"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Clélie, 69 ans, jeune retraitée optimiste, a travaillé pendant quarante ans à la boulangerie Destempes, désormais reprise par la fille de la maison, Teresa. Mais l'heure est grave : Colline, la fille de Teresa, âgée de neuf ans, est malheureuse car ses parents divorcent. Clélie décide de passer l'été avec Colline, pour redonner le goût de vivre à la fillette qui voudrait se « faire opérer de la sensibilité » pour arrêter de souffrir. Elle va lui présenter ses voisins et amis, parmi lesquels Théodore, philosophe et sage, et Rose, une ancienne professeure de français. Colline va également se lier d'amitié avec Gabriel, le petit-fils de Rose. Tous vont lui venir en aide sans rien lui cacher des difficultés de la vie et sans omettre de répondre, à leur manière, à ses questions, car il ne s'agit pas pour eux d'enjoliver les choses.
Ce roman tendre et émouvant raconte une amitié entre deux générations et soulève des questions qui nous concernent tous : Quelles valeurs voulons-nous transmettre aux jeunes générations ? Comment trouver sa place dans le monde ? Comment agir, chacun à son niveau, pour le changer ?
Un roman sur le développement personnel deguisé en roman doux, sucré, guimauve.
Intéressant, mais bon le coté enfant cristal, qui chiale tout le temps m'a gonflé.
Je crois qu'au bout de la xième fois, on avait compris.
Enfin bref, mitigée, je l'ai lu avec intéret, mais bon...
Colline a neuf ans. Elle apprend le divorce de ses parents et ne le supporte pas. Elle cesse doucement de manger, la nourriture ne lui donne pas envie, le monde qui l'entoure ne l'intéresse pas outre mesure car il souffre. Le monde souffre et Colline le ressent en elle. Alors à quoi bon ? Clélie connaît la famille depuis plusieurs années et accepte d'accueillir la petite colline chez elle pendant les vacances d'été. Elle et tous les habitants de son immeuble vont l'aider à retrouver le goût des choses.
Je ne le dis pas de façon péjorative, mais ce livre fais un peu partie des "livres bonbons" : doux et sucré, on en attend pas moins que de passer un agréable moment entre ses pages et voir le fil des vies s'égrener doucement. Un livre sans prise de tête, oui et non. Car sous sa couverture douce et sucrée, il y a un bonbon plus fort en dessous, plus piquant et qui ressortir le goût de la lecture.
J'avais envie de partager avec vous cette vision "métaphorique" de la lecture ^^.
Quoiqu'il en soit, cette histoire regorge de bons mots, d'accompagnement et de bon sens. J'ai découvert Ondine Khayat avec "Écoute la petite musique du clos des Anges". Je retrouve ici tout la réflexion de sa pratique de psychologue : centrées autour de colline, les personnes qui vont interagir avec elle le feront à leur manière, parfois maladroite, mais efficaces. Ce qui saute aux yeux, c'est cette façon qu'ont les personnages de vouloir aider la petite fille comme pour soigner une part d'eux-mêmes. C'est ce que j'ai ressenti en lisant cette histoire. J'ai repensé à un livre que j'ai lu il y a quelques années : "Guérir son enfant intérieur" de Moussa Nabati. Aider l'autre, c'est aider une part de soi.
Les personnages sont attachants, même si j'ai du mal à imaginer l'existence d'un tel immeuble avec tellement de belles personnalités. Malgré ce doute, ils sont tous à leur façon complémentaires pour aider Colline. Et à la fin de l'histoire, Colline arrivera même à mettre en application certaines choses apprises auprès d'eux pour venir en aide à l'un des personnages, mais je ne vous dirais pas qui.
Ondine Khayat arrive à faire émerger les émotions des personnages par une écriture simple et précise. Il n'y a pas besoin de grands discours pour que le message passe. Oui, une enfant de 9 ans peut se sentir aussi mal. Lui prêter des "enfantillages" seraient l'assombrir davantage dans des sentiments dont elle a du mal à s'extirper. Nous ne sommes pas égaux face à la souffrance, la perte d'un proche, un divorce. Nous nous protégeons avec nos armes, ni plus, ni moins.
En bref :
Une lecture légère en apparence, mais qui aborde des émotions et sentiments importants, même chez une enfant de neuf ans. Une écriture agréable pour un moment de lecture qui fait du bien.
https://lecturedaydora.blogspot.com/2019/02/les-petits-soleils-dechaque-jour-ondine.html
Un livre très doux et plein de bon sentiments ! On y trouve une belle dose d'optimisme avec ce lien entre les différentes générations. On s'attache à tout ces personnages qui tentent de redonner le sourire à une enfant trop sensible que la vie blesse. La méditation, l'art, et aussi le chant sont utilisés pour apprendre à cet enfant comment gérer ses émotions. Toutes ces astuces que l'on pourras reproduire nous même. C'est un livre qui donne envie de prendre soin de soi ! ❤️
J’étais, je peux l’avouer très attirée par la couverture de ce roman, toute mignonne et par le résumé qui présageait l’amitié entre une petite fille et une vieille dame. En effet, dans ce roman nous retrouvons Colline, 9 ans, qui vit très mal le divorce de ses parents. De l’autre côté nous avons Clélie, 70 ans, si je ne m’abuse, retraitée, qui a tenu durant 40 ans la boulangerie Destempes. C’est de la rencontre de ces deux générations qu’est né l’histoire.
Clélie, le coeur sur la main, va inviter la petite Colline, alias la petite fille Destempes, à passer l’été chez elle pour lui redonner le goût a la vie. En effet cette dernière vivant terriblement mal le fait que ses parents divorces, se retrouve si triste qu’elle ne veut plus manger. Ses parents ne trouvent aucune solution pour la consoler, c’est donc Clélie qui se propose, aimant énormément la petite fille.
Dès le départ, j’ai énormément apprécié l’histoire. Dans les trois premiers chapitres, on nous présente Colline, puis Clélie et enfin Rose la voisine de Clélie. Ce sont trois personnages brisés. L’histoire nous est narrée à la 3eme personne ce qui m’a un peu dérouté au départ, mais finalement on s’y fait très rapidement.
Le personnage de Colline est de suite attachant. La petite fille m’a fait beaucoup de peine, sa douleur est en effet bien exprimée. Mais je l’ai également trouvée très attachante du fait de sa personnalité. C’est une petite fille intelligente et qui a des questionnements sur tout un tas de choses, sur la vie et le monde en général, ce qui je trouve la rend adorable.
Clélie est elle aussi un superbe personnage. Comme je le disais, elle a un coeur immense et va tout faire pour aider Colline. Elle va aborder cette épreuve qu’est le divorce à ses côtés tout en essayant de lui redonner goût à la vie.
En réalité ce roman n’est pas un roman d’action.C’est un roman feel good, qui donne du baume au coeur. On ne peut que l’apprécier vu le message optimiste qu’il transmet. Clélie et ses voisins vont tout faire pour redonner le sourire à Colline et ce en lui présentant les petits soleils de chaque jour. Ce roman regorge de bon conseils et astuces, donnés par les divers habitants de l’immeuble de Clélie y compris elle même, afin de voir la vie en rose et de profiter de chaque jour. Les liens qui se tissent entre les deux générations sont émouvants. C’est un roman touchant, apaisant et qui fait un bien fou.
Je le recommande vivement car vous ne pourrez qu’être touchés par cette relation intergénérationelle !
S'il existe un livre qui mérite son titre, c'est vraiment celui-ci car il ajoute des petits soleils dans la vie de son lecteur grâce à une belle dose d'optimisme qui fait voir la vie en rose comme la couverture. J'ai adoré lire ce livre qui m'a plus par sa simplicité dans un monde toujours fait de négatif et de stress.
L'histoire est celle de Colline et Clélie, 2 personnes totalement opposées par leur âge mais si semblables par leur coeur d'enfant meurtri qui se retrouve à vivre ensemble le temps d'un été pour se soigner. Une rencontre entre plusieurs personnes diamétralement opposé par leur âge, leur aspiration, leur vie ou leur croyance mais qui vont s'aider les unes les autres.
Ce livre se lit par petite dose, il se déguste pour profiter aussi de ses nombreux conseils qui font voir la vie en rose, de toutes ces petites phrases qui nous font du bien au moral, qui nous font relativiser la vie et voir les gens qui nous entourent différemment. Ce livre me fait un peu penser à ceux de Gilles Legardinier. L'écriture est simple et agréable à lire, le texte est addictif, vous l'aurez compris j'ai aimé cette lecture et vous la conseille volontiers en antidépresseur !
Colline, neuf ans, est une petite fille particulièrement sensible. La mort de son grand père et le divorce de ses parents sont pour elle des douleurs intolérables. Sa vie devient souffrance, elle ne veut plus s’alimenter normalement. Clélie, qui aime Colline comme sa propre fille, propose de la prendre avec elle pendant les vacances d’été.
Mais Colline est une enfant Cristal. Incroyablement intuitive, elle communique avec les autres à un niveau que son entourage ne peut pas comprendre, elle souffre intensément des chagrins et des malheurs quelle ressent en approchant ceux qui l’entourent, bien avant qu’ils ne s’expriment, ou même sans qu’ils n’expriment leur propre tourment. Hypersensible, elle prend à son compte les malheurs des autres et cela lui est insupportable. Comment peut-on avoir le gout de vivre, d’avaler la moindre nourriture, quand la vie s’annonce si difficile et si dramatique.
Place des Ternes, à Paris, dans un immeuble où tout le monde se connait et s’apprécie, Colline va rencontrer les amis de Clélie, une bande de retraités qui vont se liguer pour l’aider à supporter douleur et chagrin, à mieux vivre sa vie de petite fille. Là, elle rencontre Théodore, qui lui apprend à apaiser les douleur de son âme et à profiter des « petits soleils de chaque jour », Rose, qui lui fait découvrir l’harmonie du monde, Clothilde, qui l’aide à s’élever par le chant, et Clélie qui lui montre la gaité et la beauté de la nature, et Gabriel, qui a son âge, mais qui derrière ses airs de dur, porte en lui des souffrances qu’il essaie de cacher. Chacun à sa façon l’aide à comprendre et à évoluer.
C’est sucré et doux comme un macaron, gentil et chaud comme un rayon de soleil, optimiste et chaleureux comme ces grands-parents qui essaient de rendre heureux leurs petits enfants en leur montrant le chemin. Ondine Khayat nous montre l’importance du lien trans-générationnel, ou comment l’amour et la compréhension des anciens peuvent ouvrir un avenir lumineux à des enfants incompris et malheureux.
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