"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je remercie Lecteurs.com pour cet envoi ainsi que les "Editions Fleuve Noir" pour cette belle découverte littéraire.
Septembre 2019, pays basque espagnol. Au Palais de Villa Suso, va se tenir une rencontre/conférence avec le mystérieux auteur du phénomène littéraire du moment, le roman historique intitulé « Les seigneurs du temps ». L’inspecteur et profiler Unai Lopez de Ayala surnommé « Kraken », sa compagne, la sous commissaire Alba Diaz de Salvatierra et Estibalitz Ruiz de Gauna dite « Esti », sa co-équipière y assistent afin de découvrir enfin qui se cache derrière le pseudonyme littéraire de Diego Veilaz. Leurs espoirs sont vite déçus car l’auteur fait faux bond . Alors que l’éditeur lit les premières phrases du premier chapitre du roman, un homme, Anton Lasagra, président et fondateur d’un empire du prêt à porter, est retrouvé mort dans les toilettes du Palais. Hasard étrange, Anton Lasagra est décédé dans des circonstances semblables à l’un des personnages du roman, empoisonné par de la cantharidine, un aphrodisiaque médiéval. Unai et son équipe vont donc avoir à résoudre cette affaire sensible en plus de la disparition inexpliquée et inexplicable de deux jeunes filles. Il semblerait qu’un assassin s’inspire du roman et tue en employant des méthodes médiévales. Mais quand, plusieurs assassinats reproduisant toutes les morts décrites dans le roman, ont lieu en ville, l’auteur devient rapidement le suspect numéro un , mais qui est-il ?
Les chapitres de ce livre vont alternativement suivre l’enquête en cette année 2019 et nous livrer un à un les chapitres du roman historique qui, depuis en l’an 1192, dans cette même région, raconte les luttes de pouvoir entre les royaumes de Navarre et de Castille, entre les familles nobles de la région et la rivalité entre le Comte Don Diago Vela et son frère Nagorno, rivalité qui va entrainer de nombreux morts.
Dès les premières pages le lecteur est happé par la puissance évocatrice de l’écriture. Les personnages sont habilement construits et les allers-retours entre le passé médiéval et le présent relancent le suspense extrêmement bien entretenu jusqu’au bout.
Ce roman est le dernier d’une trilogie que je n’ai pas lue. Il peut donc être lu indépendamment des deux volumes précédents malgré les quelques rappels qui y sont faits dans cet opus. Je pense toutefois que pour être totalement immergés dans l’histoire , il est préférable de commencer par le commencement…
Donc, pour ceux ou celles qui désireraient se jeter dans l’aventure, ce roman fait partie de la trilogie de « La ville blanche ». Le premier tome est « Le silence de la ville Blanche », le second opus est : « Les rites de l’eau » et le dernier donc, « Un piège de papier ». Chacun raconte une enquête du profiler Unai Lopez de Ayala, dit « Kraken ».
Ayant été totalement emballée par ce roman , je vais donc faire le chemin inverse et reprendre la trilogie par son début, tout en connaissant la fin. Il y aura moins de surprise mais tout autant de plaisir.
Posé hier soir après bon nombre de nuits entrecoupées de petits moments de lecture... pour savoir, juste avancer un peu dans cette histoire dont le personnage principal, un profileur du nom de Unai Lopez de Ayala , « Kraken » pour ceux qui le connaissent se trouve être atteint d'aphasie, incapable de parler après avoir reçu une balle qui lui a momentanément endommagé le cerveau.
En convalescence il aide du mieux qu'il le peut l'équipe de policiers chargée d'une enquête éprouvante sur le meurtre d'une jeune femme enceinte, retrouvée pendue et noyée dans un chaudron celtique .
C'est une course échevelée entre le passé car Unai connaissait cette jeune femme,l'histoire ancienne du pays basque, les celtes en Cantabrie et leurs rites ancestraux, l'adolescence de Unai et de cette jeune femme, et le présent, une cavalcade insensée qui nous tient en haleine du début à la fin, que par contre je trouve venue d'un peu loin et terminée en une page !
L'autrice balaie donc l'histoire ancienne de la région, celle de plusieurs familles à la généalogie compliquée, les relations entre ados, certaines perversités d'adultes troublant à vie la personnalité des enfants.
Elle nous fait entrer également dans la thérapie organisée pour redonner la parole à Unai et le monde du black internet où tout est noir, caché, invisible au monde du jour et accessible seulement aux initiés !
Chacun trouvera dans ce livre ce qu'il a envie d'y trouver, s'attachera aux personnages bien campés, ou à l'histoire des celtes en Espagne, ou aux réalités virtuelles de notre quotidien, se fixera sur certains détails et en oubliera d'autres pourtant importants !
De quoi réjouir l'amoureux du pays basque, le débutant en recherche ADN ou la femme objetisée à travers les siècles !
Un vrai régal de thriller, gonflez vos poumons, retenez votre souffle et Go !!
Petite fille de Guillaume IX le Troubadour, Aliénor a treize ans lorsque son père Guillaume X décède mystérieusement à Compostelle le jour du Vendredi Saint en 1137. Sur son corps s’affichent les marques d’une horrible torture nommée l’aigle de sang. Aliénor n’accepte pas les causes probables de cette mort étrange et décide de venger son père.
Pour cela, elle n’hésite pas à faire bouger les lignes. Elle obtient le droit d’épouser le futur Louis VII, fils de Louis Le Gros, le rival de son père. Le descendant de la lignée des capétiens est aussi l’héritier du royaume de France.
Quand le jour de la noce Louis VI dit Le Gros décède à son tour, le mystère s’épaissit. Les sentiments d’Aliénor pour son époux changent au fil des ans. C’est donc avec lui qu’elle va tenter de faire la lumière sur ces deux morts suspectes. Pendant toutes ces années, rien ne lui sera épargné. La jeune femme n’arrive pas à donner un héritier aux capétiens, ni à se faire une place au Conseil, et ses manœuvres ne sont pas toujours de francs succès.
Tour à tour, Aliénor, Louis, et l’enfant vont exposer leur vision des faits tout au long de ces années. De 1137 à 1149, de Bordeaux à Poitiers, de Normandie à Paris, et jusqu’en terre sainte lors de la croisade menée par Louis VII, Aliénor sait tenir sa place et son rang. Issue de la région la plus prospère du territoire, sa richesse lui donne un pouvoir et un attrait irrésistibles. Le royaume de France cherche à faire les alliances et à gagner les guerres qui lui permettront de gouverner les Comté et Seigneuries dont il a besoin pour étendre son pouvoir. Douze années pendant lesquelles aquitains et capétiens luttent pour le pouvoir. Aux côtés d’Aliénor et de Louis, apparaissent son oncle Raymond de Poitiers devenu prince d’Antioche, puis l’abbé Suger en sa basilique Saint Denis, Bernard de Clairvaux, et quelques chats aquitains qui rôdent dans les couloirs des sombres châteaux parisiens.
chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/11/25/aquitania-la-vengeance-dalienor-daquitaine-eva-garcia-saenz-de-urturi/
Après la mort du duc d’Aquitaine, la jeune Aliénor, portée par sa soif de vengeance, épouse alors le fils de celui qu’elle croit être le meurtrier de son père – Louis VI le Gros, roi de France. Son objectif : décimer la lignée des Capétiens et imposer le sang aquitain. Mais, le jour des noces, Louis VI est assassiné à son tour. Aliénor et Louis VII vont donc devoir apprendre à se connaître pour tenter de démasquer l’instigateur de cette machination.
« Aquitania » est un livre très prenant qui se situe entre le roman historique et le roman policier. Il nous fait découvrir Aliénor d’Aquitaine, figure mythique déjà largement exploitée dans le domaine de la littérature, sous un angle original. Il s’intéresse en effet aux jeunes années d’Aliénor et de Louis. On y découvre une jeune fille forte et résiliente qui tente de s’émanciper et de tisser sa toile et qui doit apprendre à faire face aux conséquences de ses actes. Et de l’autre côté un Louis hypersensible qui se retrouve à une place qu’il ne voulait pas, lui qui n’avait aucune envie de régner, et cherchant désespérément un pardon pour ses actes qui semble impossible. Le livre est basé sur un important travail de recherche et de documentation mais demeure un roman avec sa part d’invention et d’accommodation du matériau historique existant aux besoins de l’intrigue.
La narration parvient remarquablement à nous immerger dans la tête des différents personnages pour mieux partager leurs émotions. L’intrigue et l’enquête sont très prenantes et nous tiennent en haleine tout au long du livre sans qu’on puisse déterminer à l’avance qui est à l’origine de cette machination. Une superbe découverte !
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