"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Max, Simon, Théo, Paul et Fabrizio viennent de se faire larguer. Un enchaînement de circonstances les réunit dans une ancienne école réhabilitée en chambres d'hôtes. Colocataires malgré eux, ils composent une improbable tribu dont les certitudes ont volé en éclats. Au fil des semaines, entre la crise de la machine à laver, le cours d'écologie sentimentale et les tours de manège, ils apprennent à vivre ensemble. Le moment est venu d'apprivoiser leurs fragilités et de construire l'avenir avec les femmes. Leur monde s'est écroulé. Parviendront-ils à en inventer un autre?? Une seule évidence, ils ne renonceront pas à l'amour.
Les deux romans gagnés chez Karine Lambert sur Instagram et reçus fin juillet m'ont permis de découvrir sa plume, fine, enjouée, visuelle (elle est aussi photographe). J'ai choisi de vous parler des deux dans une seule chronique car au delà du fait qu'ils se font écho, il y a des constantes dans ces deux là (qui semble-t-il se retrouvent dans l'ensemble de ses romans), l'amour de la vie et la solidarité. A un moment donné, ses personnages sont en perte de repères, en manque de confiance, en eux, en l'autre sexe et ils s'en sortiront grâce à la solidarité d'autres femmes ou d'autres hommes dans la même situation. C'est léger en apparence et pourtant ce sont des problèmes de société bien actuels qu'elle traque dans des histoires individuelles.
L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes.
Elles sont cinq d'âges et d'univers différents qui cohabitent dans un immeuble parisien . Giuseppina, Simone, Rosalie, Carla et la Reine. Pas de mâle dans l'immeuble hormis le chat ! Toutes pour différentes raisons ont renoncé à l'amour. Juliette arrive pour occuper l'appartement de Carla pendant son séjour en Inde, elle est jeune et n'a pas du tout renoncé, elle, à trouver le grand amour. En douceur elle va faire basculer les certitudes des autres...
Les hommes aussi ont la chair de poule.
Max, Simon, Theo, Paul et Fabrizio ont en commun de venir de se faire larguer. Un peu par hasard ils en sont venus à cohabiter dans une ancienne école que Max transforme en chambres d'hôtes. Ils sont déboussolés face aux femmes qu'ils ne comprennent plus, ils n'ont pas su s'adapter, ont perdu ou jamais eu les clés pour comprendre. Leur cohabitation leur fera prendre conscience de certaines choses et peu à peu ils réinventent leur monde sans jamais renoncer aux femmes !
J'ai beaucoup aimé ces portraits d'hommes et de femmes de tous âges, ils m'ont paru tellement justes, tellement représentatifs de notre société...J'ai aimé le regard bienveillant parfois amusé de Karine Lambert sur ses personnages...
En bref des romans plein d'humanité qui donnent le sourire, des lectures doudous qui m'ont fait passer un excellent moment.
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