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1925. Tout semble si déréglé qu'une prédiction qui annonce la fin des temps au solstice d'hiver se fait de plus en plus entendre. Pour Martial de la Boissière, cette fin des temps correspond plutôt au naufrage d'un voilier au large de l'île de Bréhat. Celui-ci emporte son ami d'enfance et, ainsi, le dernier fil qui le reliait à celle-ci. Mais, quand Martial se décide à creuser un peu, il découvre que l'accident n'en est peut-être pas un. Dès lors, son enquête ne va cesser de le ramener sur cette île aux deux visages, où les secrets d'une riche famille viennent côtoyer les rumeurs de sorcellerie, tout en le poussant à affronter sa propre part d'ombre. Et à comprendre qu'il n'y a pas qu'en mer que l'on déplore des naufragés.
Après avoir lu "Le diable sur les épaules" voici le second opus de cette série. L’intrigue est passionnante avec de multiples rebondissements. Une lecture immersive, on avance bien grâce à la fluidité de la plume. Les personnages sont bien construits, une atmosphère dense et profonde.
Trahison, Meurtre, Chasse aux trésors.
Une intrigue addictive et passionnante. Le second tome est aussi prenant que le premier.
"Il connaissait des gens qui apprenaient par coeur des citations pour être ensuite capables de les transformer en maximes et les ressortir en public au gré des conversations, afin de mieux y briller. Ce carnet n’avait pas ce but. C’était juste un aide-mémoire, un recueil gavé d’années de lecture, des pages qu’on feuillette régulièrement, pour les déguster avec gourmandise. "
" Au départ, il crut que c’était le bourdonnement dans ses oreilles qui s’amplifiait. Mais il distingua bientôt des plaintes, une nuée de plaintes, des plaintes de souffrance. Ces plaintes se transformèrent alors en cris, des cris d’effroi, des cris de mort. Ils provenaient d’en dessous des flots, des profondeurs rocheuses. Plus le jour s’en allait, plus ils prenaient sa place. Les naufragés hurleurs, eut-il encore la force de penser. Ils étaient si bruyants qu’il entendit à peine, au loin, un coup de canon."
1925, Martial de la Boissière vit retranché dans son manoir et mène des enquêtes pour le Cercle Cadran afin de démasquer les charlatans de tout poil qui font dans le spiritisme au sortir de la première guerre mondiale. A cette occasion il assiste à une séance avec son ami d’enfance Alain, une prédiction est faite qui se révèlera juste quelques semaines plus tard. Martial va s’intéresser de plus prêt aux circonstances de la mort tragique de son ami sur l’île de Bréhat. L’auteur sait nous faire revivre l’époque du début de siècle et mêle savamment la petite histoire dans la grande. On retrouve un personnage central attachant qui va mettre tout en œuvre pour comprendre la tragédie qui vient de se dérouler. J’ai particulièrement apprécié le chemin qu’a prit l’auteur en nous entraînant sur la piste des contes et légendes bretonnes avec un personnage secondaire d’une grande force. Une femme, rousse au caractère bien trempé qui ne se laisse pas faire et à choisi de vivre sa vie comme elle l’entend n’en déplaise aux habitants de l’île. Cette référence à la sorcellerie est plus que plaisante et nous conduit en des lieux étranges et inquiétants dont la mauvaise réputation n’est plus à faire. L’intrigue est parfaitement huilée. L’auteur prend soin de nous faire découvrir un peu plus les blessures secrètes de Martial ce qui le rend non seulement sympathique mais touchant. On comprend rapidement qu’il y a un premier livre ou martial apparaît «Le diable sur les épaules » alors même si je prends les choses dans le mauvais sens, je vais de ce pas lire ce premier opus car je pressens son importance pour apprécier pleinement ce qui se joue entre Martial et son amour perdu. Un livre à lire tranquillement pour apprécier la plume de l’auteur qui sait rendre l’ambiance de fin du monde des tempêtes. Il excelle dans les descriptions des paysages et des situations qui font que l’on s’y croirait. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/04/26/38193384.html
Ce roman est le quatrième que je lis de l'auteur et sans doute mon préféré avec « Un Souffre , une ombre » paru il y a quelques années . Un modèle du genre où l'on retrouve tous les ingrédients du roman policier : une enquête au long cours qui n'est pas avare en rebondissements , des morts suspectes , des mystères qui entourent les lieux – ici l'île de Bréhat - , un enquêteur hors pair , sorte d'Hercule Poirot en plus jeune et plus casse-cou , un décor venteux et sauvage avec la mer dans toute sa capacité d’envoûtement qui joue les premiers rôles , de très beaux personnages ( qu'ils soient bons ou méchants – encore faut-il deviner qui est le bon et qui est le méchant ) et bien sûr un suspens à couper le souffle ( s'il vous en reste un peu ...) . Je n'oublie pas la belle écriture de Christian Carayon qui vous happe d'entrée de jeu avec ses mots choisis et ses dialogues extrêmement vivants adossés à un scénario parfaitement huilé où les rouages de cette histoire palpitante s’emboîtent avec précision .
L'auteur nous plonge en 1925 , année que les plus pessimistes de l'époque annoncent comme celle où l'apocalypse va s'abattre et où les médiums ou spirites de tout poil , capables de prévenir l'avenir ont le vent en poupe . C'est justement pour tenter de démasquer un potentiel charlatan divinateur que Martial de la Boissière ( déjà rencontré dans « Le diable sur les épaules ») renoue avec son meilleur ami d'enfance, Alain Monsignac , perdu de vue depuis quelques années depuis que ce dernier est parti étudier à l'Ecole Navale . Cette séance avec Maître Collas va être annonciateur de funestes événements qui vont précéder la mort d'Alain , quelque mois plus tard , retrouvé noyé dans un accident de bateau , alors qu'il ramenait sur l'île de Bréhat sa belle-mère, Marie-Gabrielle Lestage , dont le corps sera retrouvé un peu plus tard .
La réputation d'Alain comme excellent navigateur et celle de Martial comme talentueux enquêteur va alors le pousser à investiguer sur ce dramatique naufrage pour le compte des patriarches des deux familles , le colonel Monsignac et Baptiste Lestage qui veulent comprendre ce qui s'est vraiment passé lors de ce tragique événement. Une enquête longue et périlleuse attend maintenant Martial à la découverte des secrets de la famille Lestage , de l'île de Bréhat et de l'écrasant manoir dans laquelle la famille du notaire réside .
Un roman vivifiant pleins de surprises qui nous offre un final digne des meilleurs Agatha Christie !
Ma découverte de Christian Carayon s’était faite avec « Torrents », un thriller psychologique rondement mené, qui m’avait retourné le cerveau. Dans ce nouveau roman apparaissent certaines similitudes avec le précédent. Il est une nouvelle fois question de la famille et de cadavres qui font ressortir le passé mais l’aventure est complètement différente.
Dans une première partie, l’auteur approfondit l’environnement, les personnages, le contexte. Cette mise en place est assez dense et traîne un peu en longueur. Mais il ne faut pas lui en tenir rigueur. En effet, grâce à cette mise en situation détaillée, il nous imprègne des éléments nécessaires à la bonne compréhension de l’enquête. On assimile tous les tenants et les aboutissants afin d’appréhender au mieux l’énigme.
Et dans la seconde partie, le récit s’accélère au rythme des révélations. Martial, l’enquêteur, commence à déterrer les cachotteries de chaque protagoniste. Le tableau prend donc forme au fur et à mesure. Mais comme d’habitude avec cet auteur, plus les éléments s’emboitent plus le lecteur s’éloigne de la vérité. Il nous manipule habillement pour mieux nous dérouter.
En plus de l’intrigue maîtrisée, il nous entraîne dans une ambiance sombre. Sous sa belle plume, la mer, le vent, la pluie sont des acteurs importants de la tragédie. Ces éléments déchainés, teintés d’une pointe de magie, ajoute une tension supplémentaire et un côté angoissant à l’histoire.
Avec la lecture de « Les naufragés hurleurs », j’ai été ravi de retrouver le style de Christian Carayon. Il a un véritable savoir-faire pour créer des atmosphères avec lenteur. On entre dans le cocon familial, on creuse, jusqu’à ce que les secrets enfouis viennent dynamiter la prétendue sérénité de la communauté. Christian Carayon consolide tout le bien que je pensais de lui. Dans un univers inquiétant, il nous offre une intrigue intime, bien ficelée et pleine de rebondissements.
Les Naufragés Hurleurs, de Christian Carayon, est mon premier gros coup de cœur de l’année.
Printemps 1925. Martial de La Boissière, cartésien et sceptique invétéré, travaille avec le Cercle Cardan afin de révéler les supercheries des voyants et autres bonimenteurs.
Un jour qu’il entraîne son ami d’enfance Alain Monsignac pour une séance chez le médium du moment, celui-ci leur annonce la mort prochaine d’Alain.
N’accordant aucun crédit à ces inepties, Martial est sous le choc lorsqu’il apprend un peu plus tard le décès de son ami qui aurait sombré avec son bateau lors d’une tempête.
Lui qui était était pourtant un navigateur hors pair...
Martial décide aussitôt de faire toute la lumière sur cette affaire, et pour cela se rapproche des Lestage, belle-famille d’Alain, en se rendant sur l’île de Bréhat où ils se réunissent régulièrement.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que chacun d’eux a des réactions étranges, pour ne pas dire suspectes.
Quant à l’île en elle-même, elle réservera des surprises qui laisseront le lecteur pantois !
Christian Carayon, a qui nous devons déjà « Un Souffle, Une Ombre » et « Torrents », ainsi que "Le Diable sur les Epaules", a une maitrise de plume extraordinaire.
Se servant à la perfection de la beauté de la langue française et de son très large éventail de possibilités, il nous offre une intrigue forte, travaillée et d’une élégance rare.
En plus de personnages fouillés, il crée une atmosphère dense et profonde qui nous aspire dès les premières pages, et nous laisse pantelants une fois la dernière tournée.
Si meurtres, trahisons, secrets, chasse au trésor et folie sont l’apanage des Lestage, superstitions, légendes, sorcellerie et traditions règnent en reines absolues sur l’île de Bréhat.
Et il faudra toute la patience et l’intelligence de Martial pour venir à bout de ces différents mystères.
Un excellent roman aux multiples rebondissements, et au style élégant.
Une intrigue addictive et passionnante, et un auteur à la plume qui fascine et électrise.
Le seul regret en refermant ce livre, c’est de devoir attendre le prochain, tant l’histoire, les personnages et l’atmosphère me manquent déjà.
En résumé : un thriller inoubliable et enchanteur à ne surtout pas rater !
La suite du "Diable sur les épaules" où l'on retrouve avec plaisir le même enquêteur Martial de la Boissière, mystérieux et tourmenté. Ici toujours un monde de mystère, une description superbe des lieux et d'une époque
Et une pincée de fantastique autour de morts ...
Encore une très belle écriture et un suspens fascinant...
Décidément cet auteur ne me déçoit pas ...
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