Quand la science-fiction se conjugue au féminin...
La terre tremble si souvent sur votre monde que la civilisation y est menacée en permanence. Le pire s'est d'ailleurs déjà produit plus d'une fois : de grands cataclysmes ont détruit les plus fières cités et soumis la planète à des hivers terribles, d'interminables nuits auxquelles l'humanité n'a survécu que de justesse. Les gens comme vous, les orogènes, qui possédez le talent de dompter volcans et séismes, devraient être vénérés. Mais c'est tout l'inverse. Vous devez vous cacher, vous faire passer pour une autre. Jusqu'au jour où votre mari découvre la vérité, massacre de ses poings votre fils de trois ans et kidnappe votre fille.Vous allez les retrouver, et peu importe que le monde soit en train de partir en morceaux.
Quand la science-fiction se conjugue au féminin...
Avant qu'une canicule pesante ne s'installe chez moi cet été, et peut-être pour me préparer au pire, le dieu du random - celui du hasard et de la surprise (bonne ou mauvaise) pour sortir les livres de l'énorme pile à lire ne cessant jamais de grossir - m'a envoyé en terre fracturée. Ma façon de rendre les choix plus ludiques. Essayez, cela peut être autant surprenant qu'amusant.
Je dois dire que c'est bien tombé, car c'est une lecture que j'ai vraiment appréciée, et certainement la meilleure depuis le début de l'année. Pas sans raison vu la notoriété de cette trilogie, et les prix remportés plusieurs fois de suite. Je n'avais ni relu le synopsis, ni aucune information, me souvenant d'un univers vaguement post-apocalyptique, mais rien de vraiment précis. Or, ce premier tome traînait depuis très longtemps à prendre la poussière.
Je me suis donc laissée absorbée par la faille. Je me suis attachée aux personnages approfondis, et j'ai particulièrement été sensible à la construction astucieuse du roman ainsi que ses différentes chronologies jusqu'au point de convergence - sans omettre l'univers fouillé, réfléchi, impeccable - qui m'ont amené à ne pas lâcher le livre. La suite va bien vite rejoindre le reste de la pile même si je crains toujours une baisse de régime, ou des longueurs déjà perceptibles dès ce premier tome.
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