Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
« Le temps n'est rien, il est des histoires qui traversent les siècles... » Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s'y méprendre avec la réalité.
J'ai découvert la trilogie chez France loisirs qui les a édité en un seul livre et que dire sinon que l'histoire est magnifique ! Inspirée de Dracula mais en mieux, l'auteure réussi à nous plonger dans une histoire d'amour qui traverse le temps et l'espace sans manquer de nous arracher quelques larmes ! Un univers gothique, poétique et que l'on a du mal à lâcher malgré quelques petites longueurs dans le texte dues aux remises en contexte d'un tome à l'autre. Pas gênant si vous lisez les tomes séparément, éloignés dans le temps mais légèrement embêtant si vous lisez les trois d'une traite. Je conseille fortement aux amateurs d'histoire de vampires, de gothique et d'amour inconditionnel.
Un premier tome (et premier roman) prenant, même s’il souffre de quelques longueurs : le début d’une trilogie vampirique qui s’annonce sombre et tragique, un duo de personnages que tout sépare, mais que tout pousse ensemble également. Un récit romantique gothique joliment illustré dans un écrin splendide.
https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2020/05/21/les-larmes-rouges-tome-1-collector-reminiscences/
Cornélia a dix-neuf ans. La jeune femme ne parvient plus à se trouver une place sur terre. Ses études ne lui plaisent pas, son père la délaisse totalement et la seule amie qu'elle n'ait jamais eu est morte voilà des mois. Lorsqu'elle se rend compte qu'une voix dans sa tête tente de la pousser à bout, argumentant que de toute façon personne ne s'apercevrait de son absence avant un long moment, Cornélia décide de se suicider et de sauter du haut d'une falaise. Elle ne devra son salut qu'à l'intervention d'un passant qui promenait son chien au même moment. Hôspitalisée, Cornélia comprend qu'elle a sûrement commis une erreur surtout lorsque son père s'excuse de l'avoir mise de côté, ne s'attendant pas à un tel acte de sa part. Mieux encore, il lui propose de partir quelque temps dans un village qu'elle appréciait enfant et qui lui fera le plus grand bien. Mais là-bas, Cornélia va immanquablement se sentir attiré par un étranger vivant seul dans un château et qui semble-t-il en sait beaucoup sur elle.
J'avais été conquise par Victorian Fantasy, aussi j'espérais l'être tout autant par les larmes rouges qui a rencontré un certain succès sur la toile. Hélas pour moi, même si j'ai passé un chouette moment de lecture, je dois bien avouer que ce premier tome ne vaut pas la précédente série citée plus haut. L'on passe un bon moment, en partie grâce à la plume de l'auteur qui nous offre un roman légèrement gothique et qui reprend le mythe des vampires comme Anne Rice l'a fait autrefois. Revenir au source du véritable vampire, cette créature qui se nourrit de sang humain, qui n'est pas très agréable m'a bien plu, mais j'ai regretté le fait que ce premier tome bien qu'introductif soit très très lent.
Déjà, je dois bien avouer que Cornélia m'a laissée de glace. Je n'ai pas été touchée par son histoire ou par son caractère. J'ai trouvé que parfois elle jouait de son côté fille malheureuse avec Henry et avec son père. Certes, elle voit et entend des choses effrayantes, mais cela ne semble la terroriser que lorsqu'elle l'a décidé. Se promener seule dans une forêt ne la perturbe pas davantage, tout comme être seule en compagnie d'un vampire. Et c'est une partie du roman qui m'a le plus dérangée. Alors oui, on peut être naïve, mais là Cornélia après tout ce qu'on lui avoue sur son passé et sa nature, je trouve qu'elle prend très bien les choses. J'ai tout de même hâte de lire la suite pour voir l'évolution qui sera apportée à notre héroïne.
L'aspect vampirique du roman m'a beaucoup plu. Exit les vampires à l'eau de rose et qui brillent au soleil, l'auteur nous propose un mythe du vampire comme on l'aime. Charmeur, ténébreux, franc et sans être très docile, Henry est un vampire intéressant et qui plaît. J'ai seulement détesté la façon dont il force Cornélia à manger sous prétexte qu'elle cherche des réponses à ses interrogations. Et puis l'héroïne qui oublie de manger tout le temps, cela me semble un peu farfelue. C'était vraiment prétexte à la faire rencontrer Henry plusieurs fois autour d'un repas et ces séquences finissent peu à peu par se révéler répétitif au point qu'on ne s'intéresse plus qu'à ce que dira le vampire.
Les autres personnages sont assez ternes, ils ne se démarquent absolument pas et j'aurais aimé que le père de Cornélia soit plus combatif vis à vis de sa fille. Elle reste fragile, il le voit, mais c'est comme s'il était aveugle de ne pas voir la souffrance et ses troubles psychologiques. Je n'aurais pas refusé qu'il ait plus de poigne pour gérer cette dernière.
Malgré quelques points négatifs, il faut bien avouer qu'on finit par se laisser prendre par l'histoire et à vouloir découvrir comment Cornélia parviendra à affronter celui qui l'effraye tant. Espérons que l'action sera un peu plus au rendez-vous dans le prochain opus tout de même !
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