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Drame dans les montagnes du Kurdistan iranien.
Le Kurdistan iranien se situe au Nord-Ouest du pays, le long de la frontière avec l'Irak. C'est une région montagneuse très pauvre et connue pour être un haut lieu du trafic de cigarettes, d'alcool ou de vêtements. Les villageois y sont exploités par des bandes mafieuses pour faire de la contrebande entre les deux pays, à travers les montagnes. Ils empruntent des chemins mortellement dangereux, passant par les sommets de plus de 4 000 mètres des monts Zagros, en portant des marchandises. Ces contrebandiers sont appelés des « kolbars », et chaque année, plusieurs dizaines d'entre eux trouvent la mort, victimes des gardes-frontière iraniens, des mines antipersonnel, d'avalanches ou des rigoureux hivers de cette région.
Dans Les oiseaux de papier, Jalal, dit l'Ingénieur, est recruté pour participer à l'une de ces expéditions en compagnie d'hommes de son village. Une petite troupe est constituée et entreprend le dangereux périple. Un drame se noue alors entre les membres de l'expédition qui meurent un à un.
Cette première fiction de Mana Neyestani est un drame humain saisissant, plein de suspense, qui raconte aussi une histoire de crime d'honneur et le terrible quotidien des habitants de ces régions obligés de prendre des risques insensés pour assurer leur pitance.
"Le Kurdistan iranien se situe au Nord-Ouest du pays, le long de la frontière avec l’Irak. C’est une région montagneuse très pauvre et connue pour être un haut lieu du trafic de cigarettes, d’alcool ou de vêtements. Les villageois y sont exploités par des bandes mafieuses pour faire de la contrebande entre les deux pays, à travers les montagnes. Ils empruntent des chemins mortellement dangereux, passant par les sommets de plus de 4 000 mètres des monts Zagros, en portant des marchandises. Ces contrebandiers sont appelés des « kolbars », et chaque année, plusieurs dizaines d’entre eux trouvent la mort, victimes des gardes-frontière iraniens, des mines antipersonnel, d’avalanches ou des rigoureux hivers de cette région."
Je partage les premières lignes du résumé Éditeur car ils sont la meilleure porte d'entrée dans le contexte politique, géographique, économique et social de ce roman graphique.
Au fil des pages, se déploie la nouvelle mission du groupe de Kolbars que nous suivons, le départ du village, l'arrivée sur "base", la récupération de la marchandise, la tempête de neige et la traversée pour mener à son terme la livraison...
Un noir et blanc aéré, hachuré, persistant pour dépeindre un quotidien dénué d'illusions où la couleur n'existe plus que sur les tapis de Rojan, ses tapis qui devraient bientôt être son salut.
Dans cet album, ce n'est pas le noir ou l'obscurité qui engouffre tout mais bel et bien le blanc, le blanc piegeux de la neige, le blanc mortel du froid qu'il draine.
On tourne les pages avec angoisse et appréhension, cet album nous garde en haleine mais il avale l'espoir, la lumière, l'auteur y dénonce le désespoir de ces montagnards dans un déchirant hommage aux Kolbars et leur enfer.
"Les oiseaux de papier" est à la fois témoignage et fiction, porté par une poésie d'une rare violence.
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