Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Un matin du mois de mars 1848, en passant de ma chambre à coucher dans mon cabinet de travail, je trouvai comme d'habitude, sur mon bureau, une pile de journaux, et sur cette pile de journaux, une pile de lettres.
Parmi ces lettres, il y en avait une dont le large cachet rouge attira tout d'abord mes regards. Elle ne portait le timbre d'aucune poste, et était adressée tout simplement : « À monsieur Alexandre Dumas, à Paris » ; ce qui indiquait qu'elle avait été remise par une personne tierce.
L'écriture avait un caractère étranger, flottant, entre l'écriture anglaise et l'écriture allemande : celui qui l'avait tracée devait avoir l'habitude du commandement, une certaine fermeté de résolution dans l'esprit, le tout mitigé par des élans de coeur et des caprices de pensées qui parfois faisaient de lui un tout autre homme que l'homme apparent. J'aime assez, quand je reçois une lettre d'une écriture inconnue, et que cette lettre me paraît venir de quelque personne considérable, j'aime assez à me faire d'avance et d'après les lignes insignifiantes tracées par cette personne sur la suscription, une idée de son rang, de ses habitudes, de son caractère.
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