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Rome n'est plus au XVIIe siècle la première place d'Europe, mais le nouvel élan insufflé par la Contre-Réforme, entraîne de profondes modifications de la cité papale. Dès le pontificat de Sixte Quint, une gigantesque entreprise de refondation de la ville est décidée.
Tous les supports sont mis à profit pour les nombreuses fêtes religieuses et politiques qui sont autant d'occasions de déployer à travers la ville des tableaux éphémères, véritables démonstrations de la magnificence du pouvoir. Ces installations furent parfois retranscrites de manière pérenne, transformant Rome en une vaste représentation du pouvoir.
C'est ainsi que les palais et les églises de Rome se couvrent de nombreux grands décors, commandés par le clergé et les grandes familles romaines.
Cette théâtralité baroque s'infiltre dans tous les domaines et touche à chaque détail de la vie sociale romaine. Le lit de Marie Mancini illustré en couverture du catalogue en est un excellent exemple.
Il ne reste comme témoins des décors éphémères que des dessins et des gravures dont un certain nombre sont réunis au sein de cet ouvrage qui se propose de faire découvrir un aspect encore très méconnu en France de l'art baroque.
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