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Les rites de l'eau

Couverture du livre « Les rites de l'eau » de Eva Garcia Saenz De Urturi aux éditions Fleuve Editions
Résumé:

Pays basque espagnol, 2016. Un tueur en série s'attaque aux femmes enceintes. Comble de l'horreur, l'individu semble s'inspirer d'un rite ancestral consistant à brûler les victimes avant de les pendre par les pieds pour les immerger dans un chaudron datant de l'âge de bronze.
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Pays basque espagnol, 2016. Un tueur en série s'attaque aux femmes enceintes. Comble de l'horreur, l'individu semble s'inspirer d'un rite ancestral consistant à brûler les victimes avant de les pendre par les pieds pour les immerger dans un chaudron datant de l'âge de bronze.
L'affaire est aussitôt confiée à l'inspecteur et profiler Unai López de Ayala, dit Kraken. Appelé sur la première scène de crime, ce dernier découvre, horrifié, que la victime n'est autre qu'Ana Belén Liaño, son amour de jeunesse.
Une révélation qui va replonger l'inspecteur vingt-cinq ans en arrière, dans un passé qu'il croyait profondément enfoui...

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Avis (4)

  • Posé hier soir après bon nombre de nuits entrecoupées de petits moments de lecture... pour savoir, juste avancer un peu dans cette histoire dont le personnage principal, un profileur du nom de Unai Lopez de Ayala , « Kraken » pour ceux qui le connaissent se trouve être atteint d'aphasie,...
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    Posé hier soir après bon nombre de nuits entrecoupées de petits moments de lecture... pour savoir, juste avancer un peu dans cette histoire dont le personnage principal, un profileur du nom de Unai Lopez de Ayala , « Kraken » pour ceux qui le connaissent se trouve être atteint d'aphasie, incapable de parler après avoir reçu une balle qui lui a momentanément endommagé le cerveau.
    En convalescence il aide du mieux qu'il le peut l'équipe de policiers chargée d'une enquête éprouvante sur le meurtre d'une jeune femme enceinte, retrouvée pendue et noyée dans un chaudron celtique .
    C'est une course échevelée entre le passé car Unai connaissait cette jeune femme,l'histoire ancienne du pays basque, les celtes en Cantabrie et leurs rites ancestraux, l'adolescence de Unai et de cette jeune femme, et le présent, une cavalcade insensée qui nous tient en haleine du début à la fin, que par contre je trouve venue d'un peu loin et terminée en une page !
    L'autrice balaie donc l'histoire ancienne de la région, celle de plusieurs familles à la généalogie compliquée, les relations entre ados, certaines perversités d'adultes troublant à vie la personnalité des enfants.
    Elle nous fait entrer également dans la thérapie organisée pour redonner la parole à Unai et le monde du black internet où tout est noir, caché, invisible au monde du jour et accessible seulement aux initiés !
    Chacun trouvera dans ce livre ce qu'il a envie d'y trouver, s'attachera aux personnages bien campés, ou à l'histoire des celtes en Espagne, ou aux réalités virtuelles de notre quotidien, se fixera sur certains détails et en oubliera d'autres pourtant importants !
    De quoi réjouir l'amoureux du pays basque, le débutant en recherche ADN ou la femme objetisée à travers les siècles !
    Un vrai régal de thriller, gonflez vos poumons, retenez votre souffle et Go !!

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  • Voici le deuxième volet de la trilogie de Eva Garcia Saenz de Urturi, entamée en 2020 avec le Silence de la ville blanche, lu et adoré. Cette suite est parfaitement digne du premier tome, si ce n’est mieux encore et c’est peu dire ! Je vous conseille de lire cette série dans l’ordre, dans la...
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    Voici le deuxième volet de la trilogie de Eva Garcia Saenz de Urturi, entamée en 2020 avec le Silence de la ville blanche, lu et adoré. Cette suite est parfaitement digne du premier tome, si ce n’est mieux encore et c’est peu dire ! Je vous conseille de lire cette série dans l’ordre, dans la mesure où les mêmes personnages reviennent et où les références à la précédente enquête sont très nombreuses. Toutefois cette énigme est indépendante.

    Vitoria, pays basque espagnol, la fameuse « ville blanche » dont est originaire l’auteure, est de nouveau le théâtre de crimes horribles : un tueur en série s’attaque à des femmes enceintes, en s’inspirant d’un rituel celtique consistant à brûler les victimes avant de les pendre par les pieds pour les noyer dans un chaudron antique. En charge de l’enquête, nous retrouvons l’inspecteur – profileur Unai López de Ayala, surnommé Kraken (la pieuvre) depuis son adolescence. Et c’est à cette période de sa vie justement, vingt cinq ans plus tôt, que fait référence ce premier crime puisque la victime n’est autre qu’Ana Belén Liaño, première petite amie de Kraken, rencontrée lors d’un stage de recherches archéologiques. A l’époque, la jeune fille, future dessinatrice reconnue, manipule son entourage et n’hésite pas à semer la zizanie pour arriver à ses fins. Une ambiance étrange règne dans ce camp, notamment par la relation énigmatique entre Saul le directeur et sa fille Rebeca…

    Dès le départ, les évènements s’enchaînent, les policiers sont pris dans une tempête sur les lieux du crime et les indices partent à vau l’eau. Un début d’enquête donc difficile, qui replonge l’inspecteur Ayala dans un passé chargé de mystère. Les relations entre les personnages sont d’emblée établies et font référence aux évènements de leur précédente enquête, relatée dans Le silence de la ville blanche. Unaï, particulièrement attachant, atteint depuis d’aphasie, n’est pas pour autant pressé d’entamer sa rééducation. J’ai particulièrement aimé retrouver ce personnage, confronté à des choix personnels étonnants et soumis à un retour du passé pour le moins déstabilisant. Sa dynamique collègue Estibaliz est toujours présente et leur complicité redoutable. De même que l’émouvant grand-père d’Unaï qui apporte le sourire dans un récit des plus sombres. L’auteure alterne brillamment entre passé et présent, joue avec les retournements de situation et les fins de chapitres où le suspense est à son comble. Entre mythologie celtique, jeux troublants d’adolescents et secrets de famille bien gardés, Eva Garcia Saenz de Urturi nous gâte par ce thriller parfaitement maitrisé, savamment orchestré jusqu’à la révélation finale que j’étais bien loin, mais alors bien loin d’imaginer!

    Une intrigue retors, des personnages empathiques à souhait, la Cantabrie méticuleusement décortiquée pour devenir le terrain de jeu d’un tueur démoniaque… L’auteure a trouvé la bonne recette pour notre plus grand plaisir et j’en redemande! Excellent ! Un grand merci aux Editions Fleuve Noir, via NetGalley pour cette lecture!

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  • Same player plays again.

    Si vous avez adoré comme moi le Silence de la ville blanche, vous ne pourrez que vous régaler avec ce deuxième volet de la trilogie d'Eva García Sáenz de Urturi ! C'est certes jouable de démarrer indépendamment avec Les Rites de l'eau mais il y a tellement de...
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    Same player plays again.

    Si vous avez adoré comme moi le Silence de la ville blanche, vous ne pourrez que vous régaler avec ce deuxième volet de la trilogie d'Eva García Sáenz de Urturi ! C'est certes jouable de démarrer indépendamment avec Les Rites de l'eau mais il y a tellement de références au premier volet, que ce serait vraiment dommage.

    On pourrait aisément reprocher à l'auteure espagnole de reprendre la même recette mais on s'en fout tellement c'est bon !

    Alors, oui, encore une fois, il y a un tueur en série qui commet des meurtres rituels ancrés dans le riche passé historique de l'Espagne. le roman s'ouvre sur la découverte dans un site celto-ibérique du corps d'une jeune femme enceinte, pendus par les pieds, la tête plongée dans un antique chaudron, selon le rite de la Triple mort. Occasion de visiter avec grand plaisir le pays basque et la Cantabrie.

    Oui, Eva García Sáenz de Urturi réutilise une construction en parallèle années 1992 et 2016, alternance passé - présent qu'elle maitrise à merveille et qui ici lui permet d'aborder la thématique de la famille avec ses multiples embranchements autour de la paternité / maternité / filiation. le roman est peuplé de futurs parents qui se demandent s'ils en seront de « bons » ; de parents toxiques dont les abus ont lourdement traumatisé leurs enfants au point de quasiment les handicaper dans leur vie sociale ; mais aussi de tantes dévouées jusqu'au sacrifice ; et puis il y a le formidable grand-père de Kraken, le papy quasi centenaire plein d'amour qui fait office de père, on l'adore !

    Oui, on retrouve les mêmes personnages, à commencer par l'inspecteur profileur Unai López de Ayala dit Kraken, qui, quelques mois après sa terrible première enquête, souffre d'aphasie. L'auteure va prendre le temps de creuser sa personnalité en révélant des pans entiers de son passé, remontant jusqu'à ses seize ans. Et ce personnage, déjà terriblement attachant, gagne en profondeur jusqu'à toucher profondément. J'avais les larmes aux yeux dans les dernières pages, fait plutôt rare lorsque je lis un thriller.

    En plus de développer la psychologie de ses personnages et de fouiller leurs secrets enfouis, l'auteure propose un roman sans temps mort, qui nous balade de suspect en suspect, de rebondissement en rebondissement, en nous convainquant à chaque fois qu'on a trouvé la clef pour mieux nous surprendre avec son tueur inattendu. Impossible de lâcher ce livre tant l'empathie mise en oeuvre implique le lecteur.

    Bref, je craignais d'être déçue après le Silence de la ville blanche … et c'est avec un grand sourire que je partage cette chronique avec vous. Vite, la suite !

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  • Deuxième tome des enquêtes de Unai López de Ayala, dit Kraken, inspecteur profileur à Vitoria, dans la Communauté autonome basque. Nous le retrouvons quelques mois après la fin du premier tome, dont je ne dirais rien pour les lecteurs futurs.

    Ce qui semble être un tueur en série, sacrifie des...
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    Deuxième tome des enquêtes de Unai López de Ayala, dit Kraken, inspecteur profileur à Vitoria, dans la Communauté autonome basque. Nous le retrouvons quelques mois après la fin du premier tome, dont je ne dirais rien pour les lecteurs futurs.

    Ce qui semble être un tueur en série, sacrifie des femmes enceintes selon des rites celtes dans la cérémonie de la Triple mort où le condamné est brûlé, pendu et noyé ! “Il s'agit de rites propitiatoires, en lien avec la fertilité. L'eau symbolise le sperme qui engendre la vie.” (Page 72)

    Kraken avait connu la première victime dans sa jeunesse de même que ses amis de “cuadrilla”. Tout au long du roman nous allons remonter les souvenirs d'enfance de l'inspecteur et de ses amis ainsi que les drames qui ont jalonné cette période de leur vie ! Petit à petit le fil des souvenirs se déroule et mène à la vérité ! le passé n'est jamais loin et les silences avec !

    La lecture a d'emblée été plus facile, non pas que les noms soient moins complexes mais pour les avoir déjà lus ! Cette fois-ci nous parcourons les monts cantabriques où de nombreux vestiges de sites de culte celte sont toujours présents et l'auteure donne vraiment envie d'aller découvrir cette région et sa culture typique ! Mis à part les crimes bien évidemment !

    La violence est omniprésente mais ne tend pas au sadisme dans les descriptions alors ça me va très bien et l'auteure donne plus d'importance à la psychologie des personnages !

    J'ai hâte de lire le troisième tome, je me suis prise d'affection pour Kraken qui a une tendance à être malchanceux sans épargner ceux qu'il côtoie !

    #LesRitesdeleau #NetGalleyFrance

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