"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Afin de percer le mystère du deuxième apôtre, Shizuku doit résoudre l'énigme autour du fameux sourire de « Mona Lisa »... Au cours de son enquête, il retrouve une ancienne connaissance : la célèbre romancière Maiko Natsuyagi ! Celle-ci fait appel à lui pour décoder un étrange poème signé « Bacchus », ainsi qu'une mystérieuse bouteille noire sans la moindre étiquette. Cette bouteille aurait-elle un lien avec le tableau de Léonard de Vinci ? Et que cherche donc Tominé dans le désert du Takramakan ?
Un 8e tome plus intimiste, peut-être plus fluide aussi, avec une nouveauté : un léger entrelacement entre le 1er et le 2e arc narratif.
Le premier arc narratif est centré sur une grande romancière de polar, célèbre notamment pour un roman alliant crime et vin. Elle était amie (et sûrement plus) de Yukata KANZAKI qui l'a initié à l'œnologie comme il l'a fait pour beaucoup d'autres jeunes et jolies femmes, dont l'avocate Maitre Kiryu qui gère l'héritage et la quête des 12 apôtres (vins). Comme dans un roman, elle reçoit une lettre de menaces de mort avec un vin sans étiquette qu'elle doit identifier avant la grande fête qui célèbrera la sortie de son nouveau roman. Tiré par les cheveux, le ton est un peu comme celui de "Détective Conan" pour déboucher sur une histoire beaucoup plus sombre qu'il n'y parait. On a oublié en France ce qu'était un enfant naturel (illégitime dans le manga) et ce qu'il vivait, lui et sa mère, avant la loi de 1972 sur la filiation. Il semble que le Japon en soit encore plus ou moins là et c'est violent.
Le 2e arc narratif s'attache à Issei Tomine, beaucoup plus humain qu'à son habitude. Il part dans les terres Ouïgours de Chine (un désert de froid sec) pour tenter de trouver en lui le 2e apôtre par rapport à ses émotions & ses souvenirs en lien avec la résonance de la description de celui-ci par Yukata K. dans son testament. Là-bas, il rencontre la belle et jeune Loulan, mi-chinoise mi-japonaise qui va lui permettre de trouver en lui ce qu'il cherche. C'est un moment assez doux (et sensuel). Il lui fait la promesse suivante : si elle vient au Japon, il s'occupera de sa formation de dégustatrice de vin et il prendra soin d'elle. Et... il rentre au Japon sans elle.
Enfin, le 3e arc narratif revient sur la quête du 2e apôtre et la défaite de Shizuku qui se base sur le savoir (il s'est trompé sur le millésime) plutôt que sur l'émotion / la résonance.
Conclusion : le vin est surtout une affaire d'émotions et non pas seulement d'intellect.
Et comme suspense pour annoncer le tome 9 : l'arrivée d'un petit nouveau imbu de lui-même au sein de l'équipe de Shizuku au département vins où il travaille avec Miyabi.
(vins rouges : Montevertine / Italie ; Cos d'Estournel / Bordeaux ; Pavillon rouge / Bordeaux ; Broncone / Italie ; Vin de Loulan / Chine Province de Xianjiang ; Château Palmer / Bordeaux)
Shizuku et Miyadi doivent trouver le 2ème apôtre ,un vin qui aurait un lien avec la Joconde mais aussi résoudre une énigme ,découvrir un vin sans étiquette reçu par la romancière Maiko Natsuyagi menacée de mort si elle ne découvre pas son appellation .Issei Tomine ,lui , a choisi de se rendre dans le désert du Taklamakan persuadé que ce voyage va l'aider à trouver le 2ème apôtre. Encore un bon tome .
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