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Fin des années cinquante, en Algérie. David, ébéniste juif de Batna, rencontre par hasard Malek, jeune musulmane qui n'a d'autre religion que celle des livres. Ensemble ils découvrent l'amour fou, alors que la guerre civile ébranle le pays.
À travers une liasse de feuillets écrits de la main de l'aimée, brutalement disparue, David découvre un monde de floraisons saccagées. En épousant une femme juive, il pense tout recouvrir, jusqu'au printemps 1962 où il lui faut s'arracher à sa terre natale.
Dans ce roman d'une grande sensualité et d'un beau lyrisme, Caroline Boidé lève le voile sur ce bastion de paix millénaire entre juifs et arabes, fait de jours communs bariolés et de trésors enfouis d'avant toute mémoire, quand se mêlaient les échos du muezzin et du chofar, sans domination aucune. Elle offre l'espérance inouïe d'entendre les voix qui se sont tues et de voir enfin un amour sans limites.
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