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Il s'agit ici des trois grands poètes du romantisme, envisagés comme créateurs et propagateurs de pensées. On y trouvera ce qu'on peut appeler la religion ou la foi de chacun d'eux, telle que la proposaient à leurs contemporains, dans la ruine des croyances traditionnelles, Lamartine, Vigny, Hugo. On ne peut séparer cette foi de leur poésie sans contredire leur voeu profond et légitime. Les drames et les problèmes de la société issue de la Révolution furent, en même temps que ceux de la condition humaine, la matière de leur oeuvre. On trouvera en eux trois un fonds d'espérances et de prophéties communes, en même temps qu'une vision du monde propre à chacun d'eux. Ils attestent le caractère profondément antidogmatique qui domine la vaste quête spirituelle qui marque leur époque. Ils tentent, chacun à sa façon,à travers une invention foisonnante de fables et de symboles nouveaux, l'esquisse d'un credo futur de l'humanité. Les dernières générations n'ont dédaigné la richesse de cette pensée que par prévention antihumaniste ou par étroitesse esthétisante. Paul Bénichou cherche ici à retrouver dans le romantisme ce qu'il fut dans ses grands créateurs : un moment d'espoir, de résurrection et de métamorphose après le plus grand cataclysme humain que l'Europe eût jusque-là connu. C'est la grandeur du romantisme d'avoir élargi à cette mesure et élevé à ce niveau ce qu'on appelle trop mesquinement la poésie lyrique.
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