Lors de la dernière Coupe du monde de football, les organisateurs allemands ont cru bon de proposer aux aficionados des lieux de « délassement sexuel », payants bien évidemment. Chaque grand stade s'est vu flanqué de locaux prévus pour le repos du guerrier. Cela ne fut pas un succès, d'abord parce que le perfectionnisme d'outre-Rhin avait bâti des salons si bien décorés, si somptueux, que l'amateur se méfiait des tarifs, ensuite parce que le cheptel se composait de créatures ultra-sophistiquées, plus vedettes que péripatéticiennes.
Les Russes ont bien compris où le bât blessait, et par l'entremise de deux députés français ont voulu rééditer le tandem foot-boxon, mais en veillant à recruter des filles très jeunes, des presque débutantes de nos belles provinces. Trois prostituées de haute volée furent engagées pour donner à ces filles un semblant de vernis et d'usages. La mafia russe, mise au courant, voulut profiter de cette manne, prétextant que l'idée venait de chez eux, mais, trop gourmande, cassa le processus. L'affaire ne s'est donc pas faite avec eux, et les Français reprirent l'idée à leur propre compte.
La mafia russe a voulu évidemment se servir et, devant le refus français, dépêcha un commando de tueurs pour qui assassiner froidement n'est qu'une plaisanterie...
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