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Amande ne pensait pas que l'on pouvait avoir si mal. En se réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l'ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s'attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s'ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d'avenir.
Dans ce roman plein de courage et d'émotion, Mélissa Da Costa nous invite à ouvrir grand nos yeux, nos sens et notre coeur. Un formidable hymne à la nature qui nous réconcilie avec la vie.
Amande cherche un lieu loin de tout pour s'y terrer, lorsqu'elle loue l'ancienne maison de madame Hugues. Cette jeune femme totalement perdue, anéantie, s'isole sans aucun lien avec le monde, ni téléphone, ni calendrier, ni aucun contact avec l'extérieur.
Peu à peu, le passé récent se dévoile et le chagrin immense qui l'a anéantie se révèle.
L'accident de moto qui a coûté la vie à Benjamin, les conséquences sur la grossesse, et sa fuite loin de ce monde qui vient de s'écouler. Les souvenirs des jours heureux sont trop douloureux pour même imaginer les évoquer, l'insolence de ce soleil d'été est insupportable pour la jeune femme.
Pourtant, peu à peu, grâce aux mots et aux notes écrits par l'ancienne propriétaire dans de vieux agendas ou calendriers trouvés dans la maison, Amande pose un regard différent sur la nature et le jardin qui l'entourent. Elle qui n'a jamais travaillé la terre va apprendre le rythme des saisons, savoir que parfois l'hibernation a du bon, apprendre la préparation des semis de fleurs ou de légumes, l'attente et le bonheur de voir sortir de la terre fleurs et fruits, toute la beauté du printemps.
J'avais déjà aimé le précédent roman de Melissa Da Costa, je suis séduite par celui-ci.
La maîtrise de l'écriture, la poésie, le lien fort à la nature, la relation à la souffrance, l'espoir et la résilience qui éclairent ces pages pourtant porteuses d'une grande tristesse en font une lecture lumineuse et positive.
La voix d'Ariane Brousse épouse à merveille les sentiments d'Amande. Elle fait ressentir au lecteur la douleur, puissante, dévastatrice, l'acceptation du deuil et de l'absence, l'espoir.
Il faudra quatre saisons pour accepter, célébrer, partager, s'ouvrir... Et le temps d'un beau roman pour nous donner quelques larmes au coin des yeux.
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