"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
Les Formes Orphelines posent la question de la genèse. De la naissance. De l¿idée qui prévaut sur la forme. Elles ne sont, dans le fond, que ces variations pointées par le sous-titre, dont on a depuis longtemps perdu la trace du thème originel. Il y est question du temps, de la coïncidence du jour et de la nuit ¿ dans l¿aube ou dans le crépuscule ¿ de la mémoire, et de ces villes, de ces édifices qui étouffent chaque jour un peu plus. Il y est aussi question de ces corps, qui revendiquent une absence quasi totale de stérilité. Les voilà donc, ces Formes Orphelines, cette impression mêlée de l¿immensité et du vide, cette sensation de progrès doublée d¿une implacable solitude.
Alors que reste-il au milieu de ces panoramas lavés à grandes eaux ? Des questions « à la verticale », les efforts qui maintiennent vivant, et des âmes lessivées par le phosphate des jours.
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