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En février 1711, la troupe italienne de Pierre-François Biancolell a donné à Grenoble une comédie composée en l'honneur de la présidente de Saint-Ange, jeune veuve d'un vieux président du parlement du Dauphiné. Cette comédie, très probablement écrite par Biancolelli lui-même, met en scène un mari jaloux, Léandre, que sa femme Isabelle mystifie avec l'aide d'une jeune cousine déguisée en homme ; Léandre tombe d'autant plus facilement dans le piège que son valet Arlequin multiplie les bourdes et les lazzis. Les Plaisirs de La Tronche offrent donc une "école des maris" dans le style de Molière et de Dancourt, doublée d'une commedia dell' arte, mais aussi d'une scène en patois dauphinois assez leste et d'un divertissement musical. Ce mélange original fait l'intérêt d'une pièce qui illustre un moment peu connu de l'histoire du théâtre français ; elle nous introduit dans les coulisses du théâtre grenoblois au 18e siècle, elle nous éclaire sur les rêves de plaisir de la noblesse, dans le cadre de La Tronche. Imprimée à Grenoble, préfacée par le chevalier de La Baume, artisan des fêtes galantes de la ville, elle nous a été conservée en deux exemplaires. Et en voici la première édition moderne.
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