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Kanou, un petit prince choyé par tous, grandit dans la douceur et les couleurs de Pondichéry, mais quand sa mère, Galta, remonte le fil de son passé, elle découvre les vestiges d'un secret de famille qui va menacer le monde idyllique de son fils. Seule Angèle, à Paris, connaît l'histoire douloureuse qui les lie tous les trois, une vérité sombre qui changera leurs destinées.
Après le succès de Juste Avant (prix de la Plume d'argent), Fanny Saintenoy explore les liens qui unissent des personnages en quête d'identité à travers plusieurs générations.
A Paris, Angèle vit seule dans le lycée dont elle est la gardienne, Tous les soirs, elle s'endort en pensant à Pondichéry où elle a laissé Galta, sa fille adoptive, maintenant mariée et mère de famille, et son pays d'adoption, l'Inde pour laquelle elle a éprouvé un coup de coeur, longtemps auparavant.
Galta, quant à elle, se découvre insatisfaite de sa vie à Pondichéry et rêve de retrouver sa mère adoptive.
Comme d'autres lecteurs, je reste assez circonspecte après cette lecture qui aurait pu être passionnante... mais que j'ai trouvée assez insipide.
Une histoire aussi complexe peut difficilement être appréciée dans un aussi court volume : les personnages et les lieux manquent de substance, quant à l'histoire en elle-même, elle est au mieux tarabiscotée, au pire improbable, et on peine en 100 et quelques pages à deviner la vie d'Angèle à Pondichéry, brièvement évoquée par un sari orange et quelques mots exotiques...
Je n'ai pas non plus été conquise par l'écriture, bref... un flop !
https://familytripandplay.wordpress.com/2015/09/26/lecture-les-notes-de-la-mousson-de-fanny-saintenoy/
Galta, surnommée « la française » se marie à Pondichéry, mais sans la fête dont elle avait rêvé. Kanou s’apprête à fêter ses 10 ans, mais craint que son petit monde ne vole en éclat. Angèle, gardienne de collège à Paris, vit dans la solitude et les regrets d’une vie passée en Inde, où elle a laissée une fille chérie.
Trois destins liés par un terrible secret, qui se dévoile au fil de l’écriture sensible de Fanny Saintenoy, dans un récit où trône la nostalgie. On plonge avec délectation dans l’Inde envoûtante, mais aussi dans le pays où la séparation des genres (couleur de peau, castes) est la norme et ne supporte pas les insoumis.
Un court roman qui se lit vite mais qu’il faut savourer, une petite perle que je recommande.
c'est un roman court, d'une écriture précise et belle qui nous emporte entre 2 mondes ou plutôt 3 : ceux d'Adèle à Paris, de Kanou à Pondichery et de sa mère Galta. Je l'ai lu d'une traite, emportée par le ton, la délicatesse et la justesse de ce roman. Je recommande !!!
Ce livre est idéal en période de vacances comme maintenant. C'est un livre d'ambiance où l'on ressent la chaleur, les odeurs et la culture ancestrale de l'Inde.
Nous suivons les destins mêlés de Kanou et ses parents, ainsi qu'Angèle la mère adoptive de la mère de Kanou revenue en France et qui a le mal d'un pays, bien plus accueillant que son pays d'origine.
Peu avant son anniversaire, Kanou ressent une atmosphère étrange dans sa maison. Ses parents s'éloignent petit à petit : son père musicien part de plus en plus longtemps en tournée, et sa mère ,mystérieuse, se repli sur elle-même. ..
Au milieu de tous ces personnages plane un mystère dont nous connaîtrons la finalité à la fin du livre.
J'ai beaucoup aimé la relation de Kanou et de son amoureuse, Malenti, qui se passe de mots, la brièveté du récit qui laisse la place à une belle histoire tout en nuance qui fait voyager. Même si ce livre n'est pas un coup de cœur pour moi, il me manque un je ne sais quoi.
Le deuxième roman de Fanny Saintenoy est tout d'abord une invitation au voyage et la destination, l'Inde, est également un personnage à part entière du récit. Elle est le lien mystérieux, envoûtant, puissant, avec et entre les autres personnages : Kanou, le jeune garçon malicieux et rêveur ; Galta, sa mère, perdue dans ses pensées et interrogations ; Lalchen, son père, violoniste virtuose tout entier absorbé par sa musique ; Ahmma, la servante, tendre, affectueuse, ombre discrète et indispensable ; Malenti, la petite fille mutique ; et Angèle, Indienne de cœur, étrangère et nostalgique en son propre pays…
Dès les premières pages, alors que ce qui aurait pu être un conte de fées, une belle et grande histoire d'amour tourne à la peine, à l'humiliation et au drame, le lecteur est plongé dans l'atmosphère paradoxale et complexe du roman dans lequel tout semble à la fois beau et terrible, sensible et douloureux, léger et grave, joyeux et sombre… Les personnages, attachants, singuliers, magnifiques, n'ont de cesse de se débattre avec et contre leurs destins.
Avec beaucoup de douceur et de sobriété, en quelque 120 pages d'une densité rare, Fanny Saintenoy alterne les voix et les points de vue, faisant partager au lecteur les émotions, les interrogations, les inquiétudes et les joies de ses personnages, au point de les rendre proches, intimes, familiers. Elle nous plonge dans une Inde colorée, fascinante, vivante, nous offrant tout à la fois un dépaysement et une très belle réflexion sur les origines, les liens familiaux, la quête de l'essentiel.
"Elle sait la force des mots, justement, et c’est pour cela qu’elle s’y raccroche si souvent. Elle se blottit dedans par manque de bras ouverts, par crainte du silence. Elle y exerce à voix haute des sentiments jamais convoqués, les vers la retiennent comme des lianes…"
Comme Angèle, l'un de ses personnages, l'auteure sait la force des mots et son écriture est donc tout à la fois sobre et dense, limpide et riche. Chaque description est soignée, chaque phrase porteuse de sens, chaque chapitre ouvre une fenêtre sur le monde et sur l'âme, chaque mot est une note sensible dans la douce harmonie du récit.
Fanny Saintenoy est sans aucun doute une merveilleuse conteuse qui sait transporter le lecteur et le laisser plein de rêves, de souvenirs et d'espoirs.
"Si j'avais eu un don, si j'avais été musicienne, sais-tu ce que j'aurais écrit ? J'aurais capturé les notes de la mousson : ses crépitements, son feulement, le tempo du clapotis et le silence qui rôde autour. Je suis trop vieille, et je ne serai jamais douée, mais toi, tu pourras peut-être inventer cette musique"
J’ai d’abord cru un livre de nouvelles, tant je ne trouvais aucune relation entre les premiers chapitres. Page après page, surtout en fin de livre, ce qui est normal me direz-vous, le voile se lève, les cercles s’entrecroisent, les sous-entendus deviennent vérité.
J’ai été sensible à l’écriture de Fanny Saintenoy, mais… et oui, il y a un mais ! Je n’ai pas été touchée par cette histoire, je suis restée sur les trottoirs des rues de Pondichéry et de Paris. Je n’ai aucunement été sensible aux destins des personnages de ce roman.
Je suis assez déçue par ce livre trop long pour une nouvelle, trop court pour un roman à rebonds, trop convenu. Fanny Saintenoy ne fait que surfacer les choses, il manque de la matière, alors qu’il y a de quoi entre la mort des jeunes mariés, cette enfant recueillie par Colette, le départ brusque, la séparation, Pondichéry tout autour, les parents de Colette... J’aurais aimé des personnages plus approfondis, des détails plus fouillés. La fin brutale m’apparait comme tronquée. Je suis sortie de cette histoire frustrée.
J’ai comme la vague impression que je ne suis pas dans la même optique que les autres critiques sur ce court roman.
Un roman de 117p qui nous emporte de Pondichéry à Paris. Trop court à mon goût pour traiter des liens d’une famille sur plusieurs générations, je n’ai pas eu le temps de m’en imprégner, de créer des liens avec eux, les personnages auraient mérités d’être plus approfondis. L’Inde par contre est là bien présente par ses odeurs, ses couleurs…
Kanou est un petit garçon triste auprès de sa maman qui apparemment à des choses à régler avec son passé, ils vivent à Pondichéry et à des milliers de kilomètres à Paris vit Angèle, solitaire, un lien unit ces personnages que nous découvrirons au fil des pages. L’auteur y traite aussi des mariages entre différentes cultures et nationalités.
Comme la majorité des critiques sont plus que positives à vous de vous faire votre propre idée. Bonne lecture.
Je repose ce livre, ma lecture achevée certes, mais mon esprit est toujours en Inde, dans cette ville fascinante qu’est Pondichéry.
Pour avoir eu la chance de la visiter il y a une dizaine d’année, j’ai aimé retrouver dans ce court roman de Fanny Saintenoy, les odeurs d’épices, et de jasmin qui enveloppent le visiteur et laissent dans sa mémoire, dans la mienne, en tout cas, une empreinte indélébile.
J’ai aimé suivre Galta dans cette ville si particulière. Pondichéry est en effet toujours fortement imprégnée de la présence Française dans ce que l’on appelle ici « la ville blanche » par opposition à la partie Indienne : « la ville noire ».
L’auteur nous propose une immersion totale dans un monde ô combien attachant par ce qu’il a d’envoûtant pour nos yeux d’occidentaux.
Et il y a l’histoire bien sûr. Une histoire simple et belle qui parle d’exil et de chagrin. Il y a Galta qui vit en Inde auprès de son mari et de son petit garçon et dont le cœur est à l’autre bout du monde, à Paris, auprès d’Angèle.
Et il y Angèle, institutrice à Paris, dont le cœur est en Inde.
Je n’en dis volontairement pas plus sur l’intrigue car j’aimerais vous inciter à vous plonger dans cette lecture.
Ce livre se lit en deux heures à peine, mais son souvenir va m’habiter longtemps.
Fanny Saintenoy a reçu pour son précédent ouvrage « Juste avant » le prix de la plume d’argent. Quel magnifique nom pour un prix littéraire ! Et comment mieux qualifier la plume simple et magnifique de l’auteure.
Un immense merci aux éditions Versilio qui m'ont offert ce livre, grâce à eux j’ai refait un inoubliable voyage à travers une lecture magnifique.
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