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Au fil de scènes nocturnes qu'on pourrait transposer dans de nombreux pays du tiers monde, le narrateur - une sorte de traîne-la-nuit observateur, cantonné aux mauvais quartiers, en l'occurrence ceux des bars à filles de la capitale d'ethiopie dans les années 1970 -, nous raconte les personnages sans grand destin d'histoires éternelles dans lesquelles le sexe brut, l'amour et la violence sont les ingrédients principaux.
Consommateurs de bière et de femmes, bagarreurs ou philosophes, les hommes sont là chaque soir pour se rendre importants, ou pour se convaincre qu'ils existent. les filles, elles, fument, boivent et donnent leur corps en rêvant d'amour et d'une fin à ce bagne. dans un éclairage rouge tamisé et avant que le couvre-feu imposé par les autorités s'abatte sur la ville, entre deux dialogues d'une crudité souvent cinglante, l'observateur, l'écrivain même de ce livre, glisse des moments de tendresse désespérée, d'espoir sans illusions.
C'est de plaidoyer qu'il s'agit ici, avec les armes de l'écriture : contre les autorités, la religion, la souffrance dus femmes abusées et condamnées à la maladie, la misère et la mort.
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