Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Des royaumes si différents et pourtant...
Auréa est une chasseresse de la Tour de Peintemps et elle ne rêve que d'une chose, pouvoir partir explorer le monde à dos de renard-feu.
Quand la Princesse Lyssaris disparaît, son ordre la rappelle et elle doit partir à sa recherche.
Mais elle reste introuvable et la Reine n'a d'autre choix que de demander à Auréa de prendre la place de sa fille, ayant des traits similaires avec la Princesse.
Elle devra épouser le Prince Rozarian, héritier de la Tour de Givre.
Malheureusement pour elle, lors de leur rencontre elle va s'apercevoir que le jeune homme n'est que mystère, mauvaise foi et arrogance.
Sauront ils mettre de côté leur caractères de feu, pourront ils voir plus loin que cet arrangement futile, et déjoueront-ils les pièges qui leur seront mis sur leur chemin.
Tant de questions pour si peu de réponses..
Un roman qui ne m'a pas réellement emballée plus que cela malgré un world building travaillé. Les Tours ont chacune leur histoire, une politique et une culture de l'être humain qui diffère. Je n'ai, par co très, eu aucun mal à entrer dans l'histoire.
J'ai adoré la plume de l'autrice, celle-ci est tout de même addictive avec des soupçons de longueurs.
J'ai aimé l'intrigue même si elle m'a paru décousue au long de ma lecture. En effet, d'un côté nous avons une faille avec des créatures
qui sortent de nulle part et de l'autre une Reine qui veut faire tomber les Tours. Les Royaumes sont sous le joug d'une prophétie, mais celle-ci ne nous est pas clairement dictée. En effet nous restons dans le flou le plus total.
Les PP ne sont pas des personnages forts, en effet ils subissent plus qu'ils n'entrent en action et malgré une fin où l'action commence à arriver cela n'arrive pas à remonter le tout dans mon appréciation. Les seuls passages que j'ai adoré ont été ceux avec Rin qui eux sont plus centrés sur l'action et sur certaines révélations que les passages avec Auréa. Malgré tout je retiens le système de magie qui est très intéressant, et encore une fois, malgré le peu d'informations que nous ayons dessus. Je me doute du mystère qui entoure Rin et Auréa, celui-ci est à confirmer dans la suite.
Quant à la fameuse Reine des damnés, j'ai adoré son côté sombre et brutal malgré les choix qu'elle fait. J'ai hâte de lire la suite pour savoir si elle continue dans cette optique là où bien si quelqu'un va l'arrêter dans sa folie meurtrière.
La Prophétie, elle, nous parle de 4 personnes faisant le même rêve. Or ici nous n'avons que 2 personnages, hâte de voir qui serons les 2 autres et surtout quel est leur lien. Ont ils un lien de parenté ou bien viennent ils d'un seul et même peuple et qu'ils aient été séparés à la naissance. Tant de questions et si peu de réponses.
En bref, un premier tome pour lequel j'ai eu du mal car celui-ci est prévisible mais dont le WB est plus qu'intéressant.
Je termine cette nouvelle lecture du PLIB avec un sentiment très partagé.
Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par les points les plus négatifs.
Ce premier tome est sans réel suspense, avec un mariage arrangé, deux jeunes gens qui n'ont rien en commun mais qui vont se découvrir. J'ai au début apprécié la relation Auréa Rozarian, mais j'ai vite été lassée par leur petit jeu de dupe. L'évolution de leur relation est assez évidente et j'ai trouvé que certains chapitres étaient en trop sur ce sujet là.
De même, Auréa est une jeune femme bien sous tout rapport, qui va être le pion d'une machination dont elle peine à comprendre les contours. On la croit lisse et docile (ce qui m'a agacé au début, le cliché de "l'héroïne parfaite"), mais qui cache une part assez sombre aussi (qui arrive à la toute fin du roman, c'est un peu dommage).
Il s'agit d'une histoire en plusieurs tomes, ce premier opus pose donc les bases du suivant et cela entraîne certaines longueurs à mon sens (qui prendront peut être sens à la lecture de la suite). Beaucoup de questions restent sans réponses ("l'accident" de Rozarian par exemple).
Mais ces points sont rattrapés par certains autres aspects du roman.
L'univers créé est riche, complexe avec plusieurs royaumes/reinaumes (territoire dirigée par une Reine), avec une pointe d'inconnu (les monstres des abysses, les failles qui détruisent tout....). Les différentes citadelles sont bien décrites, avec chacune leur spécificité et leurs coutumes. J'en attends un peu plus sur le prochain tome, tant il y a moyen d'aller plus loin.
J'ai adoré Rin, personnage sous utilisée dans ce premier tome, mais qui va occuper une plus grande place j'en suis sûre sur le deuxième.
L'alternance des points de vue entre les personnages (Auréa, Rozarian et Rin) donne un certain rythme (même si certaines scènes sont "en trop" comme déjà évoqué ci-dessus). Cela permet de saisir les émotions des personnages et de comprendre les différents ressentis d'un même moment, d'une même situation.
L'écriture est fluide, un effort est noté sur les descriptions (par exemple les tenues à la cité de Givre, que j'ai tout de suite visualisé). Il y a quelques rebondissements, dont certains bien amenés.
Elément fil rouge du roman, les rêves de Rin et d'Auréa.
Je suis très perplexe sur cela, j'aurais aimé quelques chapitres en plus sur cette fameuse cité, on en parle beaucoup au début, puis sur la fin, mais rien n'est indiqué sur une très grande partie du roman, ce qui est très frustrant (peut-être est-ce volontaire de la part de l'auteure?).
Que dire de la scène finale, en apothéose!! j'ai hésité à lire le tome 2 jusqu'au deux derniers chapitres... mais avec cette fin, c'est juste impossible de s'arrêter là!
Un roman féministe, avec des femmes fortes, engagées et déterminées. Même si la thématique du féminisme n'est pas clairement revendiquée en tant que telle, elle est présente tout au long des pages (les dirigeantes sont des reines, les mages sont des femmes....). Mais ces femmes sont également manipulatrices et stratèges, ce qui donne une vison très réaliste.
D'autres thèmes sont également abordés, comme la tolérance et le respect des différences, le racisme et l'esclavage de population, le patriarcat et bien entendu l'amour. Sans oublier l'écologie, là aussi fil rouge du roman. Ils se mélangent habillement avec un fond de complot politique (mélange qui peut être assez explosif) mais qui est plutôt bien dosé dans ce roman.
En résumé, une lecture qui m'a déstabilisé mais dont je lirai la suite. Un univers fantasy riche mais à développer et des personnages qui sont plutôt prometteurs. Un bel hommage aux femmes, à la liberté et à la nature.
https://bookshowl.blogspot.com/2020/09/les-brumes-de-cendrelune-tome-1-le.html
Le livre de Georgia Caldera est le dernier livre que j'ai lu pour le PLIB dont je suis jurée (il faisait partie des 5 finalistes) et je dois dire que je me suis beaucoup ennuyée.
J'étais pourtant plutôt emballée par le début. L'univers m'a tout de suite plu. Comme pour La cité des chimères, nous nous retrouvons sur une Terre futuriste, la société humaine telle que nous la connaissons a disparue, les humains sont maintenant gouvernés par des dieux retranchés dans leur cathédrale. Ces dieux font régner la loi en tyrannisant les humains, et en s'adonnant à des sacrifices. Tous les dimanches, une liste est donnée à l’Exécuteur, ce dieu qui vient faucher les âmes des humains qui ont désobéis.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance du début, c'est sombre, on se sent observé et on a le droit à un échantillon des horreurs que font subir les dieux aux humains en apprenant le passé de Céphise, le personnage principal. Céphise a tout perdu à cause de l'Exécuteur : ses parents qui ont été sacrifiés, son frère qui a été enrôlé de force, et son bras et sa jambe qui ont été remplacés par des membres d'acier. Bien entendu, elle a juré de se venger.
Mais arrivé à la moitié du livre et après une rébellion avortée de la part des humains résistants, Céphise se retrouve kidnappée par l'Exécuteur, et se retrouve au sein de la cathédrale, le domaine des dieux. Une étrange vision a complètement fait perdre ses moyens à l'Exécuteur qui veut en apprendre plus sur Céphise, en secret bien sur.
Vous la sentez venir n'est-ce pas ? Cette histoire d'amour ultra niaise entre Céphise et son bourreau, ce personnage qu'elle a juré de tuer pour venger sa famille. Et oui, dans le mille. Et c'est long ! Et c'est lent ! On tombe vraiment dans le classique du je t'aime moi non plus ah mais en fait si et ça m'a exaspéré ! Et le style d'écriture rend le récit encore plus long car chaque chapitre nous plonge dans la tête d'un personnage, on a donc tout le loisir de voir Céphise et Verlaine ressasser pendant des pages les questions au sujet de l'autre.
De plus, être plongé au cœur du domaine des dieux a complètement fait écroulé l'univers de l'auteure, je n'ai pas compris grand chose, j'ai trouvé ça bancal, certains pouvoir sont vraiment ridicules et invraisemblables. J'ai complètement décroché et j'ai terminé le livre le plus vite possible pour abréger cette lecture.
Je peux donc enfin le dire, j'ai vraiment été déçue par la sélection finale du PLIB. Entre les livres qui selon moi ne rentrent même pas dans la catégorie imaginaire, ceux beaucoup trop jeunesse et ceux tout simplement ratés, je n'ai vraiment pas trouvé mon compte et je vais clairement voter par dépit...
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
--- La fin d’une saga ---
Avec Saiwhisper, nous nous sommes enfin décidées à lire le dernier tome de cette saga qui rencontre tout de même un certain succès. Malheureusement, nous ne partageons pas l’avis de la majorité, Les Ombres célestes n’ayant pas répondu à nos attentes respectives.
De mon côté, ce n’est pas une surprise. Dès le premier volet, j’ai senti que cette saga n’était pas vraiment faite pour moi. Séduite par l’univers, j’avais toutefois décidé de persévérer avec le deuxième qui était parvenu à m’embarquer, en dépit de quelques bémols.
Ce n’est pas le cas de ce dernier numéro, néanmoins je suis contente d’en connaître le dénouement.
--- La romance, l’éternel problème ---
Je l’ai dit et répété dans mes chroniques précédentes : cette histoire d’amour est bien trop cliché pour me plaire. Il faut dire que Georgia Caldera verse volontairement dans le mélodramatique, et c’est typiquement ce que je déteste.
Cette fois, c’est Verlaine qui m’a agacée. Malgré la trahison de Céphise, au sujet de laquelle il ne semble pas trop s’interroger, il affirme l’aimer encore et refuse même de lui en vouloir, alors qu’il est prisonnier. Son abnégation frise le ridicule, et Saiwhisper est bien d’accord avec moi sur ce point. En fait, cet aspect de sa personnalité est en contradiction avec la force que l’auteure lui prête depuis tant d’années. Après tout ce qu’il a enduré, après tout ce qu’il a surmonté, voilà qu’il s’effondre à la première difficulté – de simples chaînes, en vérité !
Du reste, sa relation avec Céphise emprunte un chemin on ne peut plus prévisible.
--- L’originalité de l’univers est indéniable ---
C’est pour moi le plus gros point fort de cette trilogie, bien qu’il ne soit pas suffisamment exploité. Contrairement à ce que je redoutais cependant, j’ai obtenu un certain nombre de réponses, que ce soit sur l’apparition des Dieux ou la transformation de notre monde.
Mais, mais, mais… ça manque de détails, d’explications, d’approfondissements. Par exemple, je ne sais toujours pas quels étaient véritablement les plans d’Orion concernant Verlaine. J’aurais également apprécié en savoir plus sur Héphaïstos, sur ce qui lui a permis de briser les restrictions imposées par son père.
Bref, je pense sincèrement que cette histoire aurait mérité d’être étoffée.
--- L’antagoniste, ma plus grande déception ? ---
Je ne peux pas me justifier sans vous spoiler. Sachez simplement que je misais énormément sur Orion et les mystères qui l’entouraient. Il avait un tel potentiel que j’ai ragé quand j’ai compris que l’affaire serait réglée de façon prématurée.
Pour résumer, Georgia Caldera a fait un choix scénaristique auquel je n’ai pas adhéré, créant par ce biais un antagoniste caricatural. Il en va de même pour le personnage d’Olympe ; son rôle dans cette suite est totalement secondaire. Dès lors, je ne comprends pas pourquoi l’auteure lui a consacré des chapitres dans le volet précédent pour, ensuite, abandonner son point de vue.
--- Prêt pour la rébellion ? ---
Elle couvre depuis si longtemps déjà qu’il était évident qu’elle se déclencherait dans le dernier opus de la saga. Et pourtant… elle ne dure que quelques chapitres, seulement. Ce fut trop rapide, trop facile ! Moi qui apprécie tout particulièrement les révoltes bien menées, j’ai été particulièrement déçue.
Alors, certes, comme l’auteure ne s’attarde pas sur les détails, l’intrigue se veut dynamique et les pages se tournent toutes seules. Cependant, le dénouement survient tellement vite qu’il en perd tout intérêt. De plus, il n’est pas exempt de facilités, comme tout le reste de la trilogie.
Ainsi, en dépit des drames qui surviennent habituellement à la fin de chaque rébellion, je suis restée de marbre. J’étais vraiment curieuse de connaître la fin, mais ma satisfaction n’ira pas plus loin.
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
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