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Wednesday Martin débarque de son Midwest natal dans l'Upper East Side, le quartier le plus huppé de Manhattan, avec son mari et ses deux enfants. Le rêve se transforme rapidement en cauchemar. Wednesday est sur le territoire des primates les plus riches de la planète. Une enclave hostile peuplée de femmes au foyer surdiplômées, glamour, mariées à des patrons de hedge funds et totalement dévouées à la réussite de leur progéniture. Armée d'un calepin et d'un crayon, Wednesday Martin consigne, à la manière de la célèbre primatologue Jane Goodall, les rites, les moeurs, les contradictions et les peurs de ces mères richissimes en quête obsessionnelle de perfection.
« Les Primates de Park Avenue » quel drôle de titre n’est-ce pas?
En achetant ce bouquin je m’attendais à un mélange de chicklit et d’analyse sur la vie des richissimes familles de l’Upper East Side. Si le partie analyse est effectivement très présente (l’auteur est diplômée en anthropologie et égraine son livre de données permettant de comparer nos modes de vie à celles des primates ou tribues reculées), le style chicklit est clairement absent.
On est plus dans une analyse des us et coutumes de cette caste à part avec plein d’exemples à la clé. Pour ceux ou celles qui ont vu ou lu Gossip Girls ou des télé-réalité genre « Real Housewives.. » je peux vous dire que c’est exactement ça. Je pensais que le trait était forcé…ben non!!!.
La quête de la perfection à outrance : la meilleure école, le meilleur sac, le plus bel appartement, le plus beau corps, le meilleur chirurgien…on arrive dans une spirale où ces femmes richissimes déclenchent des symptômes de stress tel que des désordres alimentaires, des dépendances alcooliques et médicamenteuses, des dépressions… C’est une guerre sans merci qu’elles se font et je peux vous dire qu’au fil de la lecture je bénissais le ciel d’être née dans une famille dite « normale » et de ressentir une vraie liberté de vivre comme je le souhaite.
On utilise souvent l’expression « une cage dorée « , on est vraiment là dedans…des femmes qui sont souvent sous la coupe financière de leur mari ou de leur père ( on parle de multimillionnaires là) et qui ne respirent jamais…
L’auteure a réussi à m’attendrir vers la fin de son récit quand elle parle d’une épreuve qu’elle a traversé et où elle a découvert l’entraide qui pouvait exister dans cette communauté. Finalement elles ont un coeur bien enfoui sous leur chemisiers Prada ou leurs sautoirs Chanel…de l’extérieur j’avoue que je trouve tous ces petits soucis de pauvres petites femmes riches vraiment affligeants et je reste assez insensible à tout cela.
J’ai trouvé néanmoins que la façon de le présenter été très enrichissante et cela confirme une chose : je suis bien plus libre sans ce fameux sac Birkin de Hermès ! Celles qui liront comprendront!!!
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