80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
De jeunes Madrilènes passent la journée au bord du Jarama, immense fleuve qui coule non loin de Madrid.
Un dimanche d'août, six garçons et cinq filles bavardent, boivent, se baignent et se courtisent par un jour oisif de l'Espagne pacifiée, mais vide, des années 1950. A sa parution en plein franquisme, ce roman, vivant et dialogué, célébrant la vérité du langage, a révolutionné les lettres hispaniques et fondé le réalisme d'après-guerre. Il met en scène jusqu'à l'ivresse l'être aux prises avec les incessants détails de la vie quotidienne.
Face à ces petits riens d'une chaude après-midi d'été survient le drame : la disparition de Luci, l'une des jeunes filles, happée par les eaux boueuses et implacables du Jarama, nous rappelant alors les lois fatales de l'existence. En 1955, Rafael Sanchez Ferlosio a obtenu le prix Nadal pour ce roman.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année