Choisissez, lisez et chroniquez !
Dans les années 1970, en Angleterre, les Smith effectuent leur pèlerinage annuel avec leur paroisse. La famille prie pour la guérison de l'aîné des deux garçons, Andrew, déficient mental. Quand les pèlerins arrivent dans une vieille bâtisse sinistre, les villageois ne cachent pas leur hostilité et semblent se livrer à d'obscures activités nocturnes. Peu après, Andrew paraît guéri. Premier roman.
Choisissez, lisez et chroniquez !
Les mortes-eaux. Un titre bien mystérieux, une couverture sombre, un bandeau/conseil de Stephen King, il n'en fallait pas plus pour titiller ma curiosité. Mais alors que je me jetais à corps perdu dans ce récit, je me suis quelque peu perdu entre ses pages. Pourtant, tout avait si bien commencé ! Angleterre, Tonto se remémore l'été dans les années 70 où sa vie a basculé. D'un pèlerinage avec ses parents, quelques membres de la paroisse et le nouveau prêtre, Tonto va vivre avec son frère Andrew une étrange expérience. Installés dans une lugubre bâtisse au milieu des landes, l'atmosphère vire peu à peu à la menace. Épiés par certains villageois, d'étranges bruits et rituels ainsi que la découverte d'objets incongrus viennent perturber le séjour des hôtes. Sous fond de religion et de croyances, ce roman révèle avant tout une ambiance. Noir, étouffant, pauvre en action, il reste très évasif sur le contenu afin de privilégier la forme. Assez mitigée, j'ai toutefois était séduite par ce décor sauvage à l'image des hommes qui le peuple, mais pas par le style.
A Londres, dans les années 70, la famille Smith accompagnée des membres de la paroisse suivi du prêtre Bernard fraîchement arrivé, partent pour quelques jours à Moorings. Du pèlerinage des fêtes de Pâques, les Smith n'ont qu'une idée en tête, guérir leur fils Andrew atteint de déficience mentale. Dans l'attente d'un miracle, Andrew supervisé par son frère Tonto, s'amusent en bord de mer jusqu'à croiser la route d'un étrange couple et celle qu'ils supposent être leur fille. Alternant entre passé et présent, Tonto révèle la vie trouble du père Wilfred, leur ancien prêtre décédé trois mois plus tôt, la rencontre avec de sinistres villageois attachés à de curieux rituels païens et l'ambiance délétère qui s'empare peu à peu de leur séjour... Que s'est-il réellement passé lors de ce pèlerinage ?
Affiché comme thriller, ce roman n'en est pas vraiment un. Certes, si le suspense est grandissant, l'action est elle, inexistante. Roman noir, l'ambiance teintée de religion, de croyances et de miracles flirte avec des personnages ambigus contribuant au malaise. L'emprise de la religion est tellement saisissante qu'elle devient le sujet principal de ce roman que l'on peut qualifier de gothique. Chaque élément, interrogations et explications ne sont le produit que de mysticisme et servent à illustrer le passage sur Terre. Tonto, celui par qui ce récit arrive, raconte avec lucidité cette domination religieuse relayée par sa mère.
Fort d'insinuations, ce récit éclaire sur la folie des croyances qui s'emparent progressivement des lieux et du groupe dans un unique but : "sauver" Andrew de sa déficience mentale. Soulignant ainsi toute son absurdité, l'auteur compare l'hostilité du paysage à celui du culte. Des situations glauques, se démarquent des personnages effrayants. Mais qui des villageois aux pèlerins le sont le plus ?
Roman flou à l'image de la brume qui peuple ce paysage, j'ai était à la fois fascinée par cette atmosphère étouffante mais aussi déçue par l'enlisement de l'histoire. L'alternance des périodes parfois confuses a contribué à renforcer cette déception, et ce, jusqu'à la fin. Dommage !
Malgré mon manque d'enthousiasme, il faut bien se restaurer ! Aujourd'hui, sera placé sous le signe de la noirceur avec un loooooooong café noir et des scones à la confiture de myrtilles. Teatime !
http://bookncook.over-blog.com/2018/04/les-mortes-eaux.html
J'ai rarement mis autant de temps pour lire un roman, je l'ai posé plusieurs fois, pour y revenir sans jamais avoir perdu le fil de l'intrigue. Une famille très pieuse, en attente du miracle qui donnera la parole à leur fils Andrew, enfant attardé, un prêtre vénéré, le père Wilfred, mort dans des conditions non élucidées, remplacé par un jeune prêtre, le père Bernard, qui a du mal à s'adapter à la ferveur de ses fidèles, et au centre, Tonto, plein de sagesse, le frère protecteur d'Andrew (Hanny) et narrateur, qui nous fait découvrir au fil des pages l'atmosphère lourde et mystérieuse ayant trait tant aux personnages qu'aux paysages magnifiquement décrits. Sans doute ce roman ne marquera-t'il pas ma mémoire, mais je reste néanmoins admirative de l'écriture et de la philosophie qui s'en dégage, ne serait-ce que pour ce passage : "Il est tellement facile de rater sa vie en se contentant d'éprouver une pauvre palette d'émotions sans jamais se demander pourquoi l'on fait ce que l'on fait."
Une déception pour moi. L'auteur essaye d'installer une atmosphère oppressante mais qui retombe comme un soufflet.... Je me suis perdue dans l'histoire et le dénouement m'a laissé sur ma faim. Dommage parce l'auteur a une belle écriture et ses descriptions sont très poétiques.
Alléchée par le titre , la couverture et aussi bien évidemment par le bandeau qui nous donnait l'avis d'un maître tel que Stephen KING , je me suis ruée sur Les Mortes Eaux ! Andrew Michael HURLEY nous propose ici l'histoire d'une famille plus que pieuse , qui entreprend un pèlerinage avec plusieurs membres de leur paroisse , afin de délivrer Andrew l'un de deux fils , de son mutisme . Ils sont en quête d'un miracle , ni plus , ni moins .L'entrée en matière est plutôt intrigante , l'atmosphère violente . J'ai pour ma part le sentiment que le fait d'entremêler religion , surnaturel , mysticisme , fait que le lecteur s'y perd un peu .Le mystère plane tellement sur certaines choses que le lecteur n'a parfois pas la moindre piste pour deviner ou entrevoir ce qui se passe derrière le non-dit . Pour les personnes ne l'ayant pas encore lu je ne vais pas trop en dévoiler mais , à l'image d'une morte-eau , il ne se passe pas grand chose dans ce roman .......
J'ai lu ce livre dans le cadre des explorateurs du polar. Merci Lecteurs.com de m'avoir permis cette découverte..
J'ai choisi ce livre premièrement pour sa couverture, que je trouve sombre et angoissante, pour son titre et son résumé : Les Smith partent chaque année en pèlerinage avec une petite congrégation de fervents religieux avec le père Wilfred dans les années 70. Ils partent dans la même sombre bâtisse qu'habituellement. Les Smith espèrent religieusement guérir un de leur fils, Andrew déficient mental.
Le narrateur de l'histoire est Tonto le frère d'Andrew. Dans les premières pages, il parle au présent et commence à coucher sur le papier, son histoire qui nous revoie dans les années 70.
Jusqu'au chapitre 10 environ, j'ai eu du mal à identifier les personnages, car tour à tour ils sont évoqués par leur prénom, nom ou surnom. Andrew est appelé Hanny, les parents Smith sont Momon et Pabsent mais sont aussi appelés par leur prénom. De même il y a plusieurs périodes différentes qui sont évoquées et il faut donc jongler d'une période à une autre.
Pour moi, l'histoire démarre vraiment quand la congrégation arrive sur le lieu de villégiature, dans une bâtisse sombre à l'atmosphère lourde et glaçante, dans un lieu isolé et inquiétant. Les lieux sont vraiment très bien décrits, j'ai l'impression d'y être et je m'attends à tout moment à voir surgir un monstre. Tonto et Hanny vont d'ailleurs faire d'inquiétantes rencontres.
Plusieurs thèmes sont abordés : le handicap mental, la religion, les croyances, l'amour fraternel ( qui est d'ailleurs très fort entre les 2 frères ).
Je reconnais que j'ai été plutôt déçue par cette lecture qui semblait prometteuse car bien qu'il y ait de nombreux moments où la tension monte, elle retombe malheureusement à chaque fois comme un soufflet. Tous les ingrédients étaient réunis pour en faire un roman captivant et inoubliable, cependant même s'il y a de légers rebondissements, ceux -ci ne sont pas suffisamment détaillés et exploités. En fermant ce livre j'étais plutôt dubitative, un peu surprise, je suis restée sur ma fin. Dommage!
Depuis de nombreuses années les Smith partent en pèlerinage avec leur prêtre(Wilfred) et leurs deux fils dont l'un est différent(autiste?).La mère,Momon,très pieuse,tient plus que tout à ses rituels qui lui permettent de vivre dans l'espoir de la guérison de Hanny ce qui,croit-elle,ne saurait manquer d'arriver.
Beaucoup de sujets importants sont abordés dans ce roman.Celui de la religion avec ses excès,son intransigeance,sa volonté de diriger la vie d'autrui,son attente de récompenses ou de châtiments futurs.Celui de la différence à travers Hanny,dont le poids retombe sur son petit frère,le seul avec qui il a élaboré une sorte de langage.Les comportements de chacun sont décrits fidèlement.
Difficile pour moi d'avouer que je n'ai pas réussi à m'intéresser vraiment à l'intrigue,que je ne me suis attachée à aucune des personnalités,que je me suis parfois perdue dans l'alternance des périodes où se passent les actions.Je dirais donc que c'est un livre bien écrit mais qui ne m'a pas vraiment enthousiasmée.
Pâques, 1970. Un groupe de fervents catholiques part en pèlerinage au fin fond de l'Angleterre. Parmi eux, la famille Smith, dont les parents espèrent que le miracle - la guérison de leur fils ainé, déficient mental - se produira à cette occasion. Très vite des choses étranges dont leur apparition : bruits inquiétants, découvertes macabres,...
J'ai personnellement beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteur. Les détails sont tels qu'on a tout de suite l'impression de se retrouver au milieu de cet endroit étrange. On ressent l'atmosphère, l'ambiance étrange, pesante...
Malheureusement, l'histoire ne décolle pas assez à mon goût. A mon sens il ne se passe rien pendant 300 pages, puis l'action semble se développer d'un coup... pour finalement retomber sur une fin très floue...
Les Mortes Eaux, nous plonge au milieu d’un groupe de fervents catholiques en pèlerinage dans quelque village reculé d’Angleterre. Très vite, le lieu ne s’avère pas aussi familier et tranquille qu’il n’en avait l’air : bruits suspects dans la nuit, autochtones aux rites étranges… Autant de signes qui vont venir troubler la quiétude monacale de l’endroit.
A la lecture de ce roman, une chose est certaine : Andrew Michael Hurley ne manque pas de talent, le récit est truffé de belles descriptions, à la manière d’un Peter May dans la Trilogie Ecossaise. Cependant, si la désolation transpire de chaque phrase, le confinement, lui, peine à nous envelopper comme on pourrait l’attendre d’un tel roman. L’intrigue, qui à mon sens reste trop en surface, peine à se mettre en route, de telle sorte qu’arrivé à la moitié du récit, on se demande s’il y en aura une.
Mis à part le narrateur et son frère Andrew, les personnages ne dépassent que difficilement le statut d’ébauche : on peine à les cerner et leurs angoisses échouent à nous contaminer.
Pour ma part, j’attends d’un livre estampillé « thriller » qu’il me tienne éveillée toute la nuit, les mains moites et le palpitant à deux cent tour minute, ce qui n’a pas été le cas. Cette œuvre m’a laissée sur ma faim, et c’est bien dommage car tout n’est pas à jeter : le relief littéraire est bien là, et la plume de l’auteur, tout à fait singulière, ne manque pas de poésie.
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