoureuses : Les souvenirs nous vengent. Le journal La Suisse, dont il avait été le jeune collaborateur du début de sa car­rière a tout simplement décidé qu'on ne pro­non­cerait plus jamais son nom.

Un livre unique en son genre, plein d'anecdotes et d'indiscrétions, d'un mouvement endiablé, écrit d'un jet, après avoir été composé de telle sorte que les figures de Mussolini, de Ciano, de Laval, de Maurras, de Daudet, de Céline, de Guitry, de Cocteau apparaissent aussi spontanément que les silhouettes de la politique genevoise. Des histoires plaisantes où sont mêlés Maurice Donnay, Marcel Pagnol, Abel Bonnard, Antoine, Lugné-Poë, Signoret, André Brûlé, Le Vigan, Cécile Sorel, Lémery, Doriot, Otto Strasser, le comte de Keyserling, la reine Marie de Roumanie, L. Degrelle, Tagore, Otto Abetz, de Brinon, Georges Suarez, Alain Laubreaux, Georges Hilaire, Albert Paraz, Yonnel, Alexandre, Léon Bernard, René Clair, Feyder, Charles Vanel, Blanchette Brunoy, Clara Tambour, Mistinguett et nos compatriotes G. de Reynold, P.-P. Plan, R.-L, Piachaud, Jean Choux, Guy de Pourtalès, Matthey-Claudet, Léon Savary, Pedro Meylan, Robert de Traz, etc, Le récit d'un témoin, d'un témoin à charge, des aventures burlesques ou dramatiques et des confessions trop sincères pour être toujours cyniques.

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