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Une déambulation dans Paris au fil des rues ou quartiers aimés par l'auteure, des instantanés de vies, souvent à un point de bascule, saisis d'une plume délicate et précise, pudique et efficace.
Un kaléidoscope de personnages de tous horizons, tels qu'on peut les rencontrer dans une grande métropole comme Paris. Du gardien de musée à l'homme qui dans le métro observe un petit garçon malicieux en face de lui et voit ses souvenirs d'enfance refluer, de la vieille dame déboussolée qui attend son rendez-vous sur un banc à une plus jeune qui sur la tombe de sa mère au Père-Lachaise, croit reconnaître dans un chant d'oiseau un signe de celle-ci, ces portraits enchantent le lecteur et composent une galerie sensible et attachante portée par le regard bienveillant de l'auteure...C'est un concentré de douceur et de tendresse...
J'aime beaucoup beaucoup ce roman....Il est d'une tendresse et d'une délicatesse incroyables.
Fanny (narratrice et auteur), arrive au chevet de son arrière-grand-mère qui va mourir et qu'elle va donc sans doute accompagner dans ses derniers instants, des instants qui durent et se prolongent, dans le silence, car la vieille femme a les yeux fermés..."Mais elle peut sentir, entendre..."
Le livre est à deux voix qui se succèdent, avec polices d'écriture différentes ce qui est très agréable et ponctue le récit.
La vieille femme a peur de mourir, et comme elle ne peut ni bouger, ni ouvrir les yeux, elle se repasse le film de sa vie, une enfance pas facile et beaucoup de durs moments et de joies aussi.C'est une femme simple, avec un langage imagé et direct. Elle sait que la jeune femme est là, à ses côtés, comme toujours.
Les mots de l'arrière-petite-fille sont doux, compatissants, et le ton est vraiment tendre envers cette aïeule aimée "Granny, ma vieille pomme", à la vie cahotique. "Première de la famille a avoir un diplôme", elle a un langage fluide, précis. Et cette alternance de ton et de style nous plonge admirablement bien dans les pensées de ces deux femmes.
La construction est intéressante et agréable : en plus de leurs propres pensées sur elles-mêmes, elles parlent en fait des mêmes évènements de leurs deux vies et les chapitres se répondent : on a donc comme deux versions de certains évènements.
Pour le reste, on suit tout un siècle d'histoires, la petite et la Grande, (première guerre, front populaire, Mitterand, la guerre en Irak, la seconde guerre mondiale...) mais tout est dit en filigrane, par petites touches ; la grande histoire est ponctuée d'anecdotes de la petite. Et quelle petite ! Quatre générations de femmes ! Ce qui permet de suivre l'évolution de la place des ces dernières dans la société. Mais sans analyse, sans démonstrations interminables, juste par instantanés.
Et on glisse dans le livre, sur les phrases, belles comme tout (j'aurais pu vous recopier des passages entiers) car c'est la force de ce roman : l'écriture. Toute en féminité, en douceur, en tendresse. En nostalgie.
Et en silence.
Un très très beau dialogue silencieux entre deux femmes qui s'aiment et savent se le dire sans parler.
Il n'y a pas de tristesse à proprement parler, on repense forcément à ceux qu'on aime et qu'on a perdus, à ceux qui sont là, vieillissants, et parfois on a la gorge serrée mais pas de pathos inutile, et finalement de l'optimisme et de l'humilité face à la mort. (un peu de peur, pour la vielle dame, quand même...Et c'est la première fois que je voyais ce thème de la peur abordée)
A Paris, Angèle vit seule dans le lycée dont elle est la gardienne, Tous les soirs, elle s'endort en pensant à Pondichéry où elle a laissé Galta, sa fille adoptive, maintenant mariée et mère de famille, et son pays d'adoption, l'Inde pour laquelle elle a éprouvé un coup de coeur, longtemps auparavant.
Galta, quant à elle, se découvre insatisfaite de sa vie à Pondichéry et rêve de retrouver sa mère adoptive.
Comme d'autres lecteurs, je reste assez circonspecte après cette lecture qui aurait pu être passionnante... mais que j'ai trouvée assez insipide.
Une histoire aussi complexe peut difficilement être appréciée dans un aussi court volume : les personnages et les lieux manquent de substance, quant à l'histoire en elle-même, elle est au mieux tarabiscotée, au pire improbable, et on peine en 100 et quelques pages à deviner la vie d'Angèle à Pondichéry, brièvement évoquée par un sari orange et quelques mots exotiques...
Je n'ai pas non plus été conquise par l'écriture, bref... un flop !
https://familytripandplay.wordpress.com/2015/09/26/lecture-les-notes-de-la-mousson-de-fanny-saintenoy/
Galta, surnommée « la française » se marie à Pondichéry, mais sans la fête dont elle avait rêvé. Kanou s’apprête à fêter ses 10 ans, mais craint que son petit monde ne vole en éclat. Angèle, gardienne de collège à Paris, vit dans la solitude et les regrets d’une vie passée en Inde, où elle a laissée une fille chérie.
Trois destins liés par un terrible secret, qui se dévoile au fil de l’écriture sensible de Fanny Saintenoy, dans un récit où trône la nostalgie. On plonge avec délectation dans l’Inde envoûtante, mais aussi dans le pays où la séparation des genres (couleur de peau, castes) est la norme et ne supporte pas les insoumis.
Un court roman qui se lit vite mais qu’il faut savourer, une petite perle que je recommande.
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