"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Tout le monde a dévoré Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " Théophile Gautier La célèbre fresque d'Eugène Sue, enfin en format poche !
Les Mystères de Paris ont été publiés en feuilleton dans Le Journal des Débats entre juin 1842 et octobre 1843.
Cette fresque touche à des sujets tabous quasiment jamais décris dans la littérature jusqu'alors : le peuple et la misère, la noirceur de la société de l'époque, sa brutalité, sa violence ce qui donne au roman une portée sociale forte qui aura des répercutions dans toute la société de l'époque. Car, comme le dira Théophile Gautier " Tout le monde a dévoré Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " En effet, c'est une saga à la portée universelle qui sera suivie par toutes les couches sociales. Des plus populaires aux plus bourgeois, les lecteurs se passionneront pour cette épopée.
C'est également une peinture de la ville de Paris, personnage à part entière, de ses habitants campés par des héros aux noms évocateurs et inoubliables : La Goualeuse, la Chouette, Rigolette, Bras-Rouge... Rodolphe est le héros par excellence, prince qui défend les opprimés, d'autres connaissent la rédemption comme Le Chourineur, ancien bagnard qui se rachètera par ses bonnes actions, d'autres encore représentent le Mal par excellence, comme le notaire véreux Jacques Ferrand. Tous cohabitent, tentent de survivre ou de faire fortune, avec plus ou moins de succès et d'honnêteté.
Roman social et roman d'aventures, le texte d'Eugène Sue est à la fois sombre et lumineux, souvent très rythmé et avec des touches d'humour.
Les Mystères de Paris d'Eugène Sue, succès phénoménal du XIXe siècle, n'ont hélas pas connu la même postérité que les oeuvres de certains de ses contemporains, auxquels il aura pourtant ouvert la voie, comme Hugo qui publiera quelques années plus tard Les Misérables. Il est temps d'y remédier !
Bien contente de m'être enfin frottée aux mythiques « Mystères de Paris ». Phénoménal succès populaire lors de sa parution en feuilleton dans la presse en 1842, l'oeuvre d'Eugene Sue était quasiment révolutionnaire par les thèmes abordés.
Situé dans les bas-fonds parisiens, le roman met en scène le petit peuple avec son lot de crapules, de voleurs, de bagnards libérés et au milieu, un justicier, Rodolphe. Toute une galerie de personnages pas toujours sympathiques dans une capitale aux prises avec la misère, bien loin de l'image romantique de Paris.
Tout pour me plaire et pourtant je n'irai pas plus loin que ce premier tome parce que ça a quand même salement vieilli. Je développe:
La visée politique que l'on prête à cette histoire n'est vraiment pas flagrante dans le tome 1. Je m'attendais à quelque chose de plus incisif or j'ai carrément trouvé ça très paternaliste.
Ensuite, le style est lourd avec notamment les dialogues en argot et leur traduction simultanée. Et puis ayant été conçu comme un feuilleton, l'auteur est souvent contraint d'effectuer des mises au point ou des rappels sur ce qui s'est passé précédemment. Alors bien évidemment quand on en fait une lecture continue, ce n'est pas fluide. C'est laborieux et c'est inégal. Certains passages captivent et d'autres sont totalement lénifiants.
Forcément mes réflexions ne portent que sur les 450 pages de ce premier volet et peut-être faut-il aller au bout pour vraiment ressentir tout le génie d'Eugene Sue mais ce sera sans moi.
ABANDON
Imaginez une ruelle sombre d’un quartier mal-famé du Paris du dix-neuvième siècle.
Une jeune prostituée est menacée par un bandit, heureusement pour elle, un mystérieux inconnu lui porte secours.
Ces trois personnes, la jeune femme Fleur-de-Marie, le bandit le Chourineur et l’inconnu, Rodolphe, finissent par sympathiser. Mais leurs destins sont plus liés qu’ils ne le pensaient et voilà le début d’une aventure dans les rues de Paris…
J’avais enchaîné plusieurs lectures fortes et j’avais envie de plus de légèreté et j’avoue m’être laissée tenter par la beauté de cette couverture.
Mais, si j’ai bien retrouvé la légèreté que je recherchais, j’avoue avoir été déçue et ne pas avoir pu aller plus loin que la page 200 de ce roman.
J’ai trouvé le tout assez artificiel : les gens se retrouvent liés un peu comme par magie, tous leurs rebondissements s’entremêlent, ce qui est assez improbable. Les personnages m’ont exaspéré avec une mention spéciale pour Fleur-de-Marie.
L’ambiance du Paris des bas-fonds est bien retranscrite mais cela ne m’a pas suffit pour accrocher à ce récit.
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